Pour continuer la galerie de portraits...
"Le Vieux" et Patrice "Photo Floue" en août 2017.
il y a une heure, Krystof a dit :Nan mais serieux , il faut que t'ecrives un recueil, toi
Tu vas rire mais il n'a pas le temps du tout de s'atteler à un truc aussi long et sérieux...
Entre ses missions comme chauffeur-guide touristique,Taxi-chauffeur pour l'aéroport,table d'hôte
et gérer-produire ses commandes de modèles réduits d'exception les journées sont déjà très courtes...!
Sans compter ses escapades en métropole pour voir ses amis et sa famille et les repas sur l'île Bourbon avec Kako
Comme je l'expliquais plus haut, je donnais un sacré coup de main à Patrice pour l'aider à trier ses contacts. En contrepartie, il me tirait gratuitement mes photos de course, ce qui fait que j'ai une belle collection ! Après les Cévennes 78, en regardant les contacts au compte-fil, il me dit :
"Bon, je ne vais pas tirer celle-là, elle est floue.
- Ben si, fais-la quand même, ça fera partie des souvenirs !"
La photo avait été faite par son pote Jean-Claude qui l'assistait parfois sur les épreuves -enfin, qu'il prétendait, hein, je ne sais pas qui était derrière l'objectif !-, mais c'est bel et bien son nom qui est sur le recto. Par contre, quand j'ai récupéré mes clichés, j'ai trouvé ce mot au dos.
Tiens, en fouillant dans les photos de cette édition, un excellent souvenir pour moi, garanti sans anecdote ou presque, désolé.
En 78, une marque de bière nous avait demandé de poser un autocollant, moyennant quoi, à l'issue du prologue de samedi, elle récompensait (plutôt de beaux chèques ma foi) les trois premiers de chaque classe.
J'ai raconté plus haut comment Alain et Sylvie Oreille nous avaient hébergés chez eux à Martigues au mois d'août 78 et comment Alain m'avait bien aidé dans la construction de l'auto. Aux Cévennes, c'était le baptême du feu de la Gr.2, nous devions être entre cinquante et soixante au départ pour cette seule classe (les temps ont changé ! ). Naturellement, les Z-Oreille ont fait péter le meilleur temps du prologue. Mais contre toute attente -à commencer par la mienne- j'étais deuxième ! Et nous voilà sur le stand de la bière en question à l'Esplanade : après avoir touché notre chèque lors de la mini-remise des prix, nous nous en jetons une petite derrière la combinaison. C'est bien Alain avec le blouson Ecurie Romaine et moi derrière lui avec la combi Linea Sport (qui servira plus tard de train d'atterrissage à Nicolas au rallye de l'Exil ). Sur l'autre, Sylvie et ma coéquipière.
Et puis, comme vous seriez déçus si j'en restais là...
Nous sommes retournés dîner tous les quatre à la maison après cela. Comme le départ des "vraies" Cévennes se faisait dans l'ordre inverse du classement du prologue à partir de 21 heures, qu'il y avait presque 300 partants (281 d'après les archives) et que nous avions fait péter des temps, nous démarrions de l'Esplanade bien au-delà de minuit. Nous avons dormi une heure, puis nous sommes partis tous les quatre dans l'auto d'Alain vers le parc.
A un feu rouge, une auto avec un couple à côté de nous : lui en vrai John Travolta, avec le col tarte et tout, elle en Olivia Newton-John, maquillée comme une Porsche volée. Alain est un grand poète :
"Tu vois, ils partent danser, après ils vont rentrer et il va lui en mettre un petit coup. Et nous, on va faire les cons toute la nuit au ras des ravins des Cévennes !"
Il y a 9 heures, Armin a dit :
Tiens tiens je crois reconnaître l'endroit
Ils ne s'en veulent plus et ce coup ci ils ont été sage
Patrice beaucoup plus souriant (photos ?? peut être Armin ou peut être moi)
en fait c'est de moi ;)
Anecdote rapportée par son oncle corse :
Francis Mariani.
Pour ce qui ne connaîtrait pas, et pour situer le personnage.
