on va retourner à l'âge de Pierre (54 ans) moi je veux bien soutenir l'écologie  mais seulement à condition que les piafs arrêtent de chier sur ma bagnole !!!

Au fait j'y pense , c'est quand même un comble que Meeke se soit fait licencier par un Pierre .

Bref ! Revenons à nos Michèles et à cette fabuleuse aventure qui se poursuit avec le passage de la première bosse au bout de 650 kilomètres dans la region de ...

La neige va s'inviter sur l'étape et que le classement risque d'être chamboulé par Raoul qui a l'air affûté,  ce dernier a déclaré au micro de notre envoyé spécial dont je ne devoilerai pas l'identité que ...

un succès populaire sans précédent, d'autant plus que Raoul, l'enfant du pays est au départ !

Les concurrents s'acheminent désormais vers le parc fermé de l'arrivée d'étape au milieu d'une liesse indescriptible et le tiercé provisoire (rappelons-le : Jojo le chimpanzé navigué par Rohrl - Armando Peirera - Mads Ostberg) plonge les pronostiqueurs dans un abîme de perplexité !

Les équipages de SOR enregistrent des performances en demi-teinte : Bertrand-Panizzi ont été confrontés à des ennuis de phonie dûs au cris stridents du copilote ("Freine plus tard, Putaing, freine plus tard, et n'oublie pas le donut au prochain carrefour") et pointent à la dix-huitième place. Meeke, dûment briefé, a réalisé une course sage. Mais dans son souci de bien faire, il s'est arrêté chaque fois qu'il apercevait une pierre et a de ce fait perdu un temps considérable : il figure ce soir à la vingt-deuxième place. Duval a visité quelques bas-côtés mais se montre serein : "Y a plus d'avant, y a plus d'arrière, mais l'auto n'a pas brûlé, c'est déjà ça ! Je fais confiance aux mécanos pour nous rendre une auto intacte demain et je vais leur apporter une caisse de Jupiler " : il est pour le moment cinquante-troisième.

En attendant, Max Mosley, le pilote de l'Aston-Martin Vantage qui ouvre la route en 00000 s'apprête à donner une petite sauterie costumée (des indiscrétions font penser que le thème serait une infirmerie du IIIème Reich) et a invité Michèle Mouton qui a décliné en ces termes : "Non, merci, Max, je n'ai pas la tête à la fête, je suis préoccupée par tous ces spectateurs mal placés que j'ai vus dans la spéciale, mais si demain...

j'ai pas envie d'rentrer toute seule , si demain , j'ai pas envie d'rentrer chez moi , j'irai où tu iras,  qu'importe l'endroit "

 Mais en attendant notre épopée se poursuit avec quelques fausses notes , Loeb qui pointe à la 25 ème place se plaint des reglages de la 208 pikes peak qui n'est pas trop adaptée à ce type d'épreuve et encore moins pour son copilote dont la place n'etait pas prévue dans l'auto à l'origine et qui doit naviguer sur les genoux de l'Alsacien NONUPLE CHAMPION DU MONDE  pour ceux qui ne le savent pas encore

, ce qui a fait dire à Daniel Elena ...

" Les genoux de Seb, c'est pas le confort pullman, mais ça fait moins mal au cul que les entonnoirs du Pérou !"

Quelques nouvelles des équipages : après sa mésaventure de l'ES 1, Andruet a repris un peu de temps dans la 2 et a désormais le scalp de Darniche en mire, Thérier tire monts et merveilles de sa nouvelle Alpine qu'il conduit d'une seule main et revient à grands pas sur Ostberg qui déclarait au point stop : "Le set-up de la C3 est désormais parfait, j'ai un bon feeling, tout va bien." La Fiesta de Duval est désormais réparée et fonctionne convenablement (François n'a fait qu'une petite touchette dans la 2), mais Meeke a arraché un demi-train sur une pierre qu'il n'avait pas vue : il repartira en rallye-2.

Quant à l'équipage Bertrand-Panizzi...

ont mis en avant un point du règlement qui permet, moyennant une pénalisation forfaitaire, de repartir sur une autre voiture dans la mesure où elle est moins puissante que celle initialement engagée.

Coup de théâtre dans l'ES3 : Jojo le chimpanzé et Rohrl, en tête depuis le départ ont dû se retirer, en panne de cacahuètes et de bananes ! Ils devraient repartir en rally-2 lors de la troisième étape, un avion ayant été spécialement affrété pour un aller-retour vers la Côte d'Ivoire afin de récupérer les pièces manquantes.

De son lit d'hôpital, Bryan Bouffier a déclaré : "J'aurais mieux fait de m'engager aux Mille et Une Bosses qu'à Ypres, mais ce qui est fait est fait !"

Pendant ce temps, Craig Breen et Yoann Bonato...

faire office de "juge de pet" car elle nous conduira tout droit dans le Périgord où un autre Peter , Solberg cette fois ci , devrait pouvoir tirer son epingle du jeux , ce secteur chronométré  lui etant taillé sur mesure pourrait le voir revenir au haut du classement , à condition bien entendu que son ...

Périgord ne soit pas noir au niveau des crevaisons ! Il a d'ailleurs dit : "Périgord, mouais, je ne suis pas équipé pour les truffes : j'aurais préféré un peu plus loin, du côté de Cahors, pour des vendanges précoces !" Vous l'aurez deviné, il y a de l'électricité dans l'air...

Dans la spéciale précédente, les derniers concurrents ont été surpris par la neige en plein mois de juin ! Mais pas le rusé Bernard Fiorentino, parfaitement chaussé de 1200 clous pyramidaux, qui prend la tête du classement Vétérans avec une confortable avance :

Au général, gros chamboulement : on s'achemine vers le retrait définitif de l'équipage Jojo-le Chimpanzé - Rohrl, les bananes rapportées de Côte d'Ivoire n'étant pas de l'espèce consommée par le pilote. Comme Pereira a enregistré plusieurs contre-performances inexpliquées (153ème, 128ème et 132ème dans les trois ES précédentes) que Mads, après un début en fanfare, est désormais rentré dans le rang, et que Thérier s'est foulé son poignet valide à la suite d'un retour de volant, on trouve un nouveau leader en la personne de...

François Delecour , ou plutôt François  Coupe au court après les nombreuses plaintes des riverains qui ont vu leurs jardins dévastés après son passage , juste derrière lui nous avons Stéphane  Sarrazin bien remonté cette fois ci malgré une ultime tentative de Romain Martel pour lui barrer la route vers la victoire d'étape,  c'est dans un mouchoir de poche que nous retrouvons ces 3 equipages avec pour compléter le trio Pascal Glaire qui est passé sous le nez de ses rivaux profitant d'une météo plus qu'humide, comme il l'a dit avant le depart à sa copilote " super , il pleut Corrinne" 

Pendant que les derniers equipages attendent toujours leur tour pour prendre le depart de la première speciale , c'est vers la quatrième étape que se dirigent ....

les ténors. Pas de chance pour Delecour, il s'agira sans doute pour commencer du Turini qui lui laisse de bien mauvais souvenirs. A l'assistance, on a remplacé les triangles de sa Sierra par des pièces de Ford Bronco, réputées plus résistantes mais "Coupe au Court" est néanmoins inquiet. Davantage d'espoir pour Sarrazin face à Martel, car le Turini est bien loin de Poitiers...

Les observateurs estiment de toute façon que les performances de Martel et Glaire sont un feu de paille dû aux conditions de route qui ont bien varié au fil des passages (dans un tweet, Alain Beauchef regrette d'ailleurs de ne pas s'être engagé) et qu'ils vont rétrograder, au profit notamment de...

Ils ne capituleront pas , certains temoins affirment même avoir vu des Ardechois se dresser sur leurs pattes arrière adoptant ainsi une position presque humaine , de là à dire que grace à cet événement nous allons peut être assister à la naissance de l'ardecho erectus il n'y a pas des kilomètres. 

Pendant ce temps là,  on nous annonce un énième chamboulement dans le top dix de l'epreuve après plusieurs crevaisons dues à des pierres placées dans les cordes par Penasse qui en est déjà à sa 9 ème réclamation pour demander des pénalités à l'encontre de ...

Sébastien Ogier, qui, je le rappelle, évolue sur une Trabant à moteur deux temps et qui enfume littéralement Paddon. Seb a balayé -comme d'hab'- l'objection d'un revers de main en déclarant : "Si le Kiwi voulait partir avant moi, l'avait qu'à être mieux classé au championnat !"

Dernière minute, nous apprenons que Delecour, en tête de l'épreuve, a...

dans une cour de ferme où se trouvait tout le staff Toyota de la grande époque réuni pour son banquet annuel : ils lui ont reparlé gentiment de cette histoire d'essence non-conforme au Monte Carlo et François a mis à profit ses talents de sportif pour s'enfuir à toutes jambes, laissant Doumé -qui n'était pour rien sur le coup- s'expliquer avec les mécanos en furie. Il s'en est sorti en plaidant : "Attendez, c'est vieux ça, ce que vous faites là, c'est dix fois trop tard, cent fois trop tard, mille fois trop tard !"

Didier Auriol, méconnaissable dans sa veste mi-poil de mouton du Larzac, mi-cuir de zébu de Madagascar, a pris la défense de Doumé et a calmé ses ex-mécaniciens en ces termes : "Non, les gars, ne vous y trompez pas...

le Doumé, il n'y est pour rien, il a été comme moi critiqué par François , il serait temps maintenant de passer à autre chose et de se concenterer sur ce rallye complètement inédit de par sa configuration"  

Pendant ce temps là,  les autos des catégories plus modestes se livrent une formidable bataille dans toutes les classes , notamment Benjamin Crabey qui améliore ses perf au fur et à mesure des speciales , sa 309 etant de plus en plus légère après avoir perdu l'échappement,  puis un cardan , un phare et tout un tas de pièces...