Spirit of vécu
Rapido
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Maître queux
Posté le 26/11/2018 à 16:41:34
il y a 52 minutes, Krystof a dit :

 1968 est décidément une belle année 

Vive la classe :clindoeil:

Décidément,comme Mini-soeur "mangeuse de crayons"..! :Sourire:

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KC67
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Posté le 26/11/2018 à 16:55:54
il y a 13 minutes, Rapido a dit :

Décidément,comme Mini-soeur "mangeuse de crayons"..! :Sourire:

C'est forcément quelqu'un de bien alors     :o)

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Zoréol
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Posté le 27/11/2018 à 15:33:37

Je viens d'apprendre le décès de Pierre Barbaza, Barbenzinc pour tous ses potes du Groupe Hommell. :triste:

Un beau jour, l'équipe d'Echappement fait un comparatif des petites sportives (la 205 Rallye est la vedette, ça vous situe l'époque) et les correspondants régionaux sont conviés à l'essai sur les routes de l'Ardèche qui ont fait la renommée du Monte Carlo. Le soir, bien sûr, tout le monde (sauf un) se retrouve à la Remise où Yves nous a concocté un repas d'enfer. A l'heure où la bouteille habillée de paille tourne et où les cigares s'allument, Barbenzinc émet :

"Quand même, avec toutes les bornes qu'on s'est tapées dans la journée, XXX pourrait être avec nous, au lieu de se cogner encore cent kilomètres parce qu'il a un coup."

Réponse immédiate de Bifton (Fred Billet) :

" Oui, il a cent bornes de plus dans les bras, mais, à c't heure, y en a une qui a dix centimètres dans les fesses !

- Dix centimètres ? T'es dur avec lui !

- Oh, tu sais, XXX, c'est un mec qui ne s'engage jamais à fond !" :siffle2:

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KC67
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Posté le 27/11/2018 à 17:05:45
Il y a 1 heure, Zoréol a dit :

Je viens d'apprendre le décès de Pierre Barbaza, Barbenzinc pour tous ses potes du Groupe Hommell. :triste:

Un beau jour, l'équipe d'Echappement fait un comparatif des petites sportives (la 205 Rallye est la vedette, ça vous situe l'époque) et les correspondants régionaux sont conviés à l'essai sur les routes de l'Ardèche qui ont fait la renommée du Monte Carlo. Le soir, bien sûr, tout le monde (sauf un) se retrouve à la Remise où Yves nous a concocté un repas d'enfer. A l'heure où la bouteille entourée de paille tourne et où les cigares s'allument, Barbenzinc émet :

"Quand même, avec toutes les bornes qu'on s'est tapées dans la journée, XXX pourrait être avec nous, au lieu de se cogner encore cent kilomètres parce qu'il a un coup."

Réponse immédiate de Bifton (Fred Billet) :

" Oui, il a cent bornes de plus dans les bras, mais, à c't heure, y en a une qui a dix centimètres dans les fesses !

- Dix centimètres ? T'es dur avec lui !

- Oh, tu sais, XXX, c'est un mec qui ne s'engage jamais à fond !" :siffle2:

C'est d'ailleurs Barbenzinc qui est au volant de la 205 Rallye qui illustre l'article antémémoires d'Echappement du mois dernier.

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RP14
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Posté le 27/11/2018 à 19:28:34

Il y a 3 ans jour jour, c'était un vendredi 27 novembre, mon frère Laurent participait au rallye du Var, ici au départ de l'ES2.

Suite à un long arrêt de course, nous avions dû attendre pas loin de 1h30 avant de le voir prendre le départ de cette spéciale du côté de Bormes les Mimosas. Même s'il ne faisait pas bien chaud c'était un moment particulier de voir la 205 en action sur un rallye comme le Var!

P1010998.JPG

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Posté le 27/11/2018 à 20:53:38

Oh merde... Pierre, l'homme à l'écharpe blanche, qui était souvent avec Philippe Carle et Jean-Claude Lamorlette.

:triste:

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Remmcrae
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Posté le 27/11/2018 à 21:14:00

Super les anedoctes de ce topic!

 

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Posté le 27/11/2018 à 21:22:35

Je l'ai beaucoup côtoyé dans les années 90 lorsque les Panizzi roulaient en 309 GTI et par la suite.

Nous étions ensembles aux points stop, avec les Briquet, Billet, Gautier et Bridier...

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Posté le 27/11/2018 à 21:27:04

Un ami s'en est allé, je suis triste :triste:

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Rapido
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Maître queux
Posté le 28/11/2018 à 11:48:13

Je m'associe à votre tristesse,vous qui l'avez connu. Je ne l'ai "que" lu,mais que

de souvenirs en commun avons nous,du coup..! :triste:

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Poms
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Siri
Posté le 29/11/2018 à 09:39:31
Le 27/11/2018 à 23:28, RP14 a dit :

Il y a 3 ans jour jour, c'était un vendredi 27 novembre, mon frère Laurent participait au rallye du Var, ici au départ de l'ES2.

Suite à un long arrêt de course, nous avions dû attendre pas loin de 1h30 avant de le voir prendre le départ de cette spéciale du côté de Bormes les Mimosas. Même s'il ne faisait pas bien chaud c'était un moment particulier de voir la 205 en action sur un rallye comme le Var!

P1010998.JPG

1h30 qui nous avait fait partir de nuit et .... Sans longue portée. Mon pilote ne faisait que dire : "- j'y vois rien j'y vois rien" et bien sûr avant la fin de l'es une belle rampe de phares nous allume pleins feux, nous double et nous enfume. Gentil mon pilote pour ne pas le gêner dans sa maneuvre veut se mettre en code ... Et passe en phare.

Oh ! Tiens, me dit il avec une voix penaude, on y voit mieux hein ? ...

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Zoréol
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Posté le 29/11/2018 à 15:14:05

Cévennes 83. Montpellier est comme d'hab' en grands travaux et les équipages venant de lointains horizons s'y sont déjà perdus dans la semaine.

Alors, bien sûr, pour se rendre au prologue, il y a un road-book, mais deux précautions valant mieux qu'une, lorsque je descends du podium, je m'aperçois que les trois voitures partant devant moi sont sagement alignées au bord du trottoir. Pardi, ils attendent un concurrent immatriculé 34 qui les mènera sans aucun doute à bon port sans qu'ils se tracassent. Et voilà le sauveur : Mézigue ! :fier:

Ce qu'ils ignorent, c'est que je me suis aperçu en arrivant au parc que j'ai oublié mes gants chez moi. Pas grave, j'habite à deux kilomètres de la liaison, les temps impartis sont très larges, je ferai un petit crochet pour aller les récupérer à ma villa. Arrivé au rond-point du Terral, au lieu de filer tout droit vers Cournonterral, je tourne à gauche vers St Jean de Védas, impeccablement escorté de mes anges gardiens. Je m'arrête naturellement devant la maison et les gars médusés en font de même. Je grimpe quatre à quatre les marches et ressors trente secondes plus tard, les gants à la main.

"Messieurs, merci d'être venus me rendre visite à ma modeste demeure ! Maintenant on fait demi-tour et je vous emmène au prologue. Vous bilez pas, on a largement le temps !" :langue:

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tartugue
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Bon vivant
Posté le 29/11/2018 à 16:08:40

Et elle n'est pas floue du tout ! :lol:
 

Capture.JPG

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Zoréol
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Posté le 03/12/2018 à 15:31:48

Premier rallye encore, mais pas pour moi. 1987.

Le parrain de ma fille venait souvent participer à l'assistance. Même si ce n'était pas un pro de la mécanique, il donnait un coup de main pour trimballer les roues, mettre de l'essence. Il emmenait avec lui depuis une paire d'années un petit couple de ses amis de Toulouse : lui était ingénieur, s'était pris au jeu et adorait le milieu. Visiblement, il mourait d'envie d'en faire au moins un. Je demande à Jean-Luc s'il accepterait de laisser sa place pour un rallye à ce gars dévoué. Aucun problème, il me dit qu'il se passera du Lozère qu'il n'affectionne pas particulièrement et s'occupera de l'assistance. Pas l'idéal pour un débutant : c'est rapide, bosselé et assez dangereux, mais bon, je connais bien, je l'ai déjà couru huit ou neuf fois, et là ou ailleurs, hein !

Lorsque je lui propose de faire avec moi le rallye, Christophe saute au plafond de joie et s'empresse de prendre sa licence. Les recos se passent bien, il se débrouille comme un chef pour les notes. Quant aux pointages, cet ingénieur en a compris les subtilités en une minute. Et nous voilà au départ de Mende dès potron-minet pour la longue liaison vers l'ES 1 : licence toute neuve, combi et casque de Jean-Luc, nous sommes parés.

Mais quand nous arrivons dans la file de départ du Collet de Dèze, je vois du coin de l'œil que mon loustic tremble comme une feuille. Ses genoux claquent comme des castagnettes, ses mains sont agitées dans tous les sens et les notes doivent être illisibles tant le cahier frétille. Et ça s'amplifie encore lorsqu'il voit l'auto de devant démarrer et que nous sommes sur la ligne avec plus rien que la spéciale prête à nous happer ! :langue:

Ayant toujours été doué pour débloquer les situations tendues :D:, à trente secondes je lui donne une bonne tape sur la cuisse : "Regarde comme c'est beau, le soleil qui se lève ! Belle journée pour mourir, non ? :lol: :lol: :lol:"

La course se déroulera fort bien avec la victoire de classe. Deux ans après, recruté par des chasseurs de têtes, il est parti vivre et bosser aux USA, à Minneapolis et au cours d'un voyage, nous passons une semaine chez lui. Dès que j'entre dans son luxueux appartement de fonction, je remarque, bien en évidence sur une étagère de la bibliothèque qui leur est exclusivement consacrée une photo de la Samba, la plaque du Lozère et la coupe qu'il a pris soin d'emmener avec lui vers ces horizons lointains ! :Sourire:

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Zoréol
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Posté le 03/12/2018 à 15:40:03

Bon, je laisserai à Pom's le soin de vous parler de mon art confirmé à débloquer les situations tendues dans les Roches Blanches et en spéléo puisqu'il était aux premières loges dans les deux cas. :ange:

Et je reviens au Lozère. Je vous ai dit que Jean-Luc appréciait très modérément ce rallye pourtant superbe. Il y avait de quoi, il n'y avait connu que des galères lors des éditions qu'il avait disputées avant de rouler sa bosse avec moi. Le point d'orgue a été ce beau (!) jour où il s'est embarqué avec un quidam qu'il ne connaissait pas. A un moment, l'autre qui avait du mal à avancer en a eu marre et a décidé de s'arrêter là alors que l'auto tournait convenablement. A son assistance, il a laissé mon Jean-Luc en plan, a embarqué à sa place sa blonde dans la Rallye 3 et lui a dit : "Récupère ta plaque et bye !" Le Jean-Luc s'est retrouvé tout seul comme un c... avec sa plaque à la main au col de Jalcreste, attendant la bonne âme qui le ramènerait chez lui. Sympa, non ? :non:

Le début de notre longue cohabitation s'est justement effectué au Lozère avec la Rallye 2 en 83. Ça n'a pas raté : il pleuvait à seaux, nous marchions bien, mais dès l'ES 3, les roues ont patiné sur une grosse coulée d'eau et en reprenant une relative adhérence sur du "simplement mouillé" le différentiel a cassé net, nous laissant irrémédiablement en carafe. Nous étions à l'opposé de l'assistance sur un parcours long et où les coupes sont rares : providentiellement, Gérard Authebon était là en spectateur et a immédiatement décidé de nous rapatrier pour que nous récupérions la remorque. :jap: Et une galère de plus ! En 84, je ne sais plus pourquoi, nous n'étions pas au départ.

Et nous voilà en 85 avec la Samba. Pendant les reconnaissances, lui d'ordinaire si passionné et enclin à la déconnade est d'humeur mitigée : "Qu'est-ce qui va m'arriver encore sur ce p... de rallye ?" Cette année-là, le découpage inaugurait une courte première étape de deux ES très rapides le samedi après-midi sur les hauteurs de Mende. Et boum ! Sur la ligne d'arrivée de la 2, l'alternateur explose, chose assez courante sur les Samba. Il ne reste que deux kilomètres de liaison tout en descente pour l'assistance, j'y vais en roue libre pour abandonner puisque je n'ai pas la pièce dans ma caisse d'assistance. Le Jean-Luc : "Et ça continue, on vient à peine de partir que c'est déjà fini !" Thierry Messy fait son assistance à vingt mètres de là : à tout hasard, je lui demande s'il a un alternateur, il plonge dans son fourgon et me tend la pièce que je m'empresse de monter ! Je consacrerai plus tard un chapitre à Thierry, un type extra avec un sens de la sportivité rare, il en vaut bien la peine. :jap: :jap:

Le dimanche, nous entreprenons une lutte de chiffonniers avec Thierry, l'écart ne dépassant jamais dix secondes. Bien sûr, en comparant nos temps, nous repartons tous les deux dans la suivante en remettant du charbon et j'ai rarement autant attaqué de ma vie. Dans le dernier tour, Jean-Luc commente à chaque liaison : "Plus que 3 ES... plus que 2 ES... c'est sûr, à ce rythme-là, ou bien on va se prendre le moteur dans la tronche, ou bien on va se mettre au trou : essaie de sortir de ton côté, hein ! N'oublions pas qu'on est au Lozère et ça ne peut pas bien se terminer !" Y a pas à dire, ce jour-là, mon copipote avait l'art de motiver et rassurer son pilote ! :langue:

Enfin, Jalcreste, l'arrivée de la dernière. Nous comparons nos temps avec Thierry : au bout des 200 bornes de chronos, nous sommes devant de 16" (rapide calcul, 8 centièmes au kil' :eek:) ! Et nous repartons sur la longue liaison vers Mende : "Tu vois, on finit, et en plus on est devant, tu as vaincu la malédiction !" Et l'autre, avec la mine de clown triste de Pierre Desproges : "Attends, il reste 80 bornes de routier, avec ce que tu lui as mis dans la tête, on peut encore avoir un problème !" Mais c'est que, maintenant que l'adrénaline s'est dissipée, il commence à me foutre les chocottes, ce con ! Du coup, j'écoute tous les bruits, la petite Samba tourne à son habitude comme une horloge mais je parcours les derniers kilomètres en serrant les fesses ! :bof: Et puis, délivrance, le podium et le parc fermé du Foirail : plus rien ne peut nous arriver. 

Ouf !, on respire un bon coup, on se détend, et on va atteler la remorque laissée avec ses petites sœurs dans le grand pré derrière. Nos femmes sortent le pique-nique, un petit jaunet et on casse la croûte en attendant les résultats officiels et la remise des prix. Pendant ce temps-là, ma fille Stéphanie et son fils Cyril (ils sont presque jumeaux, ils ont trois jours d'écart et cinq ans à cette époque) grimpent sur la remorque, se poursuivent, sautent. On leur a dit dix fois d'arrêter, mais c'est trop marrant pour eux ! Jusqu'au moment inéluctable d'un grand cri suivi de hurlements : Cyril émerge de sous le plateau, le visage en sang, il s'est explosé une arcade sur un longeron. Je dételle en vitesse, sa mère l'enveloppe dans une serviette qui se teinte immédiatement de rouge et plein pot vers les urgences où le courageux petit bonhomme se fera recoudre sans une larme. Je l'ai encore vu en juillet dernier : un bel homme sportif (il est moniteur de tennis et pratique les courses de trail en montagne) de 38 ans, mais avec toujours cette cicatrice sur le front.

La malédiction du Lozère, quoi ! :bah:

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Zoréol
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Posté le 03/12/2018 à 15:43:02

Allez, Pom's, raconte-nous les Roches Blanches et la spéléo, je meurs d'envie de revivre ça ! :lol:

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ALBI
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Memoire absolue
Posté le 03/12/2018 à 19:02:40

Régis...Régis... les Roches Blanches s'il te plait !

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Poms
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Siri
Posté le 03/12/2018 à 21:18:58

Pour les roches blanches il va falloir que je joue de ma mémoire, mais je vous prépare ça.

Pour la spéléo c'est plus facile je l'avais déjà écrit mais pour vous faire languir je vais d'abord vous faire la deuxième partie de mon premier rallye ! :lol:

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Siri
Posté le 03/12/2018 à 21:23:12

Mon 1er rallye 
2ème partie

1ère spéciale je ne m’en sors je pense pas trop mal dans mon nouveau rôle de copilote. Lire les notes n’est pas trop difficile quand on les envoie au bon moment tout va bien et puis finalement l’angoisse, les appréhensions du début disparaissent dans les premiers mètres de la compétition.
Tellement bien que dans la 2ème spéciale du même tour, j’annonce un «long gauche à fond, soulagé et 250 m ». Mon pilote écoutant religieusement mes dires, au milieu du virage lève légèrement le pied, la voiture glisse des 4 roues, nous sortons style "Champion du monde" de ce superbe virage. Me sentant des ailes de grand coéquipier, dans la ligne droite, je me hasarde a lui dire, : 
- A mon avis il passe complètement à fond. !!!!!!   
Deuxième tour je lui annonce ce fameux gauche en rajoutant 
- c’est le gauche qui je pense passe a fond. En lui annonçant quand même 
-  long gauche à fond, soulagé et 250 m. 
Que nenni mon beau frère de pilote lève encore légèrement le pied. La voiture dans une belle glissade se projette dans les 250 m qui suivent. Mais mon intervention trottine dans sa tête, pas trop bavard habituellement, me sort d'une traite et dans une grande tirade :
- tu crois ??
- ben oui ... heu enfin je pense ! je lui réponds.
3 ème et dernier tour, notre fameux virage, je prépare et dicte ma note, lui lançant en premier c’est « Nôtre Gauche ! ». Et là le pied soudé il y rentre dedans, la route était assez large à cet endroit bien pris à la corde aucune erreur de pilotage, la voiture des 4 fers glissait vers l’extérieur, mais un poil plus vite que d’habitude. Si bien que le bord de la route avec lequel nous furetions les tours d’avant, passa sous mes roues, la caisse, ses roues, nous étions dans le fossé heureusement peu profond, nous rebondissions comme des cabris, un tour gratuit genre foire du trône. 
Le pied toujours scotché sur la planche, mon beau frère, se démena comme un beau diable pour revenir sur la route, en jouant de toute sa dextérité au volant et déjouant les pièges de ce fossé glissant, qui, heureusement pour nous, n’avait pas de chemin de traverse. Vous savez le petit pont qui arrête net tous les espoirs de victoire !   
Ouf le bitume est revenu sous nos roues !! quel bonheur de revoir si rapidement le long bandeau noir !!
En prenant une bonne respiration et avalant ma salive après cette grosse chaleur je lui dis :
- On laissera « soulagé » pour l’an prochain !! hein ?
Son seul mot fut
- Con--rd !!!
Épilogue : Le gros mot était sous le choc, il n'a eu aucune suite, nous sommes restés "Beaux Frères", je l'ai encore copiloté plusieurs fois.
Inutile de vous dire que çà m’a servi de leçon, maintenant je laisse aux pilotes le soin d’évaluer leurs virages …
mais finalement, si on réfléchi bien, je n’avais pas tort, il passait bien à fond celui là, puisque nous l'avons fait… qui à dit "Conn ... ?"

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Poms
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Siri
Posté le 03/12/2018 à 21:45:01

Bizarre il y a plusieurs posts que j'ai écrit qui ont disparu, comme celui ou je dis :
"Ayant toujours été doué pour débloquer les situations tendues :D:,
Comme les roches blanches ou la spéléo" 

ou un truc que j'avais noté du Lozère avec PH
puis j'avais corrigé des fautes sur un texte qui réapparaissent

Hou hou les administrateurs que se passe t'il ?

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