2009,de grands moments-souvenirs :
je pars de l'île Maurice le 1/01/09 pour passer la fin des fêtes à Mada avec ma compagne qui a
quitté Maurice quelques mois plus tôt suite à des différents avec mon futur ex-associé.
Le climat dans la capitale est tendu,c'est palpable. Réunion des partisans de Andry Rajoelina
à même la place située au milieu de l'avenue de l'indépendance. Depuis quelques années que
je suis sur Mada,je suis habitué (certains m'appellent "Zanatany" même si ce n'est pas du
tout le cas) mais il est quand même préférable pour un "vasaha" de se tenir à l'écart.
Je passerais 2 semaines à Tana. Les évènements démarreront quelques jours après mon départ.
Incendies,pillages etc. Comme Rosa est toujours sur place,je suis inquiet car je sais que là-bas
tout peut partir en vrille très rapidement.
Le Président Marc Ravalomanana sera destitué peu de temps après tous ces évènements,parfois
tragiques comme toujours là-bas. (il est à noter que ces deux mêmes ex-Chefs d'état s'affronteront
de nouveau lors du second tour des présidentielles Malgaches dans environ 2 semaines...)
Je quitte définitivement l'ïle Maurice début avril et me retrouve 3 jours après pilote du Murano
d'assistance d'un pote au Lyon-Charbonnières 2009... Dépaysement garanti mais revenons
dans l'Hémisphère sud.
Après avoir "gratouillé" un peu pour prendre 3 sous,direction Madagascar aux alentours du
20/06/2009. Le "bazar" va commencer dès Grenoble où je me gourre de train. Cet engin
à la con s'arrête à Perrache avant la Pardieu... Course en tram pour choper mon train...
qui est en retard donc ça va. Arrivé à Roissy,grosse queue à l'enregistrement : pas d'avion...!!
Si,c'est vrai...! Donc,ceux qui restent sont conduit à l'hôtel (très bien,d'ailleurs) pour prendre
l'avion le lendemain. Soirée de fous,75% de Malgaches et 2-3 Blancs,ambiance "tropicale"
garantie. Et le lendemain,nous partons dans Paris au siège Français d'Air-Madagascar pour
toucher une indemnité (600 Euros en cash pour un billet à 1050,correct). On était 8-9 dans
un espace limousine,j'étais dans le coffre assis sur une roue de secours : Madagascar sur
le périph',le chauffeur-proprio étant le Tonton d'un des voyageurs rentrant au pays...
Tordant,limite à croire mais je vous jure que c'est tout du vécu.
Bon,finalement on trouve un avion,on décolle...jusqu'à Marseille pour compléter le plein...
de passagers..! Là,j'ai fait copain avec un chef Stewart royal qui m'a champagnisé une
bonne partie du voyage. Je peux vous garantir que les 600 balles de la compagnie Nationale
on les a bouffé grassement en vacances avec ma Chérie. Je lui ai bien sûr laissé le reste,sa
famille en avait plus besoin que moi. Et bien sûr,le retour ne devait pas se passer normalement...
J'étais très étonné de devoir partir à 10h30. Lorsque j'ai présenté mon billet à l'aéroport de Tana
(Ivato,prononcer Ivat') j'ai compris : vol intérieur jusqu'à Nosy Be...
Du coup j'ai passé la journée dans l'île jusqu'à 22h30...
Comme je connaissais un peu le chef des Taxis,on est parti traîner en ville pour chercher du Rhum
pour la famille
et direction Ambatoloka pour la fin d'après-midi
Le soleil se couche,il faut remonter à l'aéroport...
Demain Paris,train,Lyon,Grenoble car je dois récupérer le lendemain à l'aéroport de Lyon
mon fils qui arrive de...la Réunion...!!
Quand je vous dis que ce semestre 2009 ne fût pas banal..!
PS : désolé,c'est un poil long mais là,j'étais inspiré...
Il y a 8 heures, Rapido a dit :Quel fût le soucis..?
Il faut tout reposter..?
Ok,je suis remonté voir,il manque des posts effectivement :
je vous remets que les photos d'Asie (en général) sont vraiment top,j'adore merci à tous.
Si vous repassez dans le coin par là-bas,mon copain Rico et sa compagne sont là :
https://www.airbnb.un autre forum/rooms/17047188
Février 2017, nous arrivons à Melbourne, en pleines festivités du Nouvel An chinois, communauté très forte là-bas.
C'est la première fois que nous y traînons nos guêtres, et la ville est très conviviale.
Elle est même très branchée, avec du street art à chaque coin de rue.
Et le jour de la Saint Valentin, un amoureux transi n'a pas lésiné sur les moyens pour se faire remarquer de sa belle !