Il a roulé en Subaru groupe A et Subaru WRC à la fin des années 90. Aujourd'hui il y a prescription malheureusement puisqu'il est décédé, on peut dire qu'il appartenait au milieu Corse...
Mariani avait ramené toute la petite équipe de chez Prodrive pour des essais en Corse.
Après quelques runs, un petit ingénieur à lunette tout fraîchement sorti d'Oxford, lui glisse timidement :
"Mr Mariani, votre angle de braquage est trop important, votre pilotage va nécessiter énormément de pneus..."
Et là Mr Mariani de lui glisser : "Mais mon petit, le braquage c'est ma vie"
Une petite dernière avant de vous laisser tranquilles quelque temps avec mes histoires.
Régis évoquant les Corses, je vais parler d'un que les Pom's connaissent bien puisqu'Anne-Marie a roulé dernièrement au Maroc avec lui.
Cévennes 82, celles du fameux "Danger G 60" dans les notes de Patrice au prologue raconté plus haut.
Le parcours cévenol a plutôt mal commencé puisque dans la Cadière j'ai crevé à l'arrière-droit. Pas besoin de cric, les spectateurs m'ont soulevé la Rallye 2 si fort que j'ai cru qu'ils allaient la mettre sur le toit : pas loin de deux minutes perdues tout de même. Mais bon, les Cévennes, c'était long (380 km de chronos), on a le temps de se refaire, et puis quelques abandons devant, dont mon pote François Beltran qui menait cette classe forte de 58 partants. A l'entame du dernier tour, nos calculs nous donnent à penser que nous sommes en tête avec pas loin de deux minutes d'avance. L'auto tourne comme une horloge. Seul problème, le démarreur est HS : pas grave, il n'y a pas de parc de regroupement, il suffit de laisser le moteur tourner aux contrôles.
Dans Peyregrosse-Mandagout, je pars en tête à queue dans un gauche rapide qui jette. Heureusement, la route est large à cet endroit, ce qui n'est pas fréquent aux Cévennes et je fais un quasi 360° sans toucher. Mais le moteur cale ! Deux kilomètres avant, à l'épingle du Rey, il y a des myriades de spectateurs et là, il n'y a pas un chat ! Pas un chat, mais Jean-Pierre Manzagol tout seul qui garde sa R5 Turbo en rade. 999 pilotes sur 1000 se précipiteraient pour aider mais lui, il regarde la scène, les mains dans les poches de son blouson sans faire un geste. Patrice descend, mais il est taillé comme un sandwich SNCF et la route monte légèrement. Il s'épuise, puis appelle Manzagol : "Pu...ain ! Viens pousser !" L'autre reste immobile sur son talus ! J'ouvre ma porte et implore presque : "S'il te plaît, Jean-Pierre, si tu ne nous aides pas, on abandonne". Il se décide enfin à venir à petits pas, la Rallye 2 redémarre en deux mètres et nous rentrerons en vainqueurs à Montpellier.
Deux semaines plus tard, je cours le Var, navigué justement par Régis.
Aux vérifs, je tombe sur Manzagol :
"La Rallye 2 en tête à queue aux Cévennes, c'était moi.
- Ah ! Oui ! C'était chaud !
- Oui, mais tu aurais pu nous aider plus vite !
- Eh ! Ton coéquipier, il descend et il m'engueule. Moi, quand on m'engueule, j'aide pas !
- Et avant qu'il t'engueule, tu t'es bougé, tête de lard ?"
Sur le coup, je lui en voulais beaucoup. Après, je me suis dit que l'indolence est une seconde nature contre laquelle on ne peut rien !
Tiens, ce Var 82 est un souvenir pas courant puisque j'ai fait assistance commune avec... Didier Auriol. Il courait avec la fameuse Escort rose et a été un temps préparé à Sud Racing. Eh bien, en ce temps-là, nous avions une super assistance : pour moi, ma 505 avec ma femme et Anne-Marie; pour lui, une 404 pick-up bâchée et deux potes aveyronnais. Et le Patrice supervisait le tout !
Je ne sais plus ce qu'avait fait Didier, mais Régis et moi, engagés en national pour cause de parcours mixte en Inter (la Rallye 2 n'aime pas la terre), nous avions fini deux au scratch derrière l'Audi Quattro de Kruger.
