l'ictère touche donc également les images ?
Il y a 1 heure, Buffalo Bill Kelsoe a dit :Le temps passe tellement vite !
J en jauni à l idée
il y a une heure, Krystof a dit :C'est pas le temps ça, c'est le foie ...
il y a une heure, Armin a dit :l'ictère touche donc également les images ?
Je savais que Buffalo etait sage , mais de là à dire que c'est une image ...
il y a une heure, Armin a dit :l'ictère touche donc également les images ?
La BD en particulier, et tous les brouillons en général, car l'ictère rature.
Pour en revenir aux frères Almeras, as-tu proposé à notre ami kako de nous rejoindre ici ?
il y a 29 minutes, Krystof a dit :Je savais que Buffalo etait sage , mais de là à dire que c'est une image ...
Je pensais qu'il était natif d’Épinal
il y a 25 minutes, Zoréol a dit :La BD en particulier, et tous les brouillons en général, car l'ictère rature.
Dans certains cas, l'ictère atterre
Le 10/08/2018 à 18:20, Armin a dit :Aujourd'hui, il y a six ans P'ti Bug nous quittais
Oh,déjà..? Quel triste jour..
Ça ne bouge plus beaucoup par ici, hein ? Alors une petite...
En 81, mon pote le regretté Yves-André Bruel qui était une sacrée pointure en Coupe 104 court le rallye Le Mans-Terre de l'Ouest. Mais son coéquipier habituel se choppe une appendicite deux jours avant le rallye. Il m'appelle pour me demander si je veux le remplacer : comme je suis en vacances, banco !
La première spéciale se déroule de part et d'autre de l'aérodrome qui se trouve derrière les tribunes en face des stands des 24 heures. Je n'ai jamais aimé faire souffrir les autos, mais les terriens ont l'habitude ! L'épreuve traverse à deux ou trois reprises la piste d'atterrissage en béton qui fait une vraie marche par rapport au sol sablonneux environnant : c'est comme si on montait de face un trottoir à 80 à l'heure mais ça ne semble pas défriser Yvan...
La seconde ES est bien roulante sur de la gravette et nous faisons un bon temps. Arrive la troisième : entretemps, la nuit s'est pointée et il tombe une petite pluie fine. Yvan coupe une corde au milieu de l'herbe haute d'un fossé à plus de 100 à l'heure dans un gauche. Mauvaise pioche ! Le paysan a construit un petit pontet en béton armé pour accéder à son champ, bien masqué, et nous le mangeons de plein fouet. Arrêt brutal après un très esthétique 180°. La roue AVG a enfoncé le passage en s'arrachant et cela a tordu la pédale d'embrayage. Heureusement, Yvan a garé ses arpions et nous ne sommes pas blessés, hormis une méchante douleur au cou.
Les spectateurs mettent la voiture dans le pré et nous attendons en regardant passer les autres. Pas de téléphone portable à l'époque et nous ne savons même pas où nous sommes puisque nous avons roulé en suivant le road-book. Bien sûr, la pluie continue, même si elle est fine et le brouillard tombe : nous sommes naufragés dans la nuit et n'avons plus qu'à compter sur la perspicacité de l'assistance pour nous récupérer. Ambiance...
Entretemps, les rares spectateurs se sont dispersés et nous sommes tout seuls comme deux couillons... Au bout d'un moment, un petit groupe de spectateurs remonte la spéciale : ils inspectent à la lampe électrique l'épave de la 104 où figure le nom de Patrick Audemard le coéquipier habituel, puisque nous n'avons évidemment pas eu le temps d'y mettre le mien. Ils finissent par s'apercevoir de notre présence, balancent un coup de lampe vers nous et nous voyant en combi, leur profond sens de la déduction leur donne à penser que nous sommes les auteurs du carton. Ils viennent vers nous et nous demandent comment ça s'est passé. Dans la nuit et le brouillard on n'y voit guère. Nous discutons donc avec eux, ravis d'avoir un peu de compagnie, mais c'est un vrai théâtre d'ombres où l'on n'aperçoit pas son interlocuteur. Au bout de deux minutes, l'un d'eux me dit :
"Vous connaissez Pierre-Henri Barat ?"
Surréaliste vu l'endroit où nous sommes ! Prudent, je me contente de répondre que oui...
"On ne vous a jamais dit que vous avez exactement la même voix et le même accent que lui ?
- Normal, parce que c'est moi-même en personne !"
C'est un stagiaire que j'ai eu un mois avant à l'école de pilotage de Grabels !
Du coup, ils nous ramènent à l'assistance !
