Toujours à Hué, la cité impériale a été très endommagée par les combats lors de l'offensive du Têt en 1968.
Et comme j'ai un faible pour les marchés...
Ensuite, nous séjournons trois jours à Hoi An, petite cité paisible et agréable, avec un viron à vélo vers la mer et arrêt devant ce qui est peut-être une ancienne ambulance de l'armée française. Il fait beau !
Mais ça ne dure pas, et le lendemain, il pleut ! Le pont japonais et du pêle-mêle pour la fin.
Troisième et dernière partie un de ces jours.
En fait j'ai les mêmes images que toi...
Hanoï, Halong, Hué, Hoi An...
il y a 9 minutes, Armin a dit :Hanoï, Halong, Hué, Hoi An...
5, 6, 7, 8 ...
J'ai les mêmes aussi, mais les photos sont moins belles. Un gros coup de coeur pour Hoi An, la rivière des parfums et la région de Sapa, au pied du Fan Si Pan.
Je ferai du tri demain pour voir si certaines sont (encore) présentables.
Si ça se trouve , vous étiez tous dans l'même bus
En 2001 peut-être?
J'y suis retourné en 2004 2005 2006 2007 mais toujours avec des potes uniquement et guide+chauffeur.
Nous, c'était en janvier 2012 et en individuel : guide + chauffeur comme toi.
A un mois prêt... Nous y étions en Février 2012 (petit groupe de 12 avec guide).
Troisième et dernière étape, le sud. Et d'abord Hô Chi Minh Ville, que les habitants continuent d'ailleurs d'appeler Saïgon.
Devant le City Hall, bien entendu la statue de l'oncle Ho. Quant à la cathédrale, elle a été construite au XIXème siècle : les centaines de milliers de briques qui la composent ont été fabriquées à Toulouse et importées de chez Nougaro.
Tous les camarades sont égaux, mais dans les rues on voit qu'il y en qui sont plus égaux que d'autres !
La fabrication des laques : grands artistes et patients en plus. Il faut poncer des dizaines de fois !
De l'ex-palais présidentiel devenu palais de la révolution, je ne vous montrerai pas les immenses et fastueuses salles de réception, mais deux symboles : le char Viet Cong qui a le premier enfoncé les grilles et sur le toit l'hélico du président Nguyen Van Thieu utilisé pour ses déplacements mais également stationné au cas où il faudrait se barrer précipitamment. Il n'a pas eu l'occasion de s'en servir pour cet usage : avant la chute de Saïgon, il a refilé la patate chaude à un successeur désigné, s'est enfui en Thaïlande puis aux USA où il a fini ses jours près de trente ans plus tard.
Le marché dans le quartier chinois : les livreurs en pétarou ou en triporteur ont le sens de l'équilibre !
Non loin de là, un temple avec en frise des centaines de figurines en céramique d'une quarantaine de centimètres particulièrement soignées.
Plus au sud, nous voilà sur l'un des bras du Mekong, une artère importante qu'il faut sans arrêt draguer pour que les bateaux de haute mer puissent y naviguer, d'où ces barges de sable.
Le delta du Mekong, ce ne sont pas seulement ces grands bras, mais aussi un lacis de petits arroyos intimes. On peut s'y balader en barque à fond plat, à pied ou à vélo et voir le conditionnement des longanis dans une micro-entreprise.
Le soir dans notre maison d'hôtes, nous goûtons (entre autres mets délicieux) ce poisson "oreille d'éléphant" absolument farci d'arêtes mais pas mauvais : heureusement, notre mignonne serveuse, après l'avoir présenté entier s'occupe du découpage et rien ne nous restera en travers de la gorge. Bon, on sait d'où il vient, mais comme nous n'en avons mangé qu'un chacun, nous espérons que notre taux de mercure et de plomb n'aura pas trop augmenté !
Et le lendemain matin, Marianne retrouve ses origines en demandant à l'hôtesse si elle peut avoir pour le p'tit déj' du Phô (une soupe) accompagnée d'un bol de sauce de soja et de nuoc mam. Moi, je préfère rester au café, même s'il n'est pas terrible, au pain et à la confiote !
