Il y aura sept ans début août, nous nous promenions un soir près du port d'Ajaccio dans une foire aux livres. Je regardais un autre stand que Marianne lorsqu'elle m'appelle et me montre un bouquin : "Regarde, c'est écrit par un Orsini !" (Elle s'appelle Orsini de naissance). Je lève le nez et je lui dis : "Eh bien, ce Monsieur Orsini est devant toi !"
En 1983, je cours le Tour de la Réunion, invité sur une Samba Proto engagée par le concessionnaire, et je découvre l'île sans savoir que j'y vivrai un jour. Ça se passe plutôt bien, puisque à 4 ou 5 ES de l'arrivée, je suis troisième derrière l'Ascona 400 du local Dindar et l'Ascona Gr.A de "Bunny" Couloumiès. Mais un cardan casse dès la deuxième épingle d'une spéciale. Heureusement, elle est tout en descente et je finis les 13 kilomètres en roue libre, me faisant doubler deux fois et perdant une place. C'est l'époque des assistances volantes : juste après le point stop, les mécanos se jettent sous l'auto et me changent le cardan en six minutes. Un journaliste du JIR, le quotidien local, assiste à l'opération et note tout. Son papier paraît le lundi...
Le gars qui tient la caméra a parfaitement vu les pierres et a zoomé sur elles, et les commissaires -qui disposent de deux minutes pour intervenir- n'ont rien remarqué ?