Le 09/08/2018 à 18:24, Poms a dit :Rouergue 84 je n'avais pas de gants !
Mais là j'étais vraiment embêté c'était la première année qu'ils devenaient obligatoires, alors, je cachais mes mains au départ de la 1ere spéciale
Au sortir de cette spéciale Villecomtal-Pont de Mouret, je vois un agité en plein milieu de la route, juste avant de prendre l'épingle gauche pour aller au début de la 2ème spéciale celle qui value à l'homme des Îles, une déformation de caisse 2 années auparavant, qui me fait des grands signes pour m'arrêter. Je stoppe sur ses pieds, il ouvre ma porte et me file ses gants, grand seigneur me dit "j'ai abandonné, tu peux les garder". Comment il l'avait su ? aucune idée. Anne Marie peut être au parc lui en avait parlé ?
Ils m'ont porté chance, malgré un tas de déboires j'ai fini 3 de classe, juste derrière Pecchioli 2, Barat qui était 1er.
Ces ou ses gants je les ai encore, il faudra que je fouille dans mes cartons, depuis ils ont du prendre un peu de valeur .........
Merci M. Didier Auriol
Hop et voila après un rangement devinez ce que j'ai retrouvé ?
Quand je les ai récupéré ils étaient en bon état, là on peut dire qu'ils ont du vécu (main droite levier de vitesse )
35 ans déjà
C'est un bon début pour ouvrir un musée
il y a 19 minutes, Krystof a dit :C'est un bon début pour ouvrir un musée
Pourquoi pas je dois encore avoir son couteau de scout. Ça fait deux objets ... mouias çà fait un peu juste !
Critérium des Cévennes 1984
Prologue vers Cournonterral avec ma SR2 de Chasse lol ..
Je ne me rappelle plus le classement exact mais j’avais fait un très bon temps ce qui fait que le soir pour le départ je me retrouvais dans le bon premier quart du rallye. Derrière moi partait une Sunbeam Lotus de toute beauté. Je fais chauffer le moteur m’engage dans la file de départ.
Toque à mon carreau une jolie fille en combinaison. J’ouvre celui-ci, pensant qu’elle allait me donner un RDV galant cette nuit dans les Cévennes, avec son grand regard accueillant et ses yeux papillons.
Elle me dit tout de Go :
- Combien coûte ta voiture ?
Surpris et un peu pris au dépourvu je lui annonce qu’elle m’est revenu dans les environs de 15000frs, (1984 l’Euro n’était pas là ) en rajoutant, mais c’est moi qui ai tout fait dessus, moteur caisse, freins etc…..
Combien ? me dit t’elle, et je lui répète la phrase très lentement pour qu’elle l’enregistre facilement. Blonde était elle ?
Et la j’ai vu en elle une montée de « bouffaïde » comme dit Mado la Niçoise, je l’ai senti très coléreuse quand elle s’est écartée de ma portière, elle s’est retournée et à crié de rage au gars de la Sunbeam Lotus qui était derrière
- Elle coûte moins de 10% de la tienne, tu entends MOINS DE 10% et il t’a mis 1 seconde tu entends !! UNE SECONDE !!.
Du coup, je me suis replongé dans les archives pour ce "Terre de l'ouest" : nous avions raconté l'histoire à Fred Billet qui a arrangé ça à sa sauce ! Bonjour la gueule du cardan cassé : la roue était quasiment dans la caisse !
Ah... Eric Briquet et Fred Billet... On les avait surnommés "Le chien et sa queue"
Petit souvenir de l'école de Grabels.
On apprenait aux stagiaires qu'il ne faut pas contrebraquer en traction. Plus facile à dire qu'à faire : personnellement, si j'y arrivais sans problème sur la terre en gardant les roues droites et en soudant, avec la Samba sur le goudron, dès que ça dépassait un certain angle, je ne pouvais pas m'empêcher de contrebraquer, habitude héritée de la Rallye 2...
Bref, Jean-Michel Fabre le directeur avait eu l'imprudence de mettre dans le bureau une photo de lui sur une Golf au Rallye de l'Hérault où il était dans un grand travers et bien entendu largement contrebraqué. C'était donner le bâton pour se faire battre !
Et ça n'a pas raté ! Dans un stage, nous avions un titi parisien marrant comme tout qui n'a évidemment pas manqué de chambrer JMF pour ce non-respect de la règle qu'il serinait à longueur de journée. Le dialogue qui a suivi a été si savoureux que nous avons sommé les deux protagonistes de l'écrire au feutre sur la photo en question :
L'élève : "On ne contrebraque pas en traction !"
JMF : "Non, ça, c'est un appel..."