Et l'on repart pour Can Tho, sur un autre grand bras du fleuve. Les maisons et le transport de pilotis en bois imputrescible pour les construire :
D'ailleurs, tout se passe sur les rives : la construction des barques, bien sûr, mais aussi des... cercueils !
Et même la fabrication artisanale des vermicelles : pour le phô, justement !
Mais Can Tho, c'est aussi un énorme marché flottant. Les grossistes ancrent leurs barges sur le Mekong, les petits détaillants achètent, chargent sur leurs barques et vont dans les arroyos pour revendre. Les images se passent de commentaires.
Dans un quartier excentré, la villa où Jean-Jacques Annaud a tourné une partie de L'Amant. C'est celle où réside le riche Chinois, l'un des deux personnages principaux du film.
Et je termine par un petit bonus clin d'œil pour Armin dans le jardin de cette villa.
il y a une heure, Zoréol a dit :Allo Stéphane 66
Oui??
Alors quelques photos des transports. Ici un camion chargé de branches de pêcher destinées à orner les jardins lors du têt (nouvel an Vietnamien)
Lorsque l'on a fait remarquer au chauffeur que les branches passaient au milieu des fils, il a souri.
En repassant 2 heures plus tard les fils étaient par terre.
Un mélange de motoculteur camion que l'on rencontre souvent en campagne
Un autre artisanal. Notez l'usure des pneus.
On optimise tous les moyens de locomotion:
Transport de cochons vivants. (3)
Quelques boutiques et victuailles.
Au premier plan, les bouteilles sont de l'alcool de serpent, scorpion, réputés aphrodisiaques
Au centre, du boudin local conservé sans refrigérateur pendant 48h. Je déconseille, c'est ma seule tourista en 5 voyages au Vietnam, mais je m'en souviens encore, 12 ans plus tard.
Ici, on a tout!
Toujours des repas bien fournis et très variés (et excellents)
Mais que font les services d'hygiène?
Soirée folklorique à Mai Chau.
Les tiges depassant des vases sont en fait des pailles pour aspirer l'alcool de riz fermenté contenu à l'interieur.
J'ai degusté à cette occasion les fameux oeufs de canards cuits avec le caneton dedans environ une semaine avant l'éclosion. Excellent! Si si!
Puisque tout semble revenu dans l'ordre, je reposte le sujet sur Mada en 2013.
Tananarive, des devantures sympas et créatives, et dès la sortie de la ville, les rizières.
A une centaine de kilomètres de la capitale, arrêt à Ambatolampy (prononcer Ambatoulampe). Sur ces simples fours en briques réfractaires au charbon de bois, on fait fondre de la récup' dans des creusets : carters, blocs moteurs et autres, tout est bon pourvu que ce soit de l'alu :
On confectionne des moules en sable :
Puis on coule : appréciez les chaussures de sécurité !
A ma grande surprise, ça refroidit en quelques minutes et on peut démouler :
Puis les femmes ébavurent et polissent.
Et l'on retrouve le produit fini en ville, mais aussi dans tout Mada et même à la Réunion.
Puis on reprend la route.
Avec l'étonnant savoir-faire des artisans malgaches à partir de rien ou presque.
Une chose est sûre, le chef de la police de Miandrivazo ne doit pas pouvoir se garer au frein à main !
Nos 4/4 nous emmènent prendre le bateau... au beau milieu des terres ! Nous allons descendre pendant trois jours le fleuve Tsiribinha.
Une présentation s'impose : notre superbe yacht, le Lakana Be : digne du port de Monaco, hein, Thierry ?
L'officier-mécanicien naviguant :
La chef à ses fourneaux :
L'orchestre des réceptions mondaines du soir : smoking de rigueur !
Nos suites royales :
Et la salle de bains : très déconseillé de se baigner dans la Tsiribinha, il y a des crocos, même si nous n'en avons pas vu. Mais nous campons les deux nuits près d'affluents aux eaux claires et garanties sans crocs, ce qui nous permet de nous laver.