Il y avait un loustic commissaire technique redoutable. Comme je me suis aperçu cet été que, quarante ans plus tard, il sévit toujours, je me contenterai de l'appeler L.
Ce charmant garçon affichait continuellement le visage fermé et l'air sympathique d'un adjudant-chef de la Légion Etrangère qui entraîne un commando dans la jungle guyanaise. Il accueillait les concurrents avec une morgue permanente et commençait l'inspection par quelques sarcasmes : vivait-il une passion en se rendant utile ou assouvissait-il je ne sais quelle vengeance contre le genre humain en général et contre les pilotes de rallye en particulier ? En tout cas, il cherchait -et trouvait souvent- la petite bête. Toujours est-il que lorsqu'aux vérifs il y avait trois postes de contrôle technique, la file de voitures s'allongeait aux deux autres et le sien était désert : il allait chercher manu-militari des concurrents qui le suivaient avec l'air résigné de veaux qu'on emmène à l'abattoir.
A la Roque d'Anthéron, pour un rallye de la Durance, il s'intéresse à la Kadett de Labrot. Claude court très fréquemment, son extincteur a toujours été fixé de la même manière, et de surcroît contrôlé par le L. en personne lors d'un rallye récent.
"L'extincteur est mal fixé, il faut le refixer et me ramener l'auto !"
Le père Labrot est d'un calme olympien en toute circonstance et il tire tranquillement sur sa bouffarde dont il ne se sépare jamais.
"Ah ouais ? Alors, essaie de l'arracher !"
Le L. plonge dans la Kadett, s'arc-boute, force comme un galérien. Il est tout rouge et des veines commencent à saillir sur son front et son cou : je me dis que l'infarctus est proche.
Au bout de cinq minutes d'efforts intenses, l'extincteur n'a pas bougé d'un millimètre.
"Bon, ça va pour cette fois, mais au prochain rallye, il faudra qu'il soit mieux fixé !"
Lors d'un Critérium des Cévennes, René Venier, l'incontournable Néné dont je reparlerai un de ces quatre devait avoir un sacré besoin d'argent, car il avait fait l'impasse et avait loué sa Golf à un autre pilote. J'étais justement en train de discuter avec lui lorsque le locataire arrive la bouche en travers et avec le masque : "L. va me refuser le départ, il dit que la voiture n'est pas conforme." Je file derrière le Néné -dont le caractère est un tantinet ombrageux- en me disant que je vais assister à un grand moment. Mais je ne m'attends tout de même pas à ce qui va se passer. Car le Néné déboule vers le gars et rugit avec l'air avenant d'Ordralfabetix lorsqu'il dit "Il est pas frais, mon poisson ?" : "Elle est pas conforme, mon auto ?" Et il lui balance sans sommations un direct du droit qui lui explose la lèvre et lui enlève une dent !
Je sais, ce n'est pas chose à faire et je condamne avec la dernière fermeté.
Mais en voyant le L. -que l'organisation a provisoirement délesté de sa tâche- assis sur un siège de camping, la mine défaite et la lèvre éclatée, de nombreux concurrents qui avaient eu affaire à lui avaient du mal à montrer leur tristesse !
Néné a finalement écopé de trois mois de suspension, ce qui n'est pas trop cher payé.
Petite réflexion philosophique du chirurgien fou. Le bureau de l'ASA Hérault est comble en cette période de pré-Cévennes, d'autant qu'Alain Ricciardi est en train de sortir la liste des engagés.
Un pilote de Rallye 2 Gr.2 que je ne nommerai pas en consulte un exemplaire et s'adresse à Henri Cabaniols : "Tu as vu, nous sommes presque soixante dans la classe alors que vous, en Kadett Gr.2, vous êtes à peine plus de vingt. La victoire a quand même plus de valeur chez nous !"
Et le Riton, implacable de logique : "Oui, vous êtes soixante, mais il y en a dix qui peuvent gagner !" Et il ajoute en me montrant du doigt : "Le prof en fait partie, mais sûrement pas toi ! Nous, nous sommes vingt mais il y en a dix qui peuvent gagner. Elle est où, la différence ?"