L'élève : "Un appel de détresse, oui !"
En général ça finit par "et l'élève en question n'était autre que...(citez un nom archi connu)"
Puisque nous sommes à Grabels...
Nous jetions toujours un coup d'œil sur les fiches d'inscription pour voir s'il n'y avait pas des stagiaires pratiquant déjà le rallye, ce qui arrivait fréquemment. Pour cette fournée, nous avions dans le groupe deux Marseillais qui avaient indiqué comme profession "docker". Le premier matin, lorsque nous accueillons les élèves, nous voyons arriver deux gars dans une Béhème full options dernier cri. Lorsqu'ils descendent, look un tantinet criard : mocassins Timberland, pantalon blanc (parfaitement indiqué lorsqu'on va passer trois jours dans la poussière), Ray Ban, montre en or et grosse chaîne sur un poitrail velu dégagé par une chemise largement ouverte... les deux copié-collé.
Quand ils partent en salle pour la partie théorique, Alain Ricciardi me souffle : "Ce seraient pas deux macs, nos dockers ?" Et à midi, nous manquons nous étrangler de rire ! Les compagnes des stagiaires viennent souvent prendre le repas avec nous. Arrive une Porsche 924 blanche dont descend une belle créature, hauts talons, jupette à ras le bonbon, chemisier ouvert laissant entrevoir une poitrine aguichante. Avant le restau, tout le monde boit le pastaga à l'école pour faire passer la poussière collée dans la gorge. Et le summum : pendant l'apéro, l'un des gars plonge la main dans le sac de la nana, en sort une poignée de Pascal et lui dit : "C'est bon, tu peux aller à la plage cet après-midi !"
Ceci dit, deux gars très sympas à la faconde marseillaise, qui se montrent très attentifs à toutes les explications et qui ne la ramènent pas...
Dans le stage, il y avait un insupportable, bottines et gants Sparco, qui savait tout et avait fait de nombreuses écoles de pilotage. On en trouvait de temps en temps un comme ça : c'est incroyable le nombre de gars qui font dix écoles de pilotage et ne s'alignent jamais dans une course. Bref, celui-là intervenait à tout bout de champ pour contester tout ce qu'on lui disait. Par exemple, lorsqu'on expliquait qu'il ne faut pas croiser les bras : "Pourtant, à Magny-Cours dans un stage de Formule 3, on nous faisait croiser les bras à l'épingle..." Il fallait tout arrêter pour lui expliquer que la direction directe d'une monoplace sur un circuit et la conduite d'une berline sur un chemin de terre n'ont pas grand-chose en commun.
Alain et moi avions chacun dans notre groupe l'un des deux poissons bleus avec qui nous avions sympathisé. Le premier soir, l'un des deux nous dit : "Bon, on a vu à quel hôtel crèche l'autre bouffon : on va le suivre et lui mettre une grosse tête, ça le calmera pour demain. Nous, on est venus pour apprendre, pas pour écouter ses conneries et il nous fait perdre du temps. Et puis, on voit bien qu'il vous gonfle aussi !" Il a fallu que nous déployions des trésors de persuasion pour les dissuader d'emplâtrer l'autre !
Nous avons dû être assez convaincants, le lendemain, "bottines Sparco" était frais comme le gardon et toujours aussi ch... Le stage achevé, chacun est reparti de son côté. Nous avons cherché des mois dans les listes d'engagés de la région Paca les noms de nos deux dockers, sans résultat. Nous nous sommes toujours demandé s'ils n'étaient pas venus apprendre quelques rudiments de pilotage pour semer les perdreaux dans un casse qui tournerait mal !
Le 04/09/2018 à 17:45, Aurel a dit :En général ça finit par "et l'élève en question n'était autre que...(citez un nom archi connu)"
Au Luc maintenant ...
Vrai qu'il en passe, dans ces stages ; des qui ont couru ou qui courent ( pas les plus ouverts ) des qui débutent et ne veulent pas faire une caisse à chaque rallye, etc ...
A la fin de la 1° matinée théorique, mio amigo Berto faisait faire un baptême à chaque stagiaire, histoire de lui montrer ce qu'on pouvait tirer d'un coupé Quattro.
Quand tu ne connais ni l'auto, ni la piste, ni le pilote, ça peut surprendre
Mais au bout de 3 jours, l'un d'eux dit " finalement, ça n'allait pas si vite l'autre jour "
Sitôt dit, on sort les chronos, et le gars infuse l'instructeur ; ils s'y sont repris à 2 ou 3 fois jusqu'à ce que la logique l'emporte.
Son nom, Philippe Orsucci