P..... ! les minijupes des hotesses Corona ???
Fascinantes ces cultures pré-colombiennes... Je voudrais aller au Mexique rien que pour voir ça.
La culture post-Arminienne n'est pas mal non plus .
Le 09/11/2018 à 15:56, Zoréol a dit :Mauritius...
Donc,une petite vadrouille à l'ïle "chez Maurice" où j'ai vécu 2 ans.
Paysages ensoleillés en cette grise journée...
Le nord,à 10 mn à pieds de chez moi,l'îlot Gabriel
le lieu dit "Bain-boeuf",juste à côté de la maison
J'ai quand même réussi à presque faire croire à mini-soeur qu'avant la fonte des glaciers on pouvait
aller à la Réunion en train...(n'ayant pas réussi à me retenir de me marrer,raté..!)
Grand-Baie,à côté de notre ex Resto...
Batô d'un pote
La police se fait aussi caillasser dans les paradis fiscaux (1er étage,mon ex resto)
le nord
à suivre...
Les belles plages des hôtels Mauriciens
Ben c'est souvent un gros "pipeau" :
Hôtel en fin de construction et plage de sable blanc en cours d'élaboration:
Dans peu de temps,paradis sur terre lorsque le tracto aura fini..!
L'île aux cerfs,the place to be
gorgée de monde, cette île est gérée par le Touessrok ,gros hôtel 5 *.
Là,on ne paye pas en Roupies Mauriciennes mais en Euros..!!
Pour le bateau Pirate diesel,c'est aussi en Euros..!
C'est pour quoi faire ces photos ? Juste pour me faire ch..r ? Parce que, là, chez moi, y neige !
Il y a 4 heures, Zoréol a dit :Coin de Mire
Mais oui,l'îlot Gabriel est plus au nord-est et un poil plus loin..!
Reprenons les affaires courantes. Je ne vais pas vous emmener en Australie, vous en sortez à peine. Maurice, Rapido nous en parle et mes photos sont toutes en argentique et aucune n'est encore scannée : ce sera pour plus tard !
En novembre 2009, mon organisatrice de voyages préférée et personnelle prend contact avec une agence de virées-aventures de Jo'Burg pour un truc pas courant : nous sommes déjà allés voir les animaux, ce que nous adorons, en Af'Sud, en Namibie, en Tanzanie, mais là, ce sera différent et un peu à la dure : circulation dans un gros Mercedes 4/4 avec sept autres personnes, tambouille, vaisselle à faire par nos propres moyens et nuits sous la tente dans la savane !
Nous recevons la fiche d'inscription que nous remplissons et retournons pas mail. Le lendemain, autre mail urgent de l'agence, naturellement en anglais, comme tout le reste. "Avez vous lu l'article X qui précise que nos voyages sont adaptés à des personnes entre 18 et 55 ans en bonne santé ? Comme vous dépassez cette limite d'âge (nous avions à l'époque 58 et 57 balais ), confirmez-vous votre inscription et dans ce cas, veuillez signer la décharge ci-jointe." Nous signons donc, puis prenons l'avion pour Maun début janvier 2010. Quand je téléphone à ma fille à Ajaccio et luis dis au passage que nous partons au Botswana, elle a un dîner avec des amis chez elle et ils se précipitent tous sur Internet pour voir où se trouve exactement ce pays où part son fada de père !
Première nuit sous la tente à l'antenne locale de l'agence et tout de suite nous sommes dans l'ambiance :
Nous faisons la connaissance de ceux avec qui nous allons passer un peu plus de deux semaines, tous très agréables : d'abord notre chauffeur-cuistot, Anthony, un vieux broussard sud'af : bon, d'accord, le vieux a moins de quarante ans, mais il a tellement traîné dans les savanes depuis vingt ans que je l'appelle comme ça. Cinq jeunes étudiants norvégiens, trois filles et deux garçons (au passage, sont tout de même friqués, ces Scandinaves, parce qu'à leur âge, nous n'aurions jamais pu nous payer un voyage de ce genre qui coûte tout de même un peu plus de trois cacahuètes) et deux Allemands qui ne se connaissent pas, lui de Hambourg et elle de Munich. Bien sûr nous n'allons jacter que dans la langue de Shakespeare, ce qui nous permettra d'"improve our english" !
Le lendemain, dernier contact avec la civilisation : nous prenons de petits avions pour survoler le delta de l'Okavango. Vous connaissez ce nom grâce aux émissions de Nicolas le Bulot, mais petite piqure de rappel. Ce fleuve né en Angola ne trouve jamais la mer : à la saison des pluies, il gonfle et arrive quatre mois plus tard dans la savane aride qu'il transforme alors en vrai jardin pour le plus grand bonheur des animaux sauvages. Et après l'avoir abreuvée, il finit par s'évaporer !
