Dans mon sac de matelot j'ai mis tout ce que j'avais de plus beau....
Punaise le mec dans le semi ... devait pas faire le fier quand il a senti la route partir sous ses roues !!
Et les 2 flics en claquettes Normal !
il y a 21 minutes, Vince a dit :Et les 2 flics en claquettes Normal !
"Savates 2 dwa" (2 doigts), grand classique là-bas ( kapa en Malgache). Lors d'une grosse panne électrique à Mahajanga devant mon resto, j'ai vu les 2 techniciens de la Jirama (EDF et eau locale) monter sur le pylône en savates sans l'ombre d'une hésitation...
Il y a 12 heures, Vince a dit :Punaise le mec dans le semi ... devait pas faire le fier quand il a senti la route partir sous ses roues !!
J'ajoute que, comme Olivier le dit, Moramanga, avec le semi en détresse, est sur la RN2, entre Tana et Tomaosina (ex-Tamatave).
C'est donc l'axe principal de l'île puisqu'il relie la capitale au plus grand port (et de loin) et donc que l'approvisionnement de la très peuplée Tana dépend de cette route.
Même si ça n'a rien à voir, une anecdote à propos du traitement de la pollution à l'échelle mondiale, il n'est pas seulement question de Mada, mais vous allez voir la suite.
Nous avions à la Réunion une ancienne centrale électrique mixte (fuel lourd + charbon) extrêmement polluante assurant les 3/4 de la production électrique du caillou. Lorsque j'allais bosser le matin et que les vents thermiques ne s'étaient pas levés, les villes du Port, de la Possession et de St Paul étaient sous un épais couvercle jaunâtre.
Elle a été remplacée par une nouvelle du même type, moins polluante -quoique crachant encore pas mal de fumée jaune- et démantelée en 2013. Mais pas question de la ferrailler : elle a été vendue à la Jirama pour être remontée à Tana. Ce qui n'était plus bon pour les poumons des Réunionnais ne posait pas de problème pour ceux des Gasy !
Sans compter que pris globalement à l'échelle de la planète, elle continuerait à cracher dans la même atmosphère...
C'est pas fini !
Vous avez vu l'état de la RN2. Les camions transportant les très lourds éléments entre Tamatave et Tana seraient passés au travers des ponts. On a donc renoncé à la voie maritime. Un Antonov hexaréacteurs a assuré la tâche au prix de trois rotations entre Gillot et Ivato, l'aéroport de la capitale malgache. Nous sommes allés assister à l'un de ses décollages, je vous garantis que ça fume sec ! Je ne sais plus où j'ai mis les photos, mais c'était celui-là, ou son frère. Et après, on prône la voiture électrique propre !
Le 25/01/2022 à 07:53, Zoréol a dit :J'ajoute que, comme Olivier le dit, Moramanga, avec le semi en détresse, est sur la RN2, entre Tana et Tomaosina (ex-Tamatave).
C'est donc l'axe principal de l'île puisqu'il relie la capitale au plus grand port (et de loin) et donc que l'approvisionnement de la très peuplée Tana dépend de cette route.
Nouvelles du pont :
<<Après un travail rapide effectué par différentes personnes responsables, le pont d'urgence, « pont bailey » à Moramanga, a été achevé avec succès et peut être utilisé immédiatement à partir de ce matin.
La circulation sur l'autoroute nationale 2, qui a été coupée pendant deux jours, a maintenant repris normalement, suite à un glissement de terrain causé par les violentes intempéries du week-end dernier. Remerciements spéciaux à tous les porteurs dirigés par le premier ministre, le ministre des travaux publics, le gouverneur et tous les techniciens qui ont travaillé dur jour et nuit pour terminer le pont en seulement 2 jours. Ce pont mesure 25 m et peut supporter des charges allant jusqu'à 45 tonnes.>>
Le président est là:
en contrebas du pont
à gauche, un pont de secours pour les petits véhicules
maintenant les gros bahuts circulent de nouveau
Après avoir traité les Pieds-Noirs d'assassins, en 2017, le Président Macron reconnaît, hier, le massacre de la rue d'Isly. Chose à vomir quand on sait que c'est uniquement à des fins électorales et qu'il n'en croît pas un mot.
Aux rapatriés, descendants, et sympathisants, je vous invitent à écouter ce témoignage qui devrait être étudié dans les cours d'Histoire :
Je vais vous dire un truc, à Mako et toi, aux autres aussi bien sûr...