Nous montons au sommet de la Eureka Tower, le plus haut immeuble d'habitation d'Australie avec ses 300 mètres. Vue imprenable sur les environs et sur la dernière, l'Albert Park et le lac autour duquel se déroule le GP F1. Nous y reviendrons à notre retour !
Car là, nous partons trois cents bornes à l'est, vers Wilson Promontory, un parc national à l'extrême sud de la grande île, juste en face de la Tasmanie.
Virons à pied, gigantesques plages sauvages avec cette curieuse méduse et je n'insiste pas trop sur la faune locale.
Quelques centaines de photos plus tard, nous repartons vers Melbourne, avec crochet obligatoire par Phillip Island, ce sublime circuit rendu populaire par le Circus des GP moto.
Bon, ce jour de semaine, c'étaient des autos qui tournaient, mais nous sommes allés voir les monstrueuses Supercars V8 dans le petit musée.
Et toujours sur Phillip Island, ceux-là me font toujours mourir de rire !
Retour à Melbourne, et bien entendu balade sur le circuit d'Albert Park qui se prépare à recevoir le GP peu de temps après notre passage.
Suite au prochain numéro.
Auckland, Nouvelle Zélande 2002...
J'y suis avec l'équipe Peugeot (qui fera le doublé Grönholm/Rovanperä)...
Nous étions logés là (Sky Tower)...
En bas, bien sûr...
L'accès public est limité à la partie la plus large, mais comme nous étions VIP, nous avons pu monter, avec un guide et attachés, juste en dessous des antennes... Faut pas avoir le vertige à 328 mètres, mais la vue est splendide !
J'ai restauré cette page, on va voir si ça dure !
Continuation. Après quelques journées intenses à Melbourne, cap vers l'ouest, et après avoir admiré une ancienne et être passés à Torkay, la Mecque du surf...
... nous voilà sur la Great Ocean Road qui est un peu aux Aussies ce que la Route 66 est aux Ricains :
Les Twelve Apostles : il paraît que les apôtres ne sont plus que onze, depuis que l'un d'eux s'est effondré durant une tempête.
Un peu de rando dans une nature sauvage et quelques spécimens de faune.
La côte est superbe mais inhospitalière : elle est d'ailleurs surnommée Shipwreck Coast tant les naufrages y furent nombreux . Et vous saurez pourquoi le London Bridge s'est transformé en pont d'Avignon.
Après une photo de cette mini-chaussée des Géants, on repart vers l'intérieur et ses animaux omniprésents :
Et on arrive à Mount Gambier : ce lac de cratère en pleine ville a la particularité de changer de couleur deux fois par an. Six mois d'un beau bleu métallique, six mois gris plomb : les explications de ce phénomène figurant sur un panneau étaient bien compliquées : je vous en fais grâce !
Toujours vers l'ouest, Robbe, la capitale du homard, puis balade dans le bush avec cette maman émeu et son rejeton beaucoup plus farouches que celui vu plus haut, et l'un de ces bizarres lézards qu'on voit relativement souvent.
On continue vers Kangaroo Island où nous sommes déjà allés et dont les photos ont disparu dans la Bérézina de ce topic.
C'était l'anniversaire de Marianne.
A part ça, l'île porte bien son nom !
Et Adelaïde où se tenait jadis le GP d'Australie, avec Guernica sur un mur et de marrants petits cochons en ville.
Quant à cet immeuble, la nuit tombée, il change de coloration toutes les cinq secondes : je ne vous impose par le stock !
Et comme toujours, on finit par Perth, une ville où nous avons déjà passé quatre fois une semaine, que nous connaissons comme notre poche et que nous adorons.
Dans Kings Park, ce baobab qui n'est pas une essence locale a été amené adulte du Kimberley par road train : périple d'environ 3000 bornes !
A vingt minutes de RER du centre ville, Fremantle en bord de mer avec son marché artisanal.
Notre QG là-bas, Little Creatures où l'on brasse des bières diverses et variées que l'on sirote en grignotant un morceau :
Et le port, avec toujours ces bronzes qu'adorent les Aussies.
Et avant de reprendre l'avion, quoi de mieux qu'une petite baignade de février à Cottlesloe, juste à côté. Euh ! Y a pas un aileron derrière toi ?
Mars 2018. Direction le Japon avec un stop de trois jours à Hong Kong. J'y étais déjà allé en 91, alors que la cité était une possession anglaise. Rétrocédée à la Chine depuis 99, HK est plus que jamais la ville des boutiques de luxe et du capitalisme florissant. Elle a un certain nombre de privilèges, comme sa monnaie qui est toujours le $ HK.