Ensuite, c'est parti pour la vie en autonomie. Notre superbe limousine de luxe et notre chez nous. Des tentes bien résistantes, mais avec une armature pesant une vingtaine de kilos et une toile qui doit en faire une bonne dizaine. Inconvénient : grosse séance de muscu tous les soirs pour la monter et tous les matins pour la démonter. Avantage : on y tient debout sans problème et on a de la place au sol ! Vous avez droit en prime au vieux broussard.
Nous y passons trois jours avec des randos à pied que je vous épargne et une virée en pirogue pour se rendre aux endroits inaccessibles.
Après, c'est l'enchantement, tout au moins pour ceux qui, comme nous, aiment ça !
Rencontre au détour d'un chemin. Anthony avait repéré ses traces, on a tourné avec le bahut pendant une bonne demi-heure et il est apparu : "On a vraiment de la chance, parce que le léopard est plutôt nocturne et c'est très rare d'en voir en plein jour."
Et il faut dire que notre gros Mercedes et sa remorque passent partout !
Mais nous avons le confort moderne : une superbe cuisine.
Des douches d'enfer ! Bon, je n'en ai pas d'autre que celle-là prise par Marianne traitreusement à mon insu : vous devrez donc voir mon postérieur qui fait partie du package.
Et des toilettes écologiques : dès l'arrivée, on creuse un trou dans le sol sablonneux omniprésent hors de vue du camp, mais pas trop loin tout de même car, je ne sais pas si je vous l'ai dit, mais il y a des bestioles pas toujours amicales, on pose cet espèce de siège de camping avec lunette. Comble du raffinement : dans le rouleau de P-Q, un briquet qui permet de brûler le papier avant de le mettre dans le trou et le lendemain avant de partir on rebouche ! Un jour, près de la Chobe River, pendant la préparation du repas, je vais m'isoler et je reviens dare-dare au bout d'une minute : "I met an elephant in the rest-rooms ! " Anthony vient avec moi pour constater la présence à une trentaine de mètres des gogues : "No worry ! It's and old boy and it's cool ! You can do it quiet !"
Une fois, nous avons dormi dans un campement bien entendu non gardé et dont nous étions les seuls occupants, avec douches et WC en dur. Presque la civilisation, si on ne fait pas trop attention à cet avis placardé sur le local !
D'ailleurs, les consignes d'Anthony étaient formelles dans les endroits qu'il jugeait craignos avec son énorme expérience : les tentes étaient montées en arc de cercle autour du feu d'enfer qu'on faisait toute la soirée et dont les braises étaient encore rougeoyantes au matin : "Si vous avez un besoin pressant la nuit, vous éclairez bien partout et vous faites à côté de la tente. Si vous voyez la moindre feuille bouger, vous vous retenez ou au pire vous pissez dans la tente". Ce que nous n'avons heureusement jamais été obligés de faire. N'empêche qu'un matin, entre les tentes et le camion, Anthony a trouvé et nous a longuement commenté des traces de lions toutes fraîches : ils étaient passés là durant notre sommeil. D'ailleurs, nous les entendions rugir toutes les nuits et même si on sait que leurs cris portent à des kilomètres, ils ne devaient pas être trop loin tout de même !
Une improbable épicerie au milieu de nulle part pour refaire quelques vivres :
Et là, ce pont qui n'est pas un pont de singe, quoique, franchit la Kway River : on peut donc dire que le bahut est sur le pont de la rivière Kway.
D'autres animaux. J'ai des centaines de photos, j'ai fait une sélection sévère !
Celui de dessous, il a fait mine à plusieurs reprises de nous charger, ce qui a laissé notre Anthony de marbre : "C'est un jeune, il fait tout ce cinéma pour nous impressionner, mais il n'y arrivera pas ! Il se rend bien compte que le truck est trop gros pour lui !" D'ailleurs, qu'est-ce qui impressionnait notre vieux broussard ? Un jour, il nous plante un coup de patin "freinage d'urgence", saute de sa cabine (en short et en tongs), farfouille dans les broussailles et en revient en tenant par le colbac un serpent d'un bon mètre. Je lui demande :
"Il n'est pas venimeux ?
- Si, très venimeux, mais il est extrêmement lent, un vrai endormi !"
J'étais tellement sidéré que je n'ai pas pensé à prendre de photo !
A l'entrée d'une réserve, Marianne fait un peu de muscu avec un crâne d'éléphant :
Et des lycaons (là encore, coup de bol, ils sont très farouches) :
Et naturellement mes préférées : je ne me lasse jamais de ces animaux incroyables et gracieux !
Et nous finissons par trois jours au Zimbabwe. Autant le Botswana est prospère (diamants, élevage bovin) et sa toute petite population (un peu plus grand que la France, 2,2 millions d'habitants) vit très largement mieux que la moyenne des Africains, autant le Zimbabwe qui dispose des mêmes ressources est dans un état de délabrement lamentable : le vieux dictateur Mugabe a pendant des dizaines d'années mis le pays en coupe, s'est rempli les fouilles et a totalement ruiné l'économie. A 90 balais, il voulait continuer, mais ils ont fini par le virer l'an passé. Résultat, c'est le seul pays que je connaisse où vous pouvez payer en US dollars, en euros, en rands sud-africains, en pulas botswanais mais pas dans la devise locale qui ne sert que de souvenirs pour les touristes. Pour deux US $, j'ai acheté à un revendeur de rue sept ou huit billets en parfait état : aucun n'est inférieur à 100 000 $ zimbabwéens et voici mon plus beau : 50 000 milliards de $, mais vous ne pouvez pas acheter un pain avec !
A Victoria Falls, ville sans grand intérêt, on ne va que pour les chutes : j'avais déjà eu la chance de voir Iguazu et Niagara et je classerais les chutes Victoria en deuxième juste derrière Iguazu, Niagara n'étant qu'un pipi de papillon en regard.
Et quoi de mieux qu'un tour d'hélico pour apprécier l'ensemble ?
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !
J'ignorais qu'il avait un frère jumeau en Afrique,Dundee..!
Le 19/11/2018 à 19:40, Rapido a dit :J'ignorais qu'il avait un frère jumeau en Afrique,Dundee..!
Oui, Anthony, c'était un peu ça à la mode africaine ! Le soir après le dîner et la vaisselle, il sortait sa guitare et tout en jouant un peu -l'intro d'Hotel California et quelques morceaux de Pink Floyd revenaient souvent, et ce n'était pas pour nous déplaire- il nous racontait ses expériences, toujours dans le même boulot, en Af'Sud bien sûr mais aussi en Namibie, au Mozambique, en Ouganda, en Angola, au Rwanda, en Tanzanie, au Kenya. Il y aurait de quoi remplir trois pages !
Un jour, près de la bande de Caprivi, il était obligatoire d'avoir un guide local (c'est un peu normal de faire bosser les gens du cru), il lui confie Nozigue et les clefs du bahut et reste seul au campement pour couper la barbaque du braï (barbecue sud'af) du soir et ramasser du bois mort. Petit détail important : pendant que nous banquetions à midi, une lionne est venue se coucher sur la petite colline à 200 mètres du campement et nous a observés. Elle était toujours là quand nous sommes partis. De retour de notre viron, notre Crocodile Dundee continue à vaquer à ses occupations. Je m'approche :
" No problem with the female lion ?
- Yes, she tried to attack me, but I won it !"
Et en rigolant, il me montre ses bras pleins d'égratignures faites en ramassant le bois !
Les serpents,on en parlait "à côté" lors du rallye d'Australie...
Perso,à Madagascar j'en ai rencontré 2-3 bien tranquilles...mais on ne sait jamais..! (pas venimeux mais ça mord ces bébêtes).
Suivant les Ethnies,ils en ont peur ou pas du tout.
On m'a proposé plusieurs fois d'acheter des Boas ou Pythons assez costauds (pour s'occuper des rats ou souris qui zonent
dans les jardins ou pour les manger) mais la palme revient à mon Papy-serveur un soir de réveillon :
Je papotais avec des clients sous la véranda,il devait être 23h30,lorsque Dadabe (Papy) vient me voir et me dit en
Malgache pour ne pas affoler les clients :
<<Chef Olivier,misy Bibilavabe >> (il y a un gros serpent)...
Je prends congé de mes clients et part en cuisine : effectivement,il y avait un serpent en train de se faufiler entre les tuyaux d'eau de la plonge. Je le chope derrière la tête et j'ai demandé à mon jeune aide de cuisine de m'amener mes gants de moto,pas envie de me faire mordre n'ayant pas fini mes desserts et ma soirée.
"Prudent,le gars Rapido sort la bébête des tuyaux qui très vivement s'enroule autour de son bras et essaie de le broyer de ces puissants anneaux"..!
Là,je sors de la cuisine et détortillant le serpent de mon bras je le jette chez les voisins..! Ce combat entre l'homme et le reptile fut bref mais intense.
L'honnêteté spirituelle qui me guide m'oblige à vous avouer que ce féroce constrictor faisait au bas mot...55 cm...!!