Il y a une bonne quinzaine d'années, j'ai réalisé que j'étais le dernier témoin familial de l'Algérie à l'époque des Pieds Noirs.
Mes grands-parents, mes parents, mon oncle et ma tante, et même mon cousin dont j'étais si proche et qui avait trois ans de moins que moi étaient décédés.
J'ai eu envie de laisser une trace de mon histoire, en particulier pour ma fille, et j'ai écrit un petit bouquin, pas long, 93 pages.
Tiré à compte d'auteur à 50 exemplaires, je les ai vendus juste pour rentrer dans mes frais à mes collègues de boulot intéressés, j'en ai offert quelques-uns à des proches, il ne me reste que deux exemplaires :
Les deux premières pages :
Et à partir de la page 76, la fusillade du 26 mars 62 rue d'Isly. J'ai puisé dans les souvenirs de ce que la famille m'a raconté pendant trente ans, et aussi dans les quatre tomes du bouquin d'Yves Courrière La guerre d'Algérie.
C'est navrant de voir que certains livres resteront pour toujours dans l'anonymat, quand d'autres véritables purges deviennent des best-sellers.
Ce que tu as publié ici donne envie de découvrir le reste.
Ce dont je me suis aperçu et qui me désespére c'est que notre culture " pieds-noirs " si riche, si haute en couleurs même dans la tragédie est en train de disparaitre. La culture, incarne les provinces qui ont fait la France et la notre est quasi morte parce qu'elle n'a plus cette terre ou s'accrochent les racines. Les Bretons, les Auvergnats, les Basques ont encore ces territoires ou reposent leurs ancêtres et ou sont nés leurs souvenirs. Ils peuvent donc, en vacances ou le temps d'un weekend revenir, qui avec un bouquet, qui avec un mouchoir. Les Alsaciens firent des aller-retour entre la France et l'Allemagne mais leur l'Alsace est toujours là...Mais nous non ! On nous a volé notre terre.
Nous, les @Zoréol, Christian Vella, Robert Menard et bien évidement moi-même qui, comme Mitterand ne croit à sa mort tout en étant certain de sa venue, dans vingt ans et quelques, seront les derniers des Mohicans et après nous plus rien ! Cette magnifique société aura disparue, et plus personne ne pourra en parler car plus personne ne l'aura connue. Déjà, dans tout l'hexagone on vous place la merguez au sommet de la gastronomie du Maghreb ! Ça me fait mal au ventre d'entendre dire que c'est un arabe qui a inventé la merguez, mais que voulez-vous, il n'y a plus un charcutier ou un restaurant pied-noir en activité à présent. Une culture meurt sans sa cuisine, sans la nourriture de son peuple...
Il n'est pourtant pas si loin ce temps ! Celui des "rapatriés" qui se reconnaissaient comme des membres d'une famille éclatée. Comme elle résonne dans le vide cette phrase de Robert Castel : " Les Chinois, y sont un milliard et on les voit pas ! Et nous, on est un million et on est partout ! "
Nous, on n'est plus rien ! Oualouh !
Il est adorable cet ecureuil ! Bien plus que celui qui gére mes comptes...
Oui, pas que le rallye, il y a les amis également... Remis en mémoire par Facebook, ils vont bien.
Jérôme était ouvreur à Ypres et Pascal fait "station-service" ce week-end :
Et moi, ça va, je suis là...
Edit : lors de la sortie de cet article j'avais écris : "puisque mon coup de volant ne mérite pas de passer dans Echappement, j'ai trouvé un autre moyen, non mais"...
Les micro-climats de la Réunion. Depuis ma varangue, calme plat et ciel à peu près bleu :
Une heure avant, dès la levée de l'alerte rouge, je suis allé faire un tour au Port, à 20 bornes de la case : vent de folie, et hallebardes tombant à l'horizontale !
il y a 31 minutes, Zoréol a dit :
Une heure avant, dès la levée de l'alerte rouge, je suis allé faire un tour au Port, à 20 bornes de la case : vent de folie, et hallebardes tombant à l'horizontale
Mon fils m'a passé une vidéo tout à l'heure, il s'étonnait que l'alerte soir déjà levée car ça bougeait encore beaucoup. Et lui est à Sans-Souci (j'ai retrouvé le nom)...