PADDON VISE UN RETOUR EN 2020
Si Hayden Paddon devrait animer la catégorie WRC 2 Pro au Wales Rally GB (3-6 octobre), le Néo-Zélandais a indiqué que son objectif principal était de retrouver un volant en WRC pour la saison 2020.
Hayden Paddon et son copilote John Kennard s'apprêtent à retrouver le Championnat du Monde FIA des Rallyes pour la première fois depuis leur deuxième place acquise au Kennards Hire Rally Australia l'an dernier.
Leur retour était attendu lors du Neste Rally Finland en août dernier avant qu'un accident en essais ne les en privent.
La semaine prochaine, Hayden Paddon s'installera au volant d'une Ford Fiesta R5 de l'équipe M-Sport avant de retrouver la catégorie principale pour la dernière manche de la saison en Australie. Le Néo-Zélandais a toutefois affirmé que cette apparition tardive ne devrait pas être contraignante pour conclure un accord en vue de 2020.
« Nous devons faire des rallyes pour montrer de quoi nous sommes capables », a-t-il déclaré. « Certes, il n’y aura peut-être pas grand-chose à dire avant l'Australie, mais il y aura ensuite deux mois et demi avant la Suède. Démarrer un programme au Monte-Carlo est probablement un peu irréaliste, donc la Suède sera vraiment notre première opportunité pour 2020. Et nous y travaillons. »
Interrogé sur la concurrence en WRC 2 Pro qui l'attend en Grande-Bretagne avec notamment Kalle Rovanperä, Mads Østberg et son équipier Gus Greensmith, Haydon Paddon s'est montré philosophe.
« Aucune comparaison n’est pertinente. Je veux me concentrer sur mon propre travail au Pays de Galles et en Australie. Je veux m’assurer de faire du bon boulot en étant compétitif, mais c'est tout ce que je peux faire, qu’importe la concurrence. Bien sûr, l’opposition sera relevée sur ces deux rallyes, mais je me focalise sur ce que je peux faire. »
Après son retour avorté en Finlande, Hayden Paddon a affirmé qu'il se devait de retrouver une WRC dès cette saison.
« Je ne pouvais pas lâcher aussi facilement », a-t-il ajouté. « Cela fait douze mois que je n’ai pas piloté une WRC. Ce sera difficile en Australie, mais j’aime la compétition et je vais faire de mon mieux. Ce serait bien d’être près des cinq premiers, mais il y aura un peu de pression vu mes résultats là-bas. Depuis 2014, nous avons terminé sixièmes, cinquièmes, quatrièmes, troisièmes et deuxièmes. Il ne reste plus qu’une marche maintenant ! »
il y a 2 minutes, Krystof a dit :« Cela fait douze mois que je n’ai pas piloté une WRC. "
Pas tout à fait exact : il en a piloté une en Finlande, mais lors des essais seulement ! 
Bien entendu, c'était juste pour dire une petite connerie. 
Wales Rally GB | EVANS TARGETS PODIUM ON RALLYING RETURN
Le héros local, Elfyn Evans, a raté les trois manches précédentes du Championnat du monde des rallyes de cette année et vise la plus haute marche du podium pour son retour au jeu dans le Wales Rally GB de la semaine prochaine (du 3 au 6 octobre).Le Dolgellau, âgé de 30 ans, a fait un bon début d’année, approchant de la victoire en Corse avant de se blesser à la colonne vertébrale lors d’un atterrissage difficile lors de l’événement hors championnat de juillet en Estonie.«J'ai fini le rallye. J'ai ressenti une certaine douleur, mais ce n'est qu'après avoir rendu visite à un spécialiste à mon retour au Royaume-Uni que l'ampleur de la blessure a été révélée. Ils m'ont dit qu'il était conseillé de ne pas continuer à conduire de peur de faire empirer les choses », a expliqué Evans, naturellement frustré.Après 10 semaines d'absence, le Gallois a maintenant retrouvé la possibilité de revenir à temps pour son événement à domicile après avoir raté des manches en Finlande, en Allemagne et en Turquie, passant ainsi de la quatrième à la neuvième place du classement WRC."Je ne peux pas vous dire à quel point c'est bon d'être de retour", dit-il. «S'asseoir sur la touche a été un cauchemar, mais c'est chose faite maintenant et je suis seulement impatient. Et je suis vraiment fatigué d'être de retour dans la voiture à la maison.Ajoutant à son attente, le vainqueur du Wales Rally GB il y a deux ans possède une toute nouvelle Ford Fiesta WRC n ° 33 pour sa première sortie depuis sa quatrième place en Italie, cet été.
Yves Matton : « Avoir un championnat comportant au maximum 16 rendez-vous »
À l’occasion du Rallye de Turquie, le directeur des rallyes à la FIA nous a détaillé la complexité de dessiner les futurs calendriers WRC 2020 et 2021.
Yves Matton avec Jean Todt et Sébastien Loeb. © DPPI / F. Le Floch
Il avait été annoncé que le calendrier serait révélé très tôt cette saison. Il était attendu en juin… (il coupe)
Nous sommes en avance sur l’an passé (rire). Cela devrait se faire lors du prochain Conseil Mondial, le 4 octobre. Nous sommes si proches de ce rendez-vous que nous préférons suivre la procédure habituelle et le soumettre à ce Conseil.
