respect !
Dans une seconde vie, je veux être professeur de écoles 
Comme toujours, très beaux reportages PH 
Aujourd'hui, on va faire court, avec une semaine passée à Mayotte, à peine plus de deux heures d'avion de chez nous. Nous avons eu la chance d'y aller il y a une quinzaine d'années lorsque ce n'était pas le coupe-gorge que c'est devenu ! 
Aujourd'hui, ceux qui séjournent sur l'île hippocampe pour raison professionnelle nous racontent les cambriolages, les agressions, les vols avec violence quotidiens : bref, nous ne sommes pas près d'y remettre les pieds ! 
A l'époque, c'était un joli coin un peu endormi au cœur de la nature.
Un lagon immense aux eaux transparentes et profondes.
Des plages désertes, ici à l'îlot M'Tsamboro, à une demi-heure de zodiac.
Les femmes mahoraises s'enduisent le visage de poudre de santal pour se protéger du soleil et des moustiques.
Notre bungalow à N'Gouja, et devant la porte des lémuriens qui braconnent les fruits à pain et des roussettes.
Mais surtout, et c'était l'essentiel de notre intérêt pour ce séjour, les tortues vertes qui, vers minuit, venaient pondre sur la plage à trente mètres du bungalow avant de repartir à l'océan.
Et le jour, quelques pas, un masque, un tuba, et un petit jetable Kodak étanche pour aller nager avec elles.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. 
Le 28/09/2018 à 17:15, Zoréol a dit :En fouinant sur le net, je vous ai trouvé une petite vidéo de la grimpette sur les câbles de Half Dome :
Spectaculaire,très impressionnant...
J'ai fait un peu d'escalade "par chez moi" quand j'étais jeune mais depuis mes accidents et mes pertes de connaissances
je suis incapable de remonter sur une échelle très haute...
Donc plus pour moi ce genre de chose...!! 
il y a une heure, Rapido a dit :Spectaculaire, très impressionnant... Donc plus pour moi ce genre de chose...!!
T'inquiète, aujourd'hui, à 66 balais bien sonnés, nous serions déjà très éprouvés par l'éreintante marche d'approche et n'aurions sans doute pas les ressources et la lucidité suffisantes pour affronter les câbles en sécurité. 
Là, nous n'avions que 46 ans et nous étions déjà un peu le papy et la mamie parmi les autres "summiters" infiniment moins nombreux qu'aujourd'hui apparemment. Nous avions une sacrée condition physique alors, mais le soir, nous étions complètement rincés ! 
Ni Marianne ni moi n'avons de problèmes avec le vide mais certains endroits sont tout de même un peu inquiétants. Dans la partie la plus pentue, une vraie échelle de meunier, le gars qui progressait quatre mètres devant moi a fait un faux mouvement : la petite bouteille d'eau qu'il avait dans une latérale de son sac à dos est passée au-dessus de ma tête, a ricoché deux ou trois fois hors des câbles sur le rocher de plus en plus incliné puis a fait le grand plongeon vers la vallée, non pas 1000 mètres plus bas comme je l'ai écrit, mais 4800 ft, c'est à dire 1400 mètres, j'ai vérifié ! Je me suis dit : "Coco, si tu ne veux pas faire le même chemin, fais bien gaffe où tu mets tes pieds !" Une Japonaise était accompagnée d'un guide qui la vachait entre chaque pilier, mais nous n'avions ni baudards, ni longes : sans filet, comme la plupart des autres ! 
Du coup, l'avantage de ces petits reportages m'incite à plonger dans l'abondante documentation à notre portée aujourd'hui. Depuis des décennies que les câbles sont installés, il n'y a eu que huit accidents mortels, dont la moitié sur le rocher rendu glissant un jour de pluie. Et je me suis aperçu que depuis une dizaine d'années, les candidats doivent demander au Visitors Center un permis trois jours à l'avance, avec tirage au sort s'ils atteignent les 300. Nous n'aurions jamais eu le temps d'attendre cela : heureusement, rien de tout ça à l'époque !
Mali, Half Dome, on a bien fait d'en profiter quand on était jeunes, comme dit l'autre ! 
Notre seul regret : il y a quelques années, nous nous étions inscrits pour un trek en Mauritanie chez Nouvelles Frontières. Une agence sympa avec peu de participants sur les voyages un peu physiques, nous sommes allés au Népal, au Pérou, au Mali, en Thaïlande avec eux. Mais comme nous étions les deux seuls inscrits à l'approche de l'échéance, le trek a été annulé : dommage parce que la Mauritanie, à l'heure actuelle, hein, ouallou !
Le 30/09/2018 à 16:32, Zoréol a dit :Mayotte .......................................... A l'époque, c'était un joli coin un peu endormi au cœur de la nature.
C'était génial Mayotte,avant. J'y ai vécu un poil plus de 3 ans. En 2003 j'étais chef de cuisine au Caribou,à Mamoudzou.
Et j'ai connu le gérant du gîte de N'gouja. J'y suis allé en 2002 puis en 2004 avec Madame ma Mère.
Le lagon est exceptionnel,l'îlot de sable blanc était un endroit où j'allais souvent en bateau ou en jet.
Moya,sur petite terre,était également un endroit agréable. Ainsi que la cascade de Soulou.
Plein de souvenirs reviennent,merci Mr Zoréol..! 
Meuh il t'arrive bien d'en avoir du sable blanc sur ta terrasse ; il est plus froid, c'est tout ! 
Il y a 4 heures, Zoréol a dit :T'inquiète, aujourd'hui, à 66 balais bien sonnés, nous serions déjà très éprouvés par l'éreintante marche d'approche et n'aurions sans doute pas les ressources et la lucidité suffisantes pour affronter les câbles en sécurité.
Ni Marianne ni moi n'avons de problèmes avec le vide mais certains endroits sont tout de même un peu inquiétants. Dans la partie la plus pentue, une vraie échelle de meunier, le gars qui progressait quatre mètres devant moi a fait un faux mouvement : la petite bouteille d'eau qu'il avait dans une latérale de son sac à dos est passée au-dessus de ma tête, a ricoché deux ou trois fois hors des câbles sur le rocher de plus en plus incliné puis a fait le grand plongeon vers la vallée, non pas 1000 mètres plus bas comme je l'ai écrit, mais 4800 ft, c'est à dire 1400 mètres, j'ai vérifié ! Je me suis dit : "Coco, si tu ne veux pas faire le même chemin, fais bien gaffe où tu mets tes pieds !" Une Japonaise était accompagnée d'un guide qui la vachait entre chaque pilier, mais nous n'avions ni baudards, ni longes : sans filet, comme la plupart des autres !
Du coup, l'avantage de ces petits reportages m'incite à plonger dans l'abondante documentation à notre portée aujourd'hui. Depuis des décennies que les câbles sont installés, il n'y a eu que huit accidents mortels, dont la moitié sur le rocher rendu glissant un jour de pluie. Et je me suis aperçu que depuis une dizaine d'années, les candidats doivent demander au Visitors Center un permis trois jours à l'avance, avec tirage au sort s'ils atteignent les 300. Nous n'aurions jamais eu le temps d'attendre cela : heureusement, rien de tout ça à l'époque !
Mali, Half Dome, on a bien fait d'en profiter quand on était jeunes, comme dit l'autre !
Aulnay-sous-bois , la courneuve toussa , t'as jamais fait ?
Il y a 10 heures, Krystof a dit :Aulnay-sous-bois , la courneuve toussa , t'as jamais fait ?
Trop dangereux, mon fils !
Il y a 12 heures, Krystof a dit :Aulnay-sous-bois , la courneuve toussa , t'as jamais fait ?
Moi non plus,d'ailleurs... Et bien d'accord avec Zoréol,c'est bien trop dangereux..! 
Suite au vol d'un sac à dos,je n'ai malheureusement plus aucune photos de Mayotte,à part celle de la "Rapido's mobile"
prise à Musicale plage,vers Bandrélé.
Madagascar,j'ai pas mal de photos que je vous propose de découvrir en essayant de ne pas faire doublon avec
celles de Zoréol.
Antsirabe tout d'abord,ville des hauts plateaux située au sud d'Antananarivo,la capitale :
Les Thermes
Hôtel des thermes
le lac
Aire de lavage
à 50 mètres,la buanderie
place de l'hôtel de ville,le jour de la fête de l'indépendance (26 juin)
l'église d'Antsirabe
une survivante
four à brique,il y en a partout dans les environs...
hôtel Chinois,fabriqué avec la production locale
tri sélectif
Il y a 1 heure, Rapido a dit :hôtel Chinois,fabriqué avec la production locale
C'est marrant, nous avons dormi précisément dans celui-là en 2013, un autre voyage à Mada que je raconterai plus tard.
Il y a 3 heures, Zoréol a dit :C'est marrant, nous avons dormi précisément dans celui-là en 2013, un autre voyage à Mada que je raconterai plus tard.
J'ai vu il y a quelques temps une photo de cet hôtel prise de mémoire en 2016 :
les "espèces" de Sapins avaient bien poussé depuis 2009..!
Edit: nous y avons mangé...
il y a 33 minutes, Rapido a dit :les "espèces" de Sapins avaient bien poussé depuis 2009..!
Les araucarias ! 
L'Afrique du Sud, pas trop loin de chez nous, trois heures et demie d'avion...
Pour commencer, deux cartes postales de Rose Rigden : elle dessine sur le bush, ses animaux, ses touristes, j'ai trois de ses albums et c'est souvent à mourir de rire !
Juste une nuit à Jo'Burg, ville sans intérêt, et nous prenons le lendemain un avion pour aller dans une réserve privée du nord : une réserve privée, c'est comme un parc national, mais en plus luxueux au niveau de l'hôtellerie et notre chambre est très "Out of Africa". Revers de la médaille, on ne peut pas y circuler avec sa propre voiture et on doit partir avec un 4/4, un ranger et un pisteur !
Et évidemment, les Big Five : lorsque les safaris ne se faisaient pas avec un appareil photo mais avec un flingue , c'étaient les cinq trophées que tout chasseur tueur digne de ce nom se devait de ramener. 
Mais aussi des guépards, superbes bêtes de plus en plus rares...
Après trois jours dans cet endroit enchanteur -où après le repas, un ranger vous raccompagne à la porte de votre bungalow avec un gros fusil en main tout de même- on part directement au Cap : le petit aéroport de Phalaborwa est tout à fait dans le ton !
Et nous voici à Capetown, son Waterfront aux restaurants luxueux, mais aussi ses townships de la périphérie. 
Non loin de la ville, le Cap de Bonne Espérance et tout près de lui, la plage de Boulders où les manchots passent le temps comme ils peuvent !
Impossible d'aller au Cap sans monter à la Montagne de la Table. Comme il y a un téléphérique, nous décidons d'y aller... à pied par une bonne bavante de près de trois heures dans Platteklip Gorge : un peu masos !
Contrairement à une idée répandue, Bonne Espérance n'est pas le point le plus austral de l'Afrique : il faut aller au Cap des Aiguilles, 200 kilomètres à l'est. Vous aviez vu Marianne entre Southern Ocean et Indian Ocean en Australie, la voilà entre l'Atlantique et l'Indien !
Il y a 1 heure, Zoréol a dit :Les araucarias !
Merci Maître Bi-Papéach (sorry tout le monde,private joke)..!
Naturellement depuis notre arrivée à Cape Town nous sommes autonomes avec notre propre voiture. Un tour sur la route des vins, avec des paysages qui me rappellent mes garrigues montpelliéraines. L'un des centres viticoles s'appelle Franschhoek -le coin des Français-. Lorsque les Huguenots des Cévennes ont été chassés par la révocation de l'Edit de Nantes, beaucoup se sont réfugiés aux Pays-Bas, puis sont partis dans la région du Cap où ils ont apporté leur savoir-faire : bien entendu, aucun de leurs descendants ne parle un mot de notre langue, mais les domaines et les gens ont gardé des noms ben d'cheu nous (pensez à Giniel de Villiers, le pilote Sud Af' du Dakar).
Ensuite, la route des jardins. A Mossel Bay, le letter box tree : il paraît que les pirates se laissaient des messages dans le tronc creux de l'arbre.
Toujours sur la route des jardins, Knysna, rendue célèbre par l'épisode du car de l'équipe de France. 
Sur la plage, un petit requin aussi échoué que ladite équipe !
Et comme il y a longtemps que les jambes n'ont pas tourné, une marche de quelques heures sur la Storm River.
Nous nous enfonçons loin de la mer : dans le désert de Karoo, de nombreux élevages d'autruches. Même hors des parcs, il n'est pas rare de rencontrer des animaux sauvages, comme ces zèbres. Quant aux tortues, eh bien, elles passent le temps comme les manchots sur le bord de la route !
A une centaine de kilomètres de Port Elisabeth, le parc d'Addo, ses éléphants avec une scène touchante, mais aussi bien sûr toute la faune comme ces phacochères ou ce superbe koudou.