Il est bien caché
Bon, c'est parti ! J'ai fait très exactement 1331 photos, et comme je n'arrive pas à me résoudre de choisir, vous allez toutes vous les farcir ! Nan, j'déconne !
Donc, après une nuit aéroport-avion (nous devions décoller à 22h 30, nous sommes partis à 1h 30 du mat' dans un orage indescriptible qui nous a secoués comme des pruniers pendant la première demi-heure) nous atterrissons vers neuf heures à Chennai, ancienne Madras. Notre chauffeur nous attend et après 80 bornes, soit deux heures de route (faut s'y faire, la circulation dantesque rend les moyennes ridicules), nous arrivons à Mahabalipuram. Sans pitié, il nous emmène sur les sites à voir alors que nous ne sommes pas passés à l'hôtel déposer les bagages et prendre une douche !
Nous découvrons les vestiges de la civilisation Pallavas (nom qui me va bien, moi qui suis originaire de Montpellier ). D'abord les Rathas, temples monolithiques creusés dans un seul énorme affleurement rocheux au VIIème siècle. Ensevelis par une dune de sable, ils ont été exhumés par les Anglais il y a deux-cents ans :
A deux kilomètres de là, cet immense bas-relief représente la descente du Gange (enfin, c'est ce que disent les guides)
Détail humoristique, un chat atteint le Nirvana devant une troupe de rats :
Encore plus loin au bord du Golfe du Bengale, le Shore Temple qui a résisté à une vague de dix mètres lors du tsunami de 2001.
Et au coucher du soleil, sur la plage, un tracteur met les embarcations des pêcheurs à l'eau :
C'est tout pour aujourd'hui, demain nous irons à Pondichéry...
il y a 34 minutes, Zoréol a dit :Nous découvrons les vestiges de la civilisation Pallavas (nom qui me va bien, moi qui suis originaire de Montpellier ).
Une vague de dix mètres lors du tsunami de 2001...
Je comprends pourquoi Palavas-les-Flots
Lorsque l'été sévit, que la malaïgue (littéralement mauvaise eau) et une odeur peu ragoûtante envahissent le coin à cause des algues qui se développent et pourrissent dans les étangs, les Montpelliérains appellent cette splendide station balnéaire "Pue la vase". Mais je ne devrais pas en dire trop de mal, car l'écurie Borsalino dont je faisais partie et où j'ai connu d'excellents moments y avait son siège.
Le lendemain, cap sur Pondichéry (ou Pudduchery, de nombreuses villes ont plusieurs noms), très marquée par notre longue présence, avec son quartier français et ses maisons coloniales.
Mais aussi le premier contact avec le joyeux bo..el de la circulation :
Le marché Goubert, ses légumes, ses fleurs pour les colliers des nombreuses cérémonies, ses soieries...
...et le premier temple des centaines du Tamil Nadu :
Après, retour à l'hôtel en tuc-tuc, le transport le plus commode dans les villes bondées. En plus, ça ne coûte rien, 70 roupies, soit environ 1 € pour faire cinq ou six kilomètres. Nous nous accoutumerons vite à l'enthousiasme des conducteurs qui semblent en permanence négocier le premier freinage d'un Grand Prix, coupant sans timidité la route aux camions, aux bus, aux taxis et... aux vaches !
Et on reboucle les valises, et on repart...
Arrêt dans la matinée à Chidambaram, ville sainte, avec le temple de Nataraja, le Shiva danseur, et son gopuram (tour portail) coloré.
Bon, chuis pas toubib, mais à mon avis le Nataraja en question devait souffrir d'une sévère luxation de la hanche !
On continue pour arriver en début d'après-midi à Tanjore. Le palais est un peu décati, mais il garde de beaux restes :
Toutes les statues ont de gros roberts : je pense que les Hindous ont inventé le silicone.
Et vous imaginez les riffs que nous auraient sortis David Gilmour et Mark Knopfler s'ils avaient autant de bras ?
Et l'on finit la journée par le superbe temple Brihadeswara et ses gros robinets qui arrivent du toit :
Le lendemain, escale à Tiruchirappalli, avec devinez quoi ? Un immense temple bien sûr aux multiples gopurams :
Devant l'entrée, l'éléphant sacré du temple est chargé de donner la bénédiction aux fidèles en leur posant la trompe sur la tête. Moyennant une donation de quelques roupies, bien sûr !
A l'intérieur de l'immense enceinte, les gopurams se multiplient, les colonnes et les sculptures monumentales (l'éléphant est de taille réelle) aussi.
Le lieu est dédié à Hanuman, le dieu singe du Ramayana.
Avant de quitter la ville nous grimpons à un petit temple accroché au sommet d'un promontoire rocheux par un escalier en partie souterrain qui ressemble à une échelle de meunier.
Le soir, nous dormons pour l'une des rares fois dans un lieu calme et paisible, loin des foules, un petit village du Chettinad. A la fin du XIXème siècle, de riches marchands de la caste des Chettiars y ont construit d'immenses et somptueuses maisons. Malheureusement, trop chères à entretenir, la plupart sont aujourd'hui à l'abandon. Quelques-unes ont été transformées en chambres d'hôtes, une poignée sont habitées. Nous avons eu la chance d'entamer la conversation avec une charmante vieille dame qui nous a permis de visiter la sienne : elle vit seule avec son mari de quatre-vingts ans dans une trentaine de pièces !
Le 28/02/2019 à 08:58, Zoréol a dit :Le lendemain, cap sur Pondichéry (ou Pudduchery, de nombreuses villes ont plusieurs noms), très marquée par notre longue présence, avec son quartier français et ses maisons coloniales.
Mais aussi le premier contact avec le joyeux bo..el de la circulation :
Le marché Goubert, ses légumes, ses fleurs pour les colliers des nombreuses cérémonies, ses soieries…
La vache!!, la taille des fleurs de mimosa là-bas!!
Sinon, super reportage photos, c'est top!!
Le lendemain, Madurai, dernière grande ville du Tamil Nadu. L'ancien palais royal :
Les antiques transports urbains : ce sont de vrais "cars courant d'air", sans vitres et sans portes. Nous ne sommes pas à une heure de pointe, les passagers ne débordent pas par toutes les issues !
Et naturellement l'après-midi, le grand temple de la ville avec ses immenses gopurams : promis, ce sera le dernier.
Retour à l'hôtel comme d'hab' en tuc-tuc : celui-là nous a laissé un souvenir ému. C'était le Verstappen de tous les conducteurs qui nous ont véhiculés !
Le lendemain, nous entrons dans le Kerala. Notre chauffeur nous laisse dix minutes à l'entrée de cet état dans la Toy', