Retour à la compétition pour Giovanni Bernacchini ! Ainsi, celui qui avait navigué Gigi Galli et très longtemps Nasser Al Attiyah avant de terminer avec Bertelli puis Simone Tempestini et enfin Tamara Molinaro , nous revient aux cotés de Marco Bulacia Wilkinson qui pilotera une C3 R5 officielle en WRC2. Après tout il n'a que 47 ans et une énorme expérience du "Mundial". Cela sera un atout pour son jeune pilote dans le "Mundialito" 2020. A noter, pour les ceusses qui l'aurait oublié, qu'il est le fils d'Arnaldo (78 ans) navigateur "usine" Lancia à l'époque de la Fulvia 1600 HF. Son pilote était Amilcare Ballestrieri, le plus spectaculaire de l'armada Italienne (et un type hyper sympa !), ils avaient remportés ensemble le San Remo 1972, année magique pour la Fulvia.
Très bonne itw de Lappi ...
Quelques heures après l’annonce de sa signature chez M-Sport, aux côtés de Teemu Suninen et Gus Greensmith, le Finlandais était déjà en France pour les essais du Monte-Carlo. L’occasion d’évoquer avec lui l’évolution de sa situation ces dernières semaines et ses espoirs pour 2020.
Esapekka Lappi visera les avant-postes avec la Ford Fiesta - M-Sport. © DPPI / W. Marcon
Avant de parler de votre arrivée chez M-Sport, pouvons-nous revenir sur l’épisode Citroën ? Quelle a été votre première réaction quand vous avez appris que la marque se retirait du WRC ?
Je dois avouer que ça a été un choc. Il y a eu cette surprise et ensuite cette sensation pas très agréable de ne pas savoir ce qui allait se passer. J’ai vécu plusieurs jours à me demander ce que j’allais faire… et c’était très étrange comme sentiment.
Quelle a été votre réaction à la lecture du communiqué Citroën où il était indiqué que le team arrêtait faute de pilote pour viser le titre ? Ce n’était pas très valorisant pour vous…
C’est vrai. Cela semblait assez cruel. D’un autre côté, c’était assez réaliste. S’il y a beaucoup de pilotes compétitifs dans le championnat, à la fin cela fait trois saisons consécutives que nous retrouvons les trois mêmes à la lutte pour le sacre. Je ne suis pas encore prêt pour ça, j’en ai conscience. C’est sans doute pour cette raison que je ne l’ai pas trop mal pris.
Que retiendrez-vous de votre passage chez les Rouges ?
Nous avons connu des moments compliqués, notamment les six premiers mois, et j’espère que j’ai pu en retirer quelque chose. Quand rien ne fonctionnait pendant une manche, je pense que je n’avais pas spécialement les bonnes réactions ou la mentalité adaptée. Peut-être que dorénavant je saurais comment mieux réagir ? J’ai aussi appris de petites choses au contact de Sébastien (Ogier. Ndlr). Il s’agit de détails, mais ils aident à être plus compétitif. C’était vraiment intéressant de voir les conséquences importantes que cela pouvait avoir pendant un rallye. J’arrive chez M-Sport en ayant déjà couru avec deux autres WRC 2017 et cela fait partie de mon bagage, ce qui peut accélérer ma compréhension d’une nouvelle auto.
© DPPI / R. Thuillier
Est-ce que la fin brutale d’un programme comme celui-là ne peut pas aussi vous encourager à apprécier l’instant présent ?
J’espère réellement y parvenir ! J’ai toujours rêvé d’être dans la position où je suis aujourd’hui, à piloter les WRC les plus rapides jamais construites. Pourtant, quand ça ne fonctionne pas comme nous le souhaitons, à l’image de ce nous avons vécu en 2019, nous oublions d’en profiter ! Donc je vais vraiment essayer de m’en souvenir… et de savourer !
Avez-vous eu peur de ne pas trouver de solution pour courir en 2020 ?
Je ne parlerais pas de « peur ». J’ai tenté de donner un sens moins négatif à cette situation. Je me disais que si je ne pilotais plus, je passerais plus de temps avec ma famille. Je pense que c’est ce qui m’a permis de rester positif.
© DPPI / W. Marcon
Qu’auriez-vous fait de 2020 sans votre accord avec M-Sport ? Vous seriez-vous orienté vers du R5 ou des manches ponctuelles sur une WRC ?
Je ne peux pas répondre à cette question, car je n’avais absolument rien envisagé. Je n’avais tout simplement pas de plan B. Je n’ai aucune idée de ce que j’aurais pu faire.
Est-ce que c’est vous qui êtes entré en contact avec M-Sport ? Ou l’inverse ?
C’est M-Sport qui a effectué la démarche.
Cela a dû vous faire plaisir ?
C’était effectivement agréable de constater que Janne (Ferm, son copilote. Ndlr) et moi n’étions pas oubliés. C’était d’autant plus valorisant que la situation n’était vraiment pas facile avec très peu de baquets disponibles.
De l’extérieur, cela semblait évident que M-Sport et vous alliez collaborer. Est-ce que cela a été simple comme montage ?
Il n’y a pas eu de gros obstacles. Nous sommes rapidement parvenus à un accord. En fait, depuis le début du mois de décembre, le plan est clair entre M-Sport et moi.
Cela vous a donc permis de passer de bonnes fêtes ?
Ayant la certitude de disposer d’un baquet pour la saison 2020, j’ai effectivement pu apprécier cette période. Cela faisait six ans que je n’avais pas eu une coupure aussi longue à ce moment de l’année, et c’était vraiment agréable d’être à la maison et de consacrer tout ce temps à ma famille.
Avez-vous des inquiétudes concernant le fait que vous allez courir pour un team aux moyens moins importants que les deux autres ?
Nous avons pu voir récemment que, même si M-Sport est effectivement une équipe privée, elle reste très compétitive. Il y a des développements qui vont être introduits donc c’est intéressant de savoir que la voiture va encore progresser. Ce qui est certain, c’est que nous n’aurons pas la structure la plus rutilante du parc d’assistance et nous ne dormirons pas dans des hôtels 5 étoiles, mais en fin de compte, je me demande si nous en avons réellement besoin ! C’est sûr, c’est agréable, mais ce qui compte le plus, c’est d’avoir une machine qui soit performante et je pense que nous l’avons. Tout le reste, je considère que c’est… pour l’image.
© DPPI / W. Marcon
Est-ce qu’évoluer dans un effectif qui n’est pas directement soutenu par une marque peut vous permettre d’avoir moins la pression du résultat et d’être un peu plus égoïste ?
C’est complètement vrai. Il y a donc des bons et des mauvais côtés. Ce sera en effet possible de juste me concentrer sur ma course mais, au final, vous avez quand même besoin que l’équipe soit derrière vous et cela ne fait pas vraiment de différence s’il s’agit d’un team officiel ou de M-Sport.
Vous allez aussi être le plus expérimenté des trois ! Comment appréhendez-vous cette situation à même pas 30 ans ?
C’est très étrange ! Même si je pense que je manque encore d’expérience, je me retrouve dans la position d’être le plus vieux pilote finlandais avec un programme complet (Teemu Suninen 26 ans, et Kalle Rovanperä 20 ans, sont plus jeunes que Lappi. Ndlr). C’est un sentiment agréable d’apparaître dans cette position, mais j’espère surtout que je parviendrais à le démontrer.
Justement, qu’attendez-vous de 2020 ? Quels sont vos objectifs ?
Je veux surtout être régulier. Mon année 2019 ne l’a pas du tout été, donc j’aimerais corriger cela tout en tentant d’accrocher quelques bons résultats. Obtenir des places décentes permettra de bâtir une confiance qui pourrait rendre la prochaine saison plus facile.
Pensez-vous être capable de créer la surprise ?
Oui, je pense que nous pouvons créer la surprise !
Avez-vous déjà testé la voiture ?
J’ai pu parcourir plus d’une soixantaine de kilomètres sur la base d’essai permanente en Angleterre. Teemu Suninen avait effectué plusieurs baptêmes auparavant donc la route était très dégradée avec de grosses pierres… Ce n’était qu’une découverte, mais j’ai pu me faire une première idée et constater que la Fiesta est très maniable.
Est-ce que, pour vous, il faut surtout se focaliser sur 2021 ?
Si l’auto est performante, pourquoi est-ce que je partirais ailleurs ? Je ne suis pas quelqu’un qui recherche une place juste pour une année en espérant quelque chose de meilleur ensuite. Il s’agit d’un excellent team, d’une bonne voiture. C’est une opportunité. Cela peut être vraiment bien et il y a des options dans le contrat pour que cela ne se résume pas à une seule année. Il ne faut pas oublier que l’hybride arrive et il faudra voir quelle auto est la meilleure.
Publié le 12-01-2020 13:05
Il y a 6 heures, Rick a dit :
Je ne veux pas " Paul et Mickey " avec Zoreol , ce n'a jamais ėté mon intention et ce n'est pas le sens de mon propos , mais je trouve que Matton est inconscient quand il dit ' ''" vouloir maintenir les coûts " et surtout à cotė de la plaque avec son " en R5 +, les marques ne nous soutiendront plus " .
Le gonze y trouve qu'il y a du soutient ? Avec Citroen qui se barre, M-SPORT qui en parle , les Allemands qui ne veulent plus en entendre parler ? Et la seule marque qui fait semblant d'avoir un interet c'est SUBARU , mais pas avant 2022 et encore avec juste un proto en lever de rideau .
WILSON parle d'or lorsqu'il evoque la marche trop haute pour le WRC+ . Lui sait ce que cela veut dire de mettre le pied å l'etrier pour un jeune pilote. Et le coût de la chose, car cela ne va pas sans caisses pliėes, toussa.
On est sur une saison 2020 avec 2,5 constructeurs et le 0,5 qui a toutes les chances de foutre le camp d'ici 2 ans.
Je rejoins ton point de vue sur le sujet. Si tonton Wilson dit que ça commence à puer, il faudrait mieux s'interroger. Quand c'était Capito
Il y a 6 heures, Rick a dit :
Oh oui ! Parce que si cela reste en l'etat il est acquis par les organisateurs d'annuler le rallye ! Decision au weekend du Mte , ce qui pourrait faire 2 rallyes en moins avant meme le debut du championnat !
Annuler pourquoi ? Un Suède sans neige c'est l'équivalent des 1000 lacs non? À moins qu'à l'instar du Monte Carlo, la FIA dans son infinie sagesse n'autorise qu'un type de pneus ?
Normalement, la FIA impose les pneus neige en Suède. Du coup, ce sera rallye annulé car les clous vont labourer les pistes.
Exact , les Suedois sont trės å cheval sur la protection de la nature et les coûts engendrės par cette protection, donc la refection des routes faut pas y penser .
Et ils sont tout autant têtue a vouloir obligé les pneus neige a tout prix ? Ou ils sont capables d'autoriser les pneus terres de base pour évitez l'annulation de l'épreuve ?
Car sincèrement, un rallye de Suède sans neige c'est pas non plus dégueu ni catastrophique, certes c'est mieux si il y en as, mais au pire, ça nous ferait un Finlande bis, et je dirais pas non.
C'est pneus neige ou rien. Y'a déjà eu des annulations pour ça.
Par définition, la météo reste toujours incertaine. Donc ça impliquerait que le fournisseur se déplace avec des pneus clous, et autant de pneus terre voire plus si on considère qu'il peut fournir plusieurs duretés de gomme. Et ça, c'est inimaginable en terme de logistique, d'autant que cette année, Michelin ne fait même pas le déplacement en Suède.
Comme ils arrêtent le WRC, ils ont décidé de minimiser les coût de cette saison. Le transport des gommes pour la Suède est confié au transporteur Calberson.
De toute façon, le règlement particulier du rallye a dû sortir. Et les pneus préconisés pour le rallye y figurent...
Moi qui souhaite m'y rendre l'an prochain, j'hésite énormément. A moins, qu'ils ne décident de délocaliser.
Bon , alors y reste que 12 epreuves ! Problemes de crise economique en Argentine, incendies au Portugal, le Safari ben, c'est le Kenya et tremblement de terre au Japon....
...
T'as raison, quelle année de merde... vivement 2021
Au train où ça va , z'auront intérêt à assurer au Monte-Carlo, si ça se trouve c'est le dernier rallye de la saison
Il y a 13 heures, Rick a dit :Comme mentionné précédemment, la vision est différente du point de vue d'Yves Matton
La vraie révélation, c'est que Matton est capable d'avoir un point de vue
Pas de changement dans la déco chez Hyundai
y'a des subtilité mais c'est pas flagrants au premier regard , l'aero avant change un peu , la sortie centrale d'échappement , le " petit bout pointu remontant sur l'aile " disparaît , les optique intégrant les feux de circulation diurne , la prise d'air de toit bien plus fine , l'aileron a l'air un peu moins imposant .