Spirit of vécu
Krystof
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Phénix
Posté le 03/12/2018 à 21:48:06

Désolé :ange:

 

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Poms
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Siri
Posté le 03/12/2018 à 22:12:34

Pas grave on va mettre ça sur "C'est la faute de l'informatique" :langue: 

Pour Zoréol Je disais donc je ne me souviens plus qu'elle année il me semble que c'était à un retour de ton rallye fétiche le Lozère, pour rester dans certaines galères tu avais passé la nuit dans ton adorable SR2, la raison ... je sais qu'il y avait AM ton ex toi et moi, mais j'ai quelques trous de mémoires (le Maroc peut être)

Mais une autre fois c'est moi qui avait passé une longue soirée dedans la aussi la mémoire me fait défaut

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Zoréol
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Posté le 04/12/2018 à 05:37:20

C'est vrai que le Lozère a souvent été galère, même sans Jean-Luc. En 80, je venais de refaire un lifting à ma Rallye 2 : elle était belle, non ? (ici au Rouergue, je n'ai pas de photo du Lozère)

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Mais elle n'aura terminé dans cette livrée que deux spéciales, une au Lozère, une au Rouergue, avant de décéder de mort subite. :bah:

Donc, Lozère 80, il pleut...

Dès le premier virage de l'ES2 une rotule casse et la roue avant gauche se couche sous l'auto. Heureusement, je viens à peine de mettre la seconde et la Rallye 2 s'arrête sans rien toucher. Il n'est même pas 8 heures du mat'. Mon épouse qui me copilote reste pour monter la garde, une bonne âme me rapatrie à Jalcreste pour que je récupère la 504 (je n'ai pas encore la 505) et je reviens relayer ma femme. Ce n'est pas tout, je suis en même temps correspondant Echappement chargé de l'article et je dois donc être impérativement à Mende pour voir les pilotes, attendre les résultats officiels et accessoirement récupérer la remorque. Mais Mende, c'est à cent bornes de routes de montagne au nord ! :bof:

Vers midi, je laisse de nouveau ma femme préposée au gardiennage de l'auto et je remonte vers l'arrivée du rallye pour voir les premiers concurrents qui en terminent. Puis, en attendant les résultats, j'attelle le plateau, c'est toujours ça de fait. Loi de Murphy, il y a un imbroglio pas possible et je ne récupère le classement officiel (pas d'Internet à l'époque et je n'ai pas de Fax) qu'après neuf heures du soir. Le temps de me retaper les cent bornes de nuit sous la pluie, de charger la Rallye 2 au tire-fort, on prend la route de Montpellier vers minuit. Mon épouse est en poste depuis 8 heures du matin !

Sur le plateau, j'ai d'excellents pneus cinq épaisseurs quasiment neufs et je n'ai jamais crevé (malgré les dizaines de milliers de kilomètres parcourus avec la remorque, je ne crèverai plus jamais par la suite). Sauf que nous sommes au Lozère ! :ange: Au bout de vingt bornes, crevaison sur le plateau. Il faut vider tout le coffre sous la pluie qui n'a jamais cessé pour sortir le rouleur qui est bien entendu au fond, changement de roue : la roue de secours est identique aux deux autres, pneu solide et en parfait état. Peu avant Quissac, nouvelle crevaison, il est deux heures du mat'. Là, plus de solution. Je mets le plateau sur la roue jockey, ma femme part dans la 504 avec la première roue crevée pour faire réparer dès l'ouverture. Je m'installe dans le confortable :D: baquet de l'auto de course juchée sur son transporteur et bonnet sur les yeux, j'essaie de me reposer. Heureusement, dans mon emploi du temps, je n'ai cours qu'à quatorze heures !

Vers dix heures, mon épouse revient avec la roue réparée et on rentre sans autre mésaventure à Montpellier où l'on arrive à midi. Je ne sais pas si mon activité en classe juste après a été très efficace ! :lol:

Et c'est vrai que la famille Pom's était avec nous. :jap:

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Poms
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Siri
Posté le 04/12/2018 à 16:37:22

Le Team Ecureuil

Toutes les écuries de l'époque avaient un nom qui était souvent lié au nom de la ville, du bar, ou du lieu où se tenait les réunions du club.
Voici une anecdote ou comment trouver un nom à notre écurie.
L'écurie n'avait pas encore de nom et des équipages étaient engagés aux divers rallyes de notre région. Jusqu'au Critérium des Cévennes 1977 où un de nos pilotes Christian Gelly avec Claude Vallent (Lucifer) un futur copilote de Zoréol, après une sortie de route assez surprenante, finissaient leur rallye perchés en haut d'un arbre.
Une peluche d'écureuil (son porte bonheur) était toujours accrochée à son arceau. La légende voulu que l'arbre soit un noisetier, hors dans nos Cévennes ce sont plutôt des châtaigniers.

Inutile de vous conter les réactions et dires des autres potes à la vue improbable de la situation. Il n'en fallut pas plus pour trouver la dénomination de l'écurie. Le "Team Écureuil" venait de naître

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RP14
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Posté le 04/12/2018 à 17:54:27

Je comprends mieux les efforts de Latvala, relayer par Meeke depuis 3-4 ans pour essayer de vous surpasser et de créer un team Aigles! :rire:

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Posté le 04/12/2018 à 18:13:28

AIGLE.png.b8291c70a295838f4d82bab448f5d7fd.png

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Poms
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Siri
Posté le 04/12/2018 à 18:50:08
Il y a 13 heures, Zoréol a dit :

C'est vrai que le Lozère a souvent été galère, même sans Jean-Luc. En 80, je venais de refaire un lifting à ma Rallye 2 : elle était belle, non ? (ici au Rouergue, je n'ai pas de photo du Lozère)

Non :rire:

 

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Posté le 04/12/2018 à 19:06:42
il y a 15 minutes, Poms a dit :

Non :rire:

 

141381705_80Rouergue-2.jpg.d86b11d21469a42eaa50d16ae1cc4c9e.jpg

Madame Pom's qui surveille son mari faisant sa gymnastique..!! :langue:

Bises AMP

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Posté le 04/12/2018 à 19:46:36

Et un marin barbu qui lui dit :

"Couillon, à droite la porte est ouverte..."

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Poms
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Siri
Posté le 05/12/2018 à 11:00:52
Il y a 15 heures, Armin a dit :

Et un marin barbu qui lui dit :

"Couillon, à droite la porte est ouverte..."

Oui mais pour cette course là j'étais pilote pas copilote (donc pas de cerveau) :rire:

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ALBI
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Posté le 05/12/2018 à 14:07:58

C'est la remarque qui m'est venue à l'esprit en lisant la réponse d'Armin... il est vrai que lui, , à ce qu'il me semble n'a pas été pilote.:lol:

Je suis dehors!!!

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Zoréol
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Posté le 05/12/2018 à 14:38:25

Quelques jours avant un Monte Carlo de la grande époque, grosse effervescence chez Simon. Evidemment, les autos ne sont pas prêtes (certaines ne sont même pas arceautées) et les clients sont venus mettre la main à la pâte en faisant les choses basiques sur leurs Kadett. C'est la foire d'empoigne : un gars perce un trou pour boulonner son arceau, quand il remet la main à la perceuse, elle n'est plus là, le petit camarade à cinq mètres de là l'a tirée par la rallonge. Bref, c'est la ruche car les vérifs approchent à grands pas.

Au milieu de tout cela, Edmond s'occupe de la mécanique "sérieuse" tout en passant d'une auto à l'autre pour donner un coup de main à l'un, un conseil à l'autre. De temps en temps, il sort chercher une pièce. C'est l'époque où il s'est installé dans une école désaffectée de Bourg St Andéol et les anciens cabinets des élèves servent de magasin de pièces détachées : des boîtes dans l'un, des triangles dans l'autre, des ponts dans le troisième.

Il rentre de la cour d'école où règne un froid glacial en tenant un chiffon devant lui : "Oh ! Le pauvre petit ! Il est tombé du nid ! Il est déjà tout recroquevillé ! C'est sûr, il va mourir si on le laisse là !" Malgré l'urgence du moment, tous s'arrêtent pour venir voir le pauvre petit oiseau. Et ils découvrent dans le chiffon... la bite à Simon !

Et le Vieux, en les regardant par dessus ses lunettes : "Ah Ah ! Je vous ai bien eus, hein, bande de nazes !"

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Posté le 05/12/2018 à 15:13:24
il y a 59 minutes, ALBI a dit :

C'est la remarque qui m'est venue à l'esprit en lisant la réponse d'Armin... il est vrai que lui, , à ce qu'il me semble n'a pas été pilote.:lol:

Je suis dehors!!!

Si, si, j'ai couru à Châteauneuf du Pape la Ronde des Griffons (si mes souvenirs sont bons) au volant de ma Toyota Celica GT en 84 ou 85...

Mais là, ce que Poms ne te dit pas, c'est qu'il récupérait la voiture de Zoréol qui était parti à l'hôpital :dent:

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ALBI
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Posté le 05/12/2018 à 18:10:13
Il y a 2 heures, Armin a dit :

Si, si, j'ai couru à Châteauneuf du Pape la Ronde des Griffons (si mes souvenirs sont bons) au volant de ma Toyota Celica GT en 84 ou 85...

Mais là, ce que Poms ne te dit pas, c'est qu'il récupérait la voiture de Zoréol qui était parti à l'hôpital :dent:

Ronde des Griffons 1985 :

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Alain

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Posté le 06/12/2018 à 09:15:19

Alain, toujours en première ligne :clindoeil:

C'était donc pas en 1985 !
Probablement avant...
Si vous avez des classements vous me trouverez facilement. Je suis dans les deux ou trois premiers... en partant d'en bas :w:

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Krystof
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Phénix
Posté le 06/12/2018 à 09:29:34

On retournera le document,  comme ça tu seras sur le podium :clindoeil:

Et comme disait Pierre,  l'important c'est de partir pisser .

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Zoréol
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Posté le 06/12/2018 à 15:43:57

En parlant de rallyes sur terre. Je cours mon premier rallye sur terre, en copilote (je n'en ferai d'ailleurs pas beaucoup, cinq me semble-t-il en tout et pour tout, toujours dans le baquet de droite). C'est aussi ma deuxième épreuve tout court après le baptême du feu de la Ronde de l'Hérault. Je suis donc bleusaille de chez bleusaille, surtout sur ce type de surface. Mon pilote est encore pire, c'est sa toute première course. Il s'agit de Roland : si vous voulez connaître la suite des (més)aventures de cet équipage et de cette même auto, rendez-vous page 4 de cette rubrique au Terre des Merveilles 79 ! :lol: De plus, il faut dire que les rallyes sur terre en étaient tout de même à leurs balbutiements chez nous : la preuve, les buggies Strakit constituaient une part non négligeable du plateau.

Après ce long préambule, place à la course, la Ronde de la Première Terre 1977.

Ça commence déjà avant l'épreuve. Deux jours plus tôt, la voiture n'est même pas arceautée. Comme mon pilote est né avec deux mains gauches, je m'y colle et, couché dans le coffre, je perce au-dessus de moi. Bing, une limaille dans l'œil, direct chez l'ophtalmo qui me la retire avec... un aimant et me gorge de collyre.

Ensuite, nous nous singularisons dès le parc fermé :D: !  En effet, sur la dizaine d'Ascona 19 SR présentes, la nôtre est la seule équipée de Michelin TB 15 prévus pour un usage sur asphalte, les autres étant montées en plus appropriés Michelin "Nora" ou "Cocottes". Et ce n'est pas tout ! On a de la peine à la voir au milieu de ses petites sœurs car elle doit être dix centimètres plus basse que les autres. Je me fais tout petit lorsque j'entends les commentaires ironiques des équipages habitués parce que j'ai vraiment la sensation que nous sommes les Laurel et Hardy de la course. Ils rigoleront moins dans les heures qui viennent, et par notre faute bien entendu ! :siffle2:

Ça continue lors du tour de reconnaissance effectué en convoi avec les autos de course. Il est tombé un orage et devant nous, un mur de glaise d'une cinquantaine de mètres que nos TB 15 ne nous permettent pas de gravir. Là, rassemblant mes saines lectures, je grimpe dans le coffre et, comme les coéquipiers de l'East African Safari, je saute, je pèse de tout mon poids -qui n'était pas bien élevé à l'époque- mais l'Ascona, en travers de butée en butée ne grimpe que cinq mètres à deux à l'heure. Les autres, coincés derrière, n'ont d'autre ressource que d'envoyer les coéquipiers nous pousser. Et naturellement, après que nous sommes arrivés au sommet, ils redescendent avec leurs combis décorées d'un seyant crépi rustique projeté par nos roues. 

Et c'est parti pour la course. Entretemps, le terrain a un peu séché et nous réussissons à monter sans trop de difficultés le raidillon redouté, mais c'est reculer pour mieux sauter. Dans un appel - contre-appel à la Vatanen dont il a le secret, mon pilote met la roue avant gauche sur le talus et, après avoir décrit une très esthétique parabole, nous voilà sur la tête en travers de l'étroit chemin. Comme c'est mon premier tonneau, je me détache sans avoir l'idée de me tenir au toit et la sanction vient immédiatement sous la forme d'un gigantesque coup de boule lorsque le poids de mon petit corps musclé me tasse les vertèbres cervicales :langue: . Bien entendu, nous obstruons totalement le chemin et il faut qu'une, puis deux, puis trois voitures s'arrêtent pour que les efforts conjugués des équipages remettent l'Opel sur les roues et dégagent le parcours. Ils nous bénissent, car à l'époque la notion de temps forfaitaire n'existe pas et les minutes qu'on leur a fait perdre, c'est pour leur pomme ! :bof:

Mais c'est pas fini. L'auto n'ayant pas de gros bobo, hormis un pare-brise fendu, nous repartons de plus belle. Un peu plus loin sur le plateau, un freinage de l'enfer de Dieu nous amène toutes roues bloquées à l'extrême bord d'un ravin : si le train avant est encore sur la piste, la calandre doit surplomber un trou d'une quarantaine de mètres. Pas ému, le Roland met la marche arrière et attaque de plus belle. Nous arrivons côté chemin de terre au sommet du Col Ste Anne (pour ceux qui connaissent la Ronde de la Durance asphalte) et nous devons descendre le col à fort pourcentage sur le goudron avant de reprendre d'autres chemins de terre. Que nous n'atteindrons jamais ! Car mon terrible champion du monde en devenir me ressort un nouveau freinage de l'enfer de Dieu qui se termine de face dans le rocher. Ce que je vois du capot qui ressemble à un toit de pagode chinoise et de l'énorme panache de vapeur d'eau qui émerge du pauvre radiateur explosé est éloquent. Je ferme le cahier et enlève mon casque lorsque le zigue, optimiste à tout crin, me questionne d'une petite voix pleine d'espoir : "Ah bon ! Tu crois qu'on ne va pas pouvoir repartir ?"

Beati pauperes spiritu ! :lol: :lol:

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Zoréol
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Posté le 07/12/2018 à 15:14:12

Puisqu'on est avec Roland... :ange:

Après les aventures picaresques de la Première Terre 77 et du Terre des Merveilles 79, je suis toujours copain avec lui, je suis un gars patient ! :D: Et, pas rancunier, je m'embarque au Tour de Corse 80 (nous remettrons d'ailleurs le couvert au TdC 81).

La vieille Ascona 19 SR a laissé place à une belle i 2000 :

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Pas de conclusion hâtive, je ne suis pas en train d'admirer le beau regard magnétique de mon pilote :lol: ! Comme ce doux poète n'a pas été fichu de brancher correctement sa phonie au départ, il entend épisodiquement mes notes au milieu d'une série de "Crrr... Crrr..." et j'essaie de remédier à la chose dans l'ES1. Ça commence bien, et de toute façon ça ne va pas tarder à s'arrêter, je raconterai cela plus tard. :bah:

Mais revenons une heure et quelque plus tôt. Au-dessus du pare-brise, est écrit "Ile de la Réunion". Il est d'une très ancienne famille créole mais il n'a aucune parenté corse : donc, pourquoi afficher un signe distinctif de l'Île de Beauté ? Ironie du sort, il habite aujourd'hui Avignon et moi sur son petit pays natal :Sourire:. Pour revenir à mon propos, un peu avant cette photo, nous sommes au départ du Casone, vitres ouvertes pour profiter du moment. Exactement à mon niveau, mais un mètre plus bas, podium oblige, une espèce de mégère, l'œil mauvais et la bave aux lèvres m'interpelle :

"Eh ! Tu aurais pas pu mettre la tête de Môôôôre, figure de cacistron ?" J'ignore la signification de ce dernier mot, mais j'imagine que ce n'est pas un compliment ! :langue:

"Pas de problème, Mémère, fais péter 1000 balles et pose ton autocollant !"

Et là, première enclenchée, on démarre : la furie qui continue à éructer un torrent d'imprécations en corse appartient déjà au passé. :w:

Non, mais c'est vrai, quoi ! A cette époque, chaque année, un fort contingent de pilotes corses venaient courir le Critérium des Cévennes : on ne leur demandait pas de mettre la croix du Languedoc sur leurs autos ! :non: :lol:

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Zoréol
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Posté le 07/12/2018 à 15:55:29

Comme le père Pom's se fait tirer l'oreille pour évoquer mon sens aigu du déblocage des situations tendues, je vais résumer brièvement les deux épisodes où il est en vedette et dont il parlait dans un message effacé pour cause de bug.

La spéléo d'abord. J'avais pratiqué de façon intensive lors de mon adolescence, mais en me mettant à courir, j'avais un peu mis la pédale douce de ce côté-là. Néanmoins, j'avais toujours le matos et faisais quelques sorties à la morte saison des rallyes. Régis était venu trois ou quatre fois et ça ne lui déplaisait pas. Là, nous sommes dans une grotte où il y a un pas un poil expo à effectuer au dessus d'un grand trou noir. Je passe comme une fleur mais mon Régis hésite un chouïa et tremblote un tantinet : de ce fait, il lâche le kit-bag qu'il tient à la main, lequel, avec un bruit amplifié par les résonances de ce milieu propice aux échos, ricoche une paire de fois avant de s'écraser six ou sept mètres plus bas. Voyant que le compère est encore plus hésitant : "Je vais essayer de descendre le récupérer, mais d'abord, faut que tu passes ! Et n'oublie pas que si tu te loupes, tu suivras le même chemin !" Y a pas à dire, ça a été le déblocage et il a franchi le pas "two fingers in the nose" avec l'énergie du désespoir. :D:

Et pour revenir à nos moutons, le Var 82 où il me copilotait. Il n'aimait pas trop les Roches Blanches. Faut dire que cette spéciale abandonnée depuis était un tout petit peu dangereuse sur une bonne partie car longeant un ravin particulièrement hostile et profond. Pour tout arranger, on se la cognait de nuit et sous une grosse pluie. En arrivant pas trop loin du C.H. de départ, j'entends mon loustic commencer à négocier un peu avant cette ES qu'il redoute :

" Bon, on est plutôt bien au classement (pardi, on va finir 2 au scratch derrière la Quattro de Kruger), tu pourrais peut-être assurer celle-là !

- Au contraire ! C'est là qu'on peut creuser les écarts ! Je vais attaquer comme une bête ! Et puis, j'm'en fous, le trou est de ton côté ! :w:"

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tartugue
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Posté le 07/12/2018 à 17:34:54
Il y a 1 heure, Zoréol a dit :

Comme le père Pom's se fait tirer l'oreille pour évoquer mon sens aigu du déblocage des situations tendues,

Pourtant, je l'interpelle !
 

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