Bonne idée en tout cas 

Il y a 12 heures, Armin a dit :

avec mon pilote de l'époque, Jean-Michel Blanchi...

Au RMC 1981, chez Publimmo, c'était le plus chaud pilote de fourgon, JMB 

Il y a 13 heures, Armin a dit :

Je confirme que c'était bien lui !

Serais-tu sur une de ces tofs ?

Tata et la Ford Anglia

Je ne sais pas pourquoi, la Lozère était devenu un des pays d'accueil des Ford Anglia. À l'époque (fin des années 60, début 70) il y en avait beaucoup d'ailleurs le champion du monde des slaloms lozérien faisait merveille avec cette auto là en écumant tous les podiums.
Ma tante, lozérienne elle aussi possédait cette surprenante auto, dont la finition du toit coupé à la serpe, n'était pas, pour moi, des plus heureuses.
Parlant de ma passion pour la course automobile, Ma très chère tante tout feux tout flammes, se ventait de ne jamais se faire doubler quand elle était au volant de sa petite Anglia, en me faisant comprendre que les as du volant étaient loins de valoir son coup de volant !
Alors prenant mon courage à deux mains je décidais de l'accompagner dans sa prochaine course ... alimentaire dans une supérette se trouvant dans le village voisin !
Ce fut 10 km d'horreurs, de frayeurs, d’inconsciences. 10 km dont je me souviendrais toute ma vie. Affublée d'un moteur d'un litre de cylindrée et d'une puissance Din qui devaient se rapprocher de sa puissance administrative, Tata le pied au plancher parcourait les 10 km à la vitesse supersonique des 30 km/h.
Mais Tata avait raison ! malgré une bonne circulation nous ne nous sommes jamais fait doubler. ... dès qu'une voitures se rapprochait de nous instantanément la petite Anglia se déportait complètement à gauche. ! A l'arrivée d'un virage un grand coup de volant pour nous remettre à droite. Tata qui n'avait pas bouche cousue en profitait pour injurier de tous les noms d'oiseaux à la "Capitaine Haddock" le malheureux qui avait le malheur d'appuyer sur son klaxon.
L'arrivée à la supérette fut dans le même acabit. Sans relâcher l'accélérateur elle s’engouffra, klaxon bloqué, dans le parking, en évitant ... non ! tout le monde l'évitait. Et c'est dans une indescriptible manœuvre extraterrestre, dont le trottoir se souviendra longtemps qu'on se gara.
Alors ? me dit elle en se tournant vers moi ... Je n'ai jamais pu répondre.
Ma seule chance ce jour là était que mon oncle possédait une librairie juste à côté, et comme par hasard j'eu l'envie soudaine de lire toute cette fin d’après-midi et de rentrer avec lui.
J'étais jeune et pas bien grand à l'époque, mais dans l'auto si j'avais pu ressembler à un Minimoy, ça m'aurait bien arrangé.
 

Rallye de l'Exil 1982.

Le coup qui arrive souvent sur les Rallye 2 ne m'avait pas encore atteint, mais là, c'est fait ! Un gravier bien goudronné vient se coller sur l'un des Weber, gardant l'accélérateur ouvert en grand et je tape le parapet. Roue avant gauche bien ouverte, pas assez pour m'empêcher de sortir de la spéciale, l'arrivée est proche, mais suffisamment pour que ce soit l'abandon. J'ai laissé la remorque sur le parking de l'hôtel qui se trouve en plein sur le parcours de liaison, ma femme vient me rejoindre, on attelle et on charge.

A ce moment, un équipage de mon écurie qui roule loin derrière sur une petite 104 passe, voit l'auto sur le plateau et s'arrête pour venir aux nouvelles. Je leur explique en trois mots et ils repartent pointer. Seulement, ils n'ont pas fait cent mètres que je m'aperçois que le coéquipier a posé le carnet de route sur le garde-boue de la remorque et qu'il l'a oublié !

Je dételle précipitamment la 505 pour leur apporter le précieux document, mais ils se sont déjà rendu compte de la bévue et reviennent en vitesse. Le coéquipier a ouvert sa porte et il est debout sur le bas de caisse. Pas de bol, le pilote donne un coup de volant à gauche en même temps qu'il tire le frein à main. Nicolas, le fautif, est mis sur orbite un court instant, puis la dure loi de la gravité le rappelle à elle. Après une gracieuse courbe ascendante puis descendante, il se retrouve sur le postérieur et, l'inertie aidant, traverse la moitié du parking sur cette partie de son anatomie. Sa belle combi Linea Sport et son slip ne résistent pas à l'opération et quand il se relève, c'est pour exposer ses fesses sanguinolentes. A l'assistance, une bonne âme féminine lui retirera les gravillons à la pince à épiler en arrosant vigoureusement d'antiseptique, mais le reste de la journée sera difficile pour lui. Le plus drôle, c'est d'imaginer la tête des autres équipages quand ils le voyaient aller pointer cul nu ! 

Y a pas à dire, le rallye est un sport dangereux. 

Il aurait tout compris 

Le 17/09/2018 à 17:00, Zoréol a dit :

Rallye de l'Exil 1982.

Le coup qui arrive souvent sur les Rallye 2 ne m'avait pas encore atteint, mais là, c'est fait ! Un gravier bien goudronné vient se coller sur l'un des Weber, gardant l'accélérateur ouvert en grand et je tape le parapet. Roue avant gauche bien ouverte, pas assez pour m'empêcher de sortir de la spéciale, l'arrivée est proche, mais suffisamment pour que ce soit l'abandon. J'ai laissé la remorque sur le parking de l'hôtel qui se trouve en plein sur le parcours de liaison, ma femme vient me rejoindre, on attelle et on charge.

A ce moment, un équipage de mon écurie qui roule loin derrière sur une petite 104 passe, voit l'auto sur le plateau et s'arrête pour venir aux nouvelles. Je leur explique en trois mots et ils repartent pointer. Seulement, ils n'ont pas fait cent mètres que je m'aperçois que le coéquipier a posé le carnet de route sur le garde-boue de la remorque et qu'il l'a oublié !

Je dételle précipitamment la 505 pour leur apporter le précieux document, mais ils se sont déjà rendu compte de la bévue et reviennent en vitesse. Le coéquipier a ouvert sa porte et il est debout sur le bas de caisse. Pas de bol, le pilote donne un coup de volant à gauche en même temps qu'il tire le frein à main. Nicolas, le fautif, est mis sur orbite un court instant, puis la dure loi de la gravité le rappelle à elle. Après une gracieuse courbe ascendante puis descendante, il se retrouve sur le postérieur et, l'inertie aidant, traverse la moitié du parking sur cette partie de son anatomie. Sa belle combi Linea Sport et son slip ne résistent pas à l'opération et quand il se relève, c'est pour exposer ses fesses sanguinolentes. A l'assistance, une bonne âme féminine lui retirera les gravillons à la pince à épiler en arrosant vigoureusement d'antiseptique, mais le reste de la journée sera difficile pour lui. Le plus drôle, c'est d'imaginer la tête des autres équipages quand ils le voyaient aller pointer cul nu ! 

Y a pas à dire, le rallye est un sport dangereux. 

je crois bien connaitre le propriétaire de la combinaison, et la main manipulatrice (Radio je précise ) qui lui retira les graviers 

Rallye des MP

Quand l'aube arrive sur un décor de pierre de garrigues, de colline sèche, que la brume se dissipe au-dessus des bosquets de Provence, qu’une légère poussière nous envahie par un vent tourbillonnaire. Quand le soleil se lève à l’horizon on ne distingue plus que ... (Revenons à la dure réalité)……….. des silhouettes de char démolis et du fils de fer barbelés, des routes défoncées et des maisons en ruines, des gués infranchissables et cette Put..g de poussière qui vole et qui rentre partout !!!!.............. oui nous sommes bien a Canjuers haut lieu des Mille Pistes !!!! (soupirs) Toute une poésie
Nous allions chaque année voir le rallye des mille pistes, qui se situait dans ce fameux camp. Sachant que nous n’étions pas autorisés à nous trouver là, nous passions par des chemins détournés, que seuls, les anciens de ce camp pouvaient connaître. Nous rentrions en catimini vers les 3, 4 heures du matin et nous cachions ainsi que nos tentes derrière des fourrés non visibles de la piste, puisque nous décidions d’y passer les 3 jours du rallye.
Loin de tout nous avions pris toutes les dispositions nourritures et eaux pour boire, tant pis pour les bains on attendra de rentrer, prêt pour passer ce merveilleux WE.
Nous étions donc une bonne douzaine à attendre que les premières voitures arrivent.
A un quart d’heure du départ, la vue de la poussière au loin, qui se soulevait du sol, nous indiquait qu’il commençait à se passer quelque chose. Effectivement un vrombissement et une masse noire venait vers nous mais pas sur la piste …………….. en l’air, un hélicoptère de l’armée faisait un vol direct dans notre direction. Celui-ci se posa à 30 mètres de nous, un gros gradé certainement (il avait beaucoup de ^ sur ses manches) d’un pas décidé arrive à notre rencontre.
Apparemment pas content du tout et rouge de colère comme si il avait mangé des piments bien fort, nous ordonne de plier les tentes, mais comme le départ allait être donné, qu’il ne pouvait plus nous demander de partir, nous demande de nous planquer, pour ne pas être filmé par les caméras qui sont sur les hélicos de la Télé.
Son dernier mot à été avant de repartir, et pas de connerie sinon je vous fais évacuer sur le champ à grand coup de pompe dans le. …bip…. bien placée.
Nous obéissons, un ordre et un ordre, mais nous lui demandons quand même comment savait-il que nous étions là sa réponse fut sans appel :
- Et les jumelles de l’armée vous croyez que ce sont des cadeaux Bonux, à 2 km on y voit votre trou de balles !!
- Oupss !!

L’endroit que nous avions choisi faisait plusieurs S, nous étions en hauteur, les passages étaient vraiment superbes. La retransmission du rallye pour une fois avait été faite le samedi suivant sur Auto Moto. Mais la télévision avait du recevoir des ordres et chaque fois que les caméras passaient où nous étions le film était coupé.
Donc à cause de nous vous n’avez pu voir que des lignes droites dans cette spéciale lol. Comme des privilégiés, les plus beaux passages n’étaient que pour nous ! hé hé !!