Pan dans les gencives et réponse empreinte de bon sens !
Il y a 2 heures, Zoréol a dit :Il y avait un loustic commissaire technique redoutable. Comme je me suis aperçu cet été que, quarante ans plus tard, il sévit toujours, je me contenterai de l'appeler L.
Ce charmant garçon affichait continuellement le visage fermé et l'air sympathique d'un adjudant-chef de la Légion Etrangère qui entraîne un commando dans la jungle guyanaise. Il accueillait les concurrents avec une morgue permanente et commençait l'inspection par quelques sarcasmes : vivait-il une passion en se rendant utile ou assouvissait-il je ne sais quelle vengeance contre le genre humain en général et contre les pilotes de rallye en particulier ? En tout cas, il cherchait -et trouvait souvent- la petite bête. Toujours est-il que lorsqu'aux vérifs il y avait trois postes de contrôle technique, la file de voitures s'allongeait aux deux autres et le sien était désert : il allait chercher manu-militari des concurrents qui le suivaient avec l'air résigné de veaux qu'on emmène à l'abattoir.
A la Roque d'Anthéron, pour un rallye de la Durance, il s'intéresse à la Kadett de Labrot. Claude court très fréquemment, son extincteur a toujours été fixé de la même manière, et de surcroît contrôlé par le L. en personne lors d'un rallye récent.
"L'extincteur est mal fixé, il faut le refixer et me ramener l'auto !"
Le père Labrot est d'un calme olympien en toute circonstance et il tire tranquillement sur sa bouffarde dont il ne se sépare jamais.
"Ah ouais ? Alors, essaie de l'arracher !"
Le L. plonge dans la Kadett, s'arc-boute, force comme un galérien. Il est tout rouge et des veines commencent à saillir sur son front et son cou : je me dis que l'infarctus est proche.
Au bout de cinq minutes d'efforts intenses, l'extincteur n'a pas bougé d'un millimètre.
"Bon, ça va pour cette fois, mais au prochain rallye, il faudra qu'il soit mieux fixé !"
Lors d'un Critérium des Cévennes, René Venier, l'incontournable Néné dont je reparlerai un de ces quatre devait avoir un sacré besoin d'argent, car il avait fait l'impasse et avait loué sa Golf à un autre pilote. J'étais justement en train de discuter avec lui lorsque le locataire arrive la bouche en travers et avec le masque : "L. va me refuser le départ, il dit que la voiture n'est pas conforme." Je file derrière le Néné -dont le caractère est un tantinet ombrageux- en me disant que je vais assister à un grand moment. Mais je ne m'attends tout de même pas à ce qui va se passer. Car le Néné déboule vers le gars et rugit avec l'air avenant d'Ordralfabetix lorsqu'il dit "Il est pas frais, mon poisson ?" : "Elle est pas conforme, mon auto ?" Et il lui balance sans sommations un direct du droit qui lui explose la lèvre et lui enlève une dent !
Je sais, ce n'est pas chose à faire et je condamne avec la dernière fermeté.
Mais en voyant le L. -que l'organisation a provisoirement délesté de sa tâche- assis sur un siège de camping, la mine défaite et la lèvre éclatée, de nombreux concurrents qui avaient eu affaire à lui avaient du mal à montrer leur tristesse !
Néné a finalement écopé de trois mois de suspension, ce qui n'est pas trop cher payé.
Sans approuver le geste , une citation de Courteline me semble appropriée :
"Je ne connais de spectacle plus sain, d'un comique réconfortant, que celui d'un monsieur recevant de main de maître une beigne qu'il avait bien cherché "
J'approuve
Les deux
Il roulait avec quelle auto Courteline ?
J'ai connu et subi L. Je suis ravi d'avoir pu lire cette anecdote. Meme avec 40 ans de retard ca fait du bien !
Pour parler des contrôleurs techniques
Rallye de Lozère 1978 ou 79
Mon beau-frère présenta aux contrôleurs techniques, sa voiture sur laquelle il aurait du faire une modification de l’arceau, mais n’en n‘avait eu le temps. Hélas il se mit dans la file ou était présent le même contrôleur avec qui il avait eu à faire la fois dernière.