Qu’est-ce qui a entraîné le retard de l’annonce ?
En juin, le Conseil Mondial nous a demandé de nous pencher sur un système de rotation des épreuves. Cela a rendu les choses plus difficiles. Nous sommes proches de la fin de cette étude. Cette idée vient du fait qu’il y a plus de rallyes de qualité répondant aux standards désirés que de places dans le calendrier. En ayant une vision sur le long terme, nous devions considérer comment introduire ces épreuves qui ont ce niveau.
Comment s’opérera ce système de rotation ? Est-ce que cela concernera seulement l’Allemagne et la Turquie qui semblaient en ballotage ?
Pas uniquement. Il est encore trop tôt pour en parler, mais il y avait des organisateurs intéressés par ce système pour différentes raisons. Il est certain que dans les décisions qui seront actées, l’importance du marché automobile sera prise en compte, comme c’est le cas avec l’Allemagne, mais cette épreuve possède aussi des points faibles et la mise en place de la rotation peut permettre aux épreuves de corriger ces manques dans le futur.
Cette rotation entrera-t-elle en vigueur l’an prochain ?
Oui.
[...]
Va-t-on rester à 14 manches ?
Pour le moment, il n’est pas possible d’aller au-delà de 14 manches. Les constructeurs présents n’en sont pas capables. Notre stratégie est d’avoir un championnat comportant au maximum 16 rendez-vous. Nous ne pourrons pas aller au-delà. Si, dans les années à venir, nous montons jusqu’à 16, il y en aura 8 en Europe et 8 hors Europe… mais pour le moment, nous n’avons pas la solution pour en disputer plus que 14.
Découvrez l'intégralité de l'interview d'Yves Matton, dans le n°2234 d'AUTOhebdo, toujours disponible en version numérique.
Publié le 25-09-2019 15:12
"Nous sommes en avance sur l’an passé (rire)"
Haha bah oui c'est trop drôle 
Estonien, Lituanien, Letton, Lapon, Finlandais, Norvégien, Suédois, Islandais et... Italien. 
LES PRÉTENDANTS : SÉBASTIEN OGIER
DANS LA DEUXIÈME PARTIE DE NOTRE SÉRIE PORTANT SUR LES TROIS DERNIERS PROTAGONISTES POUR LE TITRE MONDIAL, NOUS NOUS CONCENTRONS SUR LE PILOTE CITROËN RACING SÉBASTIEN OGIER.
En un seul mot : bonnes. Néanmoins, deux mots valent peut-être mieux qu’un seul, donc essayons avec : pas mal.
Il y a douze mois, le Français s'est rendu au Wales Rally GB en étant troisième à vingt-quatre points de la tête. Trois rallyes et un peu plus d'un mois plus tard, il quittait l'Australie en étant sacré avec une marge de dix-huit unités.
Sur papier, les chiffres parlent en sa faveur. Il a davantage d'expérience que ses adversaires sur le Wales Rally GB, le Rally RACC Catalunya - Rally de España et le Kennards Hire Rally Australia.
À lui seul, il en a pris trente fois le départ en tout, soit neuf de plus que Thierry Neuville et onze de plus que le leader Ott Tänak. De plus, il est le seul à s'être déjà imposé sur les trois épreuves. Sans une erreur dans un virage à gauche en Catalogne il y a quatre ans, Sébastien Ogier aurait même fait le coup du chapeau !
Un an plus tard, il en remportait deux des trois tout en terminant deuxième à Coffs Harbour.
L'année dernière, Sébastien Ogier l'a emporté au Pays de Galles avant de se contenter de la deuxième place derrière un Sébastien Loeb pigiste en Espagne, puis de conserver sa couronne en terminant cinquième aux antipodes.
Laissons de côté les statistiques qui appartiennent toutefois au passé.
Ott Tänak et Toyota forment aujourd'hui le duo à battre sur terre rapide, voire sur n'importe quel type de terre à l'exception des pistes rocailleuses et rocheuses turques.
Sébastien Ogier le sait. Tout comme il est également conscient que sa Citroën C3 WRC est de plus en plus rapide (probablement pas aussi vite qu’il le voudrait, certes) et qu'Esapekka Lappi l'a démontré en terminant deuxième en Finlande... Là où le Français, littéralement malade comme un chien, avait réussi à entrer dans le top cinq.
Plus nous avançons dans la saison, plus la science du rallye, la régularité et la capacité à piloter sous une pression énorme deviennent importantes. Sébastien Ogier a déjà démontré - à maintes reprises - qu'il possédait ces atouts... Et nous parlons d'un sextuple champion du monde.
Comme nous l’avons dit au début, quelles sont ses chances de remporter un septième titre consécutif dans trois rallyes ?
Pas mauvaises.
Ils viennent de la sortir en français 
https://www.wrc.com/un autre forum/wrc/news/september-2019/ogier-eyes/page/6688--12-12-.html