En fait, le site s'étend sur deux parties séparées par un bras de mer : la presqu'île de Kowloon et l'île de Hong Kong proprement dite que voici :
On prend le vieux funiculaire pour monter sur le Victoria's Peak : à nos pieds Hong Kong, en face Kowloon :
Un peu déçu tout de même de ne pas retrouver mes souvenirs : ainsi le quartier d'Aberdeen était une vraie cité flottante au pied des gratte-ciel avec son école, son coiffeur, son dentiste. Il ne reste guère que les luxueux restaurants flottants qui ont vu défiler les célébrités du monde entier et quelques rares embarcations-maisons de pêcheurs.
De même, le bras de mer était sillonné d'une multitude de jonques et de sampans laborieux : il n'y a aujourd'hui plus que des ferries et une malheureuse jonque qui promène les touristes.
Heureusement les bons vieux trams à impériale n'ont pas été mis à la ferraille.
Mais voici le but du voyage : nous avons une nièce qui vit normalement à San Francisco mais dont le Ricain de mari a été nommé pour deux ans à Tokyo. Nous en avons donc profité et dès le soir de notre arrivée nous montons sur la terrasse de sa résidence. Ne nous y trompons pas : si la réplique de Tour Eiffel paraît bien petite dans son environnement d'immeubles, elle mesure tout de même dix mètres de plus que "la nôtre". Mais elle est détrônée par cette autre tour que nous découvrirons plus tard, avec ses 624 mètres !
Le lendemain, visite au palais impérial. Beaucoup de monuments étaient en bois et ont brûlé au fil des siècles, puis les bombardements américains à coups de bombes incendiaires (comme à Dresde) ont parachevé la destruction. Mais les soubassements cyclopéens ont tenu le choc. Curieux de voir que dans des pays à la sismicité importante, deux civilisations aient utilisé ce mode de construction dont les pierres ajustées mais non cimentées peuvent bouger légèrement et donc résister : les anciens architectes japonais et les Incas de Cuzco.
Et les premiers kimonos : le vêtement traditionnel est encore très porté et nous en verrons beaucoup d'autres.
Puis nous allons dans le quartier branché de Ginza dont les immeubles ont été dessinés soit par un architecte ayant forcé sur le saké...
... soit par un autre dénué de sens pratique !
En passant devant le théâtre Kabuki où tous les rôles, y compris féminins, sont joués par des hommes :
Le lendemain, le célèbre marché au poisson : nous avons eu de la chance, car ce mois de décembre, il a déserté les lieux pour un endroit plus fonctionnel mais qui sera réservé aux professionnels, touristes exclus du spectacle. Des tas de photos et une toute petite sélection, comme ces énormes moules ou ce thon rouge acheté à la criée et délicatement emmailloté : une belle pièce peut coûter le prix d'une voiture et on comprend comment les Japonais en ont vidé les mers et pourquoi désormais les quotas sont si sévères !
Lui, c'est le terrible fugu. Sa peau, ses viscères et ses glandes génitales contiennent une toxine foudroyante : aucun contre-poison connu et mort inéluctable du consommateur dans les quatre à six heures. Il a toujours été interdit à l'Empereur d'en consommer et cela s'applique encore de nos jours. Seuls quelques experts longuement formés sont habilités à le découper et une petite assiette coûte une fortune. Jack, notre hôte, en a mangé, invité par son patron : d'après lui rien d'extraordinaire si ce n'est la sinistre dramaturgie qui entoure le mets :
Tout autour du marché, des restaus de... devinez quoi !
Ces deux s'affairent au découpage d'un thon rouge, celle-ci confectionne des makis (sushis entourés d'algues), celui-là flambe des coquilles St Jacques à la lampe à souder. Et dans l'une des minuscules échoppes, vous avez notre repas sous les yeux :
Lendemain plus poétique avec cette rivière bordée de sakuras : les Japonais vouent un véritable culte aux cerisiers en fleurs et nous étions juste à la courte période de la floraison. Ma douce avait encore une fois bien calculé son coup en organisant le voyage !
Non loin de là, visite d'une ancienne maison épargnée par les bombardements.
Comme a été également épargné ce temple très respecté.
Et avant de partir de Tokyo, un détour par le Mont Fuji, à 70 km. Les Japonais ne disent jamais Fuji Yama mais Fuji San, ce qui est une marque de respect.
Le petit train qui permet d'en approcher :
Nous avons de la chance, car il est très souvent enveloppé dans le brouillard (il suffit de voir les courses qui se déroulent sur le circuit du Mont Fuji, à quelques kilomètres et sont souvent interrompues par les intempéries) mais lors de notre court séjour, c'était grand beau ! En cette saison, pas question d'y grimper ni même de s'approcher du pied à cause de la neige, mais le coup d'œil est majestueux. Après, c'est un peu répétitif au niveau des photos. De la gare à l'arrivée ou de plus loin, du bord d'un des nombreux lacs qui l'entourent :
De notre chambre d'hôtel le soir, puis le lendemain matin.
Mais le plus beau cliché, c'est Marianne qui le prendra deux semaines plus tard du hublot de l'Airbus qui nous emmène loin du Japon :
Voilà pour le moment. Prochainement, nous irons à Kyoto.
Le Japon... Je n'envisage pas de mourir sans y avoir été...
Franchement, n'hésite pas quand tu en auras l'occasion. Personnellement, ce n'était pas ma priorité, mais Marianne y tenait. J'en suis revenu subjugué et je rêve d'y retourner. Une civilisation très raffinée, des gens charmants. Ce qu'on ne verrait pas chez nous : tu t'arrêtes dans le métro de Tokyo ou dans une rue pour consulter un plan. Immédiatement, une personne prend de son temps pour te donner des explications que tu n'as pas sollicitées avec force courbettes. Nous avons d'ailleurs très vite appris à dire "arrigato" (merci en Japonais) et à faire la petite courbette qui va bien.
Et puis, tordre le cou à deux idées reçues : bien sûr, nous ne sommes pas allés dans les campagnes du fond d'Hokkaido, mais dans les villes, beaucoup de Japonais parlent un anglais très convenable. Et d'autre part, la vie (restaus, hôtellerie) n'est pas plus chère qu'à Paris, au contraire !
Et l'on prend le Shinkansen, dont notre TGV est un pâle reflet. La campagne japonaise défile à 320 km/h dans un silence et un confort impressionnants. Direction Kyoto, à 500 km de Tokyo.
Vous allez voir un paquet de temples. Les habitants les vénèrent et ils ont bien raison, car ils leur ont sauvé la mise. La ville a été épargnée par les bombardements conventionnels en raison de son patrimoine artistique. Mais à l'heure du feu nucléaire, on ne s'embarrassait plus de ces considérations et Kyoto était sur une liste de neuf objectifs potentiels. Un grand ponte de l'état-major ricain y avait séjourné trente ans auparavant et en était tombé amoureux : il pesa de tout son poids auprès du président pour que l'ancienne capitale soit retirée de cette liste... et les habitants de Nagasaki en firent les frais.
Commençons par l'austère Hongan-Ji près de notre hôtel. Il a brûlé à la fin du XIXème siècle et a été reconstruit à l'identique : les énormes grumes étaient acheminées depuis les montagnes enneigées sur ces traîneaux et à l'époque, les cordes pour les tracter n'étant pas très solides, les fidèles avaient fait don de leurs cheveux pour tresser des cordes plus robustes.
A une demi-heure de tram, deux autres temples , l'un monumental parmi les sakuras, l'autre plus intimiste avec ses estampes et ses carpes koï.
Devant tous les temples, des fontaines pour se purifier -qui sont bien utiles aussi pour se rafraîchir les mains- et des amulettes destinées soit à être brûlées par les prêtres, soit à être rapportées à la maison.
Et n'est-elle pas mignonne comme tout ?
C'est chez notre membre japonaise Akiko...
Ensuite, balade dans la vieille ville et visite du temple Kennin-Ji avec son superbe plafond et ses jardins zen.
Les jeunes filles en grande tenue s'y font photographier par leur copain... et accessoirement par moi, planqué dans un coin avec mon 300 !
Laetitia, la nièce qui est venue nous rejoindre de Tokyo nous emmène dans un marché. J'avais vu cela dans un Thalassa : ces bonites sont déshydratées par un procédé complexe pendant des mois, puis râpées en copeaux pour agrémenter soupes et sauces.
Et l'on trouve des brochettes en tout genre, même de malheureux petits oiseaux...
Le jour suivant, visite du temple shintoïste d'Inari : le shintoïsme a des origines animistes. C'est une religion (ou une philosophie ? je n'ai pas exactement pigé la différence) antérieure au Bouddhisme. Les torii sont des portes symboliques qui emmènent vers la sagesse.
Une cérémonie a lieu pendant ce temps.
Et l'on finit par le plus beau pour moi, un peu à l'écart de la ville, le Kinkakuji ou temple d'or :
Et puis, à Kyoto, il n'y a pas que des temples à voir !
Demain, nous irons encore 500 kilomètres plus au sud, dans une ville dont le nom glace un peu d'effroi : Hiroshima.
Il y a 16 heures, Zoréol a dit :Le jour suivant, visite du temple shintoïste d'Inari : le shintoïsme a des origines animistes. C'est une religion (ou une philosophie ? je n'ai pas exactement pigé la différence) antérieure au Bouddhisme.
Pas facile pour nos esprits étriqués, cultivés dans une ambiance monothéiste judéo-chrétienne de comprendre ces modes de pensée...
C'est à la fois une religion, parce que des divinités se cachent partout (la nature, les animaux, le vent...), mais également une philosophie qui a pour objectif de ne pas froisser le nombre indéfinissable de ces divinités...
Arf ! Rien que sur un MC , j'ose même pas imaginer le nombre de divinités qui vont se retrouver froissées