- Bon la voiture ok mais ... Alors M S. l’arceau, le 3eme boulon il y est ce coup-ci
(Aberration de l’époque, l’arceau était soudé mais il fallait quand même les boulons)
- Bien sûr ! dit-il sachant pertinemment qu’il n’avait pas eu le temps de le faire
Notre commissaire passe la main sous le plancher et
- Vous vous foutez de moi ?? hein le BOUlon le BOUlon il n'y est toujours pas !!!
- QUOI ???
Mon beau frère se retourne devient rouge de colère, attrape le premier mécanicien qui passait par là (facile il avait une combinaison), l’insulte, le traite de tous les noms pour avoir oublié de mettre ce fameux 3eme boulon, à la limite de lui mettre une bonne claque !
- Et surtout tait toi, quand on écoute pas surtout on a rien à dire ....
Le pauvre gars ne sachant pas d’où ça tombait n’osait rien dire. Le commissaire ne sachant plus que faire, penaud, lui demande de se calmer
- C’est bon c’est bon, pas la peine de crier sur votre pauvre mécanicien ce n’est pas grave,
et d’une petite voix il dit au mécanicien :
- n’oubliez pas de le faire la prochaine fois
Il signa la feuille et la voiture passa.
Après avoir fait quelques mètres en poussant la voiture mon beau-frère se retourna vers nous en éclatant de rire :
- Vous voyez avec un peu de conviction et de persuasion ça marche …
Le pauvre mécanicien en a été pour une bonne frayeur, et une belle engueulade !
Détail nous ne le connaissions pas
Peut etre parmi vous certain se souviendra de Charles Faucon ( il n'y a pas de hasard ! ) celebre commissaire technique avec son eternel chapeau ? Un cauchemard !
C'était en 1973 et l'arceau venait d'etre rendu obligatoire mais pas encore les harnais . Mon 1er Rallye en tant que pilote avec ma Fiat 127 de 45cv ! L'arceau fut confectionné en tube de chauffage par un plombirer pere d'un copain. Un pot de peinture noire mat et direction Largentiere pour les verifs . Je me vois repprocher l'absence de barre diagonale transverse sur l'arceau ! Panique ... heureusement que le stress nous avait fait nous presenter dans les premiers ! Le pere de mon navigo etant proprio d'une grande surface de bricolage nous recuperons un des tubes en carton sur lesquels sont enroulés les toiles cirées. Coupé en biseau aux 2 extremités fixé avec du chatterton noir et peint avec le reste du pot de l'arceau, il a fait excellente impression au point que Michel Boissin (encore un technique renomé ) nous laissa passer avec un grand sourire.
C'était le Bas Vivarais ancetre de l'Ardeche. Depart 20h arrivée 8h donc entierement de nuit car les speciales étaient sur route ouverte. Les chronometreurs à l'arrivée deconseillant aux usagers d'emprunter le secteur à l'envers. 10 speciales entre 5 et 18 km chacunes !
On avait fini 8 au scratch, 3 au groupe 1 et 2 en classe 1300 cc. 21 au depart dans la classe dont 19 Simca Rallye, une R5 ts et la 127 en pneus Michelin zx gonflés à l'avant à 3,5 kg... Des plaquettes "dures" et 4 koni
Un premier instant de gloire et de fierté à la remise des prix ?
Il y a 9 heures, Mako a dit :Peut etre parmi vous certain se souviendra de Charles Faucon ( il n'y a pas de hasard ! ) celebre commissaire technique avec son eternel chapeau ? Un cauchemard !
Je n'ai pas eu affaire à lui (je suis trop jeune ! ) mais je traînais souvent avec ma Mob' aux vérifs et j'ai vu le personnage en action. Il était effectivement du même acabit que L.
Jean-Louis Clarr m'en a raconté une bien bonne à son sujet à propos d'une boîte de Kadett qui "n'était pas homologuée" mais l'était pourtant parfaitement sur la fiche !
Le voici aux Cévennes 67 en train d'embêter visiblement Maurice Nusbaumer :
Et au même rallye avec Claude Bouscary. Le gamin entre les deux est mon pote Bruno qui sera un jour champion de France 2ème div'.