Et au hasard du fleuve.
Non, ce n'est pas un jardin zen, ce sont des haricots qui sèchent :
Nous récupérons nos 4/4 -qui ont fait la route- à Tsiribinha sur mer et après franchissement de quelques bacs (nous sommes en saison sèche, ça doit être plus compliqué plus tard), nous dormons dans un bon lit.
Levés aux aurores, et après une heure de mauvaise piste, on s'équipe, car nous allons visiter les tsingy de Bemaraha et ils sont équipés d'une petite via ferrata installée par des spéléos français.
Après une marche d'approche d'une petite heure parmi les lémuriens et la traversée d'une grotte, on arrive.
Et le spectacle est à la hauteur des efforts.
Ensuite, il n'y a plus qu'à retourner aux 4/4.
Et retour à l'hôtel : après l'effort, le réconfort. Mmmmmm, le ti-punch au bord de la piscine en admirant le coucher de soleil !
On redescend vers le sud. Ne nous y trompons pas, cette piste est classée route nationale, mais quasi-impraticable à la saison des pluies, et toujours des bacs rudimentaires : admirez le réservoir de sécurité !
L'allée des baobabs, près de Morondava (prononcer Moroundave) : j'avais mis davantage de photos au début de ce sujet.
Nous sommes sur la côte ouest, nous repartons vers la côte est et remontons donc sur les hauts-plateaux : activités (dont des orpailleurs) et paysages.
Arrivée à Ambositra (Ambouchtre). Je vous ai déjà parlé dans un autre voyage de cette ville de sculpteurs sur bois. Ramassage scolaire :
On redescend vers la côte ouest, plus humide et donc plus luxuriante.
Le fruit du jaquier, vous connaissez ? Il pèse jusqu'à quinze kilos et pousse non pas sur les branches mais sur le tronc. Les Asiatiques le consomment mûr en dessert, à la Réunion où on l'appelle ti-jaque, on le préfère vert en cari avec du boucané.
Nous voilà à l'est sur le canal des Pangalanes, creusé par les Français au XIXème siècle pour éviter les naufrages fréquents sur la mer toute proche mais dangereuse.
L'apiculteur travaille sans filet :
Pesée et transport de la pêche à la ville à vélo sur une piste sablonneuse de vingt kilomètres :
Culture de la vanille :
Le fils du forgeron s'active aux soufflets :
Quant à ce brave homme, ne riez pas, il a le titre de roi de la région et il est très respecté !
Le marché de la ville de Mananjary :
Ces bambous sont acheminés de loin en prirogue par le canal et servent pour les échafaudages, voire la construction.
Et ce n'est pas une casse : ces cabines de Mercedes rendues rutilantes par des mains expertes reprendront la route pour des centaines de milliers de kilomètres, comme ces camions de notre sécurité civile.
Quant à cette 203, ce n'est pas un objet de collection choyé comme ses sœurs françaises, elle continue à accomplir son dur labeur !
Et c'est fini ! Retour vers Tana sur les hauts plateaux avec un transport de bois harassant et des briques juste sorties du four.
That's all, folks !
Antananarivo,la fête de l'Indépendance de Madagascar (26 juin 1960),en 2009 :
l'avenue de l'Indépendance est envahie de manèges,c'est très sympa
la roue tourne "à bras",pas de moteur
Les Taxis de Tana,tous de la même teinte
rue de Tana,perpendiculaire à l'avenue,un jour de fête :
les barrières gardant les places pour les commerçants restent sur place
le lendemain,c'est un autre paysage...
J'ai failli me faire piquer mon appareil photo pour prendre cet échafaudage.
En effet,l'Ambassade des Etats Unis est située juste à côté et était gardée par l'armée Malgache. Un sous-off'
grognon voulait me rançonner mon appareil. Ce fût "finaud"...
Cette BMW 318i "auto-école" appartient à un célèbre ex-Rallyeman...
Et les petites autos à moteur