Stéphane, quand tu importes un Pinot Noir des USA, tu ferais mieux de choisir un bon traducteur !
Mon pinot noir je l'importe de Bourgogne ou de Champagne!!! Et d'Alsace aussi
Le 04/02/2019 à 11:03, Vince a dit :C'est pas une bonne idée de venir se promener sur ce topic à 11h du mat'......
Coucou @Vince,un p'tit Gratin Dauphinois..?
Et un Filet de Boeuf juste rôti..?
Et un dessert,quand même...
Pas de râpé dans ton gratin dauphinois, au moins ?
Le filet de bœuf !
Vous vous souvenez peut-être que pendant mes vacances cet été, j'avais aidé un copain de mon village à vendanger et vinifier...
Et bien 8 mois après, les vins commencent à être prêts. Surtout le rosé, qu'il faut mettre en bouteille relativement tôt afin de conserver ses arômes de fruits mais également parce que le rosé se boit surtout l'été et qu'il faut le vendre avant...
Alors hier c'était mise en bouteilles du rosé 2018 du Domaine Face B géré par mon ami Séverin Barioz.
Le truc c'est que le rosé, il n'y en a que 5,5hl soit théoriquement 733,33 bouteilles... Et il est donc hors de question de faire venir un professionnel de l'embouteillage qui de toputes façons ne se déplacerait pas pour une aussi faible quantité.
Alors on va faire ça à la main. Ou presque.
Rendez-vous est pris à 8h30. C'est à 5mn à pied de chez moi, donc tout va bien. Un bisou de bienvenue et on regarde comment on va s'organiser. Parce que l'organisation est un point essentiel dans ce genre d'activité. Voir où on met la cuve, la tireuse et la boucheuse.
Une fois que tout est en place, on attaque!! Le vin coule dans les bouteilles vers 9h30
Vers 13h, les 745 bouteilles sont bouchées. Et on s'est gardé 4 magnums, juste pour le fun...
L'après midi, qui a commencé vers 15h après un bon repas au bistro restau du village, étiquetage et sertissage des capsules sont au programme. Reprendre les bouteilles restées debout pour laisser le temps au bouchon de se remettre du bouchage et pour éviter les "couleuses", les mettres sur une table, mettre les capsules dessus, les sertir, étiqueter, remettre les bouteilles debout...
Vers 17h tout est terminé.
Et ça donne ça!!
Pendant 10 ans dans mon village (Calce, dans les Pyrénées Orientales, à une 15aine de km à l'ouest de Perpignan) a été organisé une journée portes-ouvertes dans les caves. A force que ce soit toujours les mêmes qui s'occupent de tout, l'énergie s'est amoindrie et la dernière édition des Caves se Rebiffent s'est tenue en 2015.
Notre maire, quelques personnes de la commune et bien-sûr les nouveau vignerons installés dans le village depuis cette date n'avaient qu'une envie, que ça recommence.
Alors avec l'aide de la mairie et de 3 amis, nous reprenons les choses en main et également avec l'appui des vignerons déjà en place et initiateurs de cette dégustation en 2005.
Si vous êtes dans le coin le 22 juin prochain, n'hésitez pas à me faire un petit coucou.
Vous pourrez suivre la communication sur cette manifestation sur Facebook et sur Instagram
Une petite discussion tout à l'heure entre administrateurs m'a remémoré une petite évolution dans le monde du vin.
Mais cette petite évolution est peut-être l'aube d'une grande révolution...
Vous avez sans doute entendu parlé de Patrimonio, un magnifique terroir de l’Île de Beauté, situé au pied et à l'ouest du Cap Corse, autour du Golfe de St Florent. Et bien figurez-vous que les vignerons qui peuvent revendiquer cette AOP, ils sont 36 aujourd'hui, ont décidé de modifier leur cahier des charges. Dans les 3 ans qui viennent, il sera interdit de désherber chimiquement les vignes. Même les vignerons désherbant encore aujourd'hui ont voté pour cette interdiction!!
Alors pourquoi évolution? Parce que Patrimonio ne représente que 0,05% des vignes AOC en France (410ha sur plus de 750 000). Autant dire que c'est une goûte d'eau dans l'océan.
Mais cela montre une chose. Il est possible de faire du vin sans désherbage chimique!! Et, peut-être encore plus fort, même ceux qui en utilisent encore ont conscience de ce besoin d'évolution. Et c'est peut-être ça la révolution...
Je vous mets un court article très bien bien fait de Corse Matin sur le sujet
Désolé...
Mais voyons, Monsanto dit que le glyphosate n'est pas dangereux...
il y a 57 minutes, Armin a dit :
Mouais, je ris jaune...
Je suis autant écolo que démocrate, respectueux des droits de chacun et de ses libertés.
L'écologie c'est le respect de l'autre. Mais pas aujourd'hui. Pour l'avenir. Si on veut encore manger des produits agricoles dans 30 ans il faut respecter les sols. Sans sol, il n'y a plus d'agriculture. Et sans agriculture nos assiettes sont vides.
Juste une anecdote. Dans mon village, il n'y a plus une seule goutte d'eau potable. Et pourtant nous sommes sur un ensemble karstique très riche en nappes phréatiques. Mais même à 400m de profondeur, l'eau est impropre à la consommation car on y trouve des restes de produits chimiques utilisés dans la vigne dont ce bon vieux glypho. Ça m'amène à poser juste une question. Qui paye pour ça? Qui paye pour que l'eau qui sort de mon robinet fasse 5 ou 6 km parce que certains ont utilisé ces saloperies?
Ne le prends pas mal, c'était uniquement de l'humour... et l'humour est aveugle.
Je ne l'ai pas mal pris.
J'ai juste trouvé ça nul
Au contraire il faut le prendre au second degré...
Plus d'écolos, plus d'arbres...
Il y a 2 heures, Stephane66 a dit :Mais même à 400m de profondeur, l'eau est impropre à la consommation car on y trouve des restes de produits chimiques utilisés dans la vigne dont ce bon vieux glypho.
Et c'est bien ancien ! Il y a une quarantaine d'années, j'allais ramasser en janvier-février des poireaux sauvages dans les vignes. Bouillis avec une légère vinaigrette maison, ils faisaient une entrée légère et plus savoureuse qu'avec de gros poireaux achetés sur le marché. Lors d'une discussion avec un pote pilote de rallye mais néanmoins viticulteur, il me répond en rigolant : "Malheureux, je ne les ramasse jamais. Avec tout ce qu'on balance dans les vignes, ils sont gorgés de saloperies (on ne parlait guère à l'époque de pesticides et de glyphosate ) ! Tu ferais bien d'arrêter, tu vas t'empoisonner !"
Du coup, j'ai fait une croix sur les poireaux sauvages et j'ai acheté des poireaux cultivés qui devaient être tout aussi chargés !
Quant au pote, je lui ai demandé s'il buvait son vin sortant de la même terre que les poireaux . Apparemment ça ne le gênait pas, même si les circuits d'absorption ne sont sans doute pas les mêmes entre les deux végétaux.
il y a une heure, Zoréol a dit :Et c'est bien ancien ! Il y a une quarantaine d'années, j'allais ramasser en janvier-février des poireaux sauvages dans les vignes. Bouillis avec une légère vinaigrette maison, ils faisaient une entrée légère et plus savoureuse qu'avec de gros poireaux achetés sur le marché. Lors d'une discussion avec un pote pilote de rallye mais néanmoins viticulteur, il me répond en rigolant : "Malheureux, je ne les ramasse jamais. Avec tout ce qu'on balance dans les vignes, ils sont gorgés de saloperies (on ne parlait guère à l'époque de pesticides et de glyphosate ) ! Tu ferais bien d'arrêter, tu vas t'empoisonner !"
Du coup, j'ai fait une croix sur les poireaux sauvages et j'ai acheté des poireaux cultivés qui devaient être tout aussi chargés !
Quant au pote, je lui ai demandé s'il buvait son vin sortant de la même terre que les poireaux . Apparemment ça ne le gênait pas, même si les circuits d'absorption ne sont sans doute pas les mêmes entre les deux végétaux.
Lorsque je vais chercher des asperges ou des poireaux sauvages, je m'assure qu'il n'y ait pas de vignes en chimie à proximité...
Concernant le vin, c'est le pouvoir magique de la fermentation qui arrive, par on ne sait pas encore quels miracles, à réduire de façon incroyables les doses de produits phytos. Mais il en reste encore...
Aujourd'hui, je suis reparti en Inde, mais... dans ma cuisine en préparant un matar paneer. Beaucoup d'Indiens sont végétariens, mais pas végétaliens, ils consomment des œufs et des produits laitiers. Dans certains endroits isolés, comme l'adorable lodge au milieu des plantations de thé près de Munnar, on mangeait végétarien. Un peu réfractaire au début, j'ai trouvé qu'avec les nombreuses épices qui constituent les sauces, ça passe bien, et même très bien. Le paneer est un fromage indien introuvable à la Réunion et sans doute dans de nombreux endroits de Métropole. Il n'a pas grand goût -même pas de goût du tout-, mais c'est une base. Certains le remplacent par de la mozzarella (mais elle n'a pas la même texture) et les végans par du tofu . Bref, je fais mon paneer moi-même, ce n'est pas difficile. Mais malheureusement, j'ai pensé trop tard à mettre mon boulot de la journée ici et je n'ai pas fait un WIP (c'est comme ça qu'il faut dire pour être branché, non ?) pour le fromage. C'est très simple.
Faire bouillir un litre de lait entier (attention aux débordements ), retirer du feu et ajouter un jus de citron. En cinq minutes, le lait caille. Si comme moi vous ne voulez pas garder le petit lait, vous mettez dans une passoire où vous avez étendu un tissu fin, seul le caillé y reste. Quand c'est supportable (attention, ça brûle un peu les pognes), tordre le tissu pour évacuer le reste du petit lait, puis le mettre sous un gros poids. Le retourner au bout de dix minutes, remettre le poids encore dix minutes et c'est prêt. Bon, je l'ai un peu loupé au niveau de la forme (le premier que j'avais essayé était mieux), mais la texture est là.
Ensuite, on a la possibilité de manger le plat qui va suivre en accompagnement de riz, mais j'ai préféré faire des naan, le pain indien, dans la version élaborée, le cheese-naan. 500 gr. de farine, deux cuillerées à soupe d'huile, un peu d'eau, un sachet de levure, un yaourt, une pincée de sel et on pétrit un quart d'heure (au robot, c'est plus simple). On laisse reposer une grosse heure, on fait des pâtons que l'on étale au rouleau et on y écrase une Vache qui Rit (pas au rouleau, hein, à la main ).
Lorsqu'elle est étalée, on replie et on repasse le rouleau : il faut que cela reste très fin.
Ensuite, une poêle très chaude où l'on a étalé trois gouttes d'huile avec un Sopalin. Deux minutes de chaque côté et c'est prêt.
On s'attaque maintenant au matar paneer (matar signifie petits pois). Très simple, il suffit de réunir les ingrédients.
On fait revenir dans très peu d'huile l'oignon coupé en fines lamelles, on ajoute les noix de cajou, la cardamome, le gingembre coupé fin, les clous de girofle, les piments, le poivre, une cuillerée à soupe de garam masala, une à café de curcuma et on tourne ainsi à sec ou presque pendant deux minutes à feu doux. Puis on met un yaourt, une petite boîte de concentré de tomate, un peu d'eau, une pincée de sel et les petits pois. Au bout de cinq minutes toujours à feu doux , on ajoute la coriandre et le paneer coupé en morceaux. Encore cinq minutes et c'est prêt. Il n'y a plus qu'à servir dans ces adorables petits plats que nous avons rapportés de Jodhpur. Les Indiens coupent de petits morceaux de naan et s'en servent de cuillère. A vos papilles !
Il faut que j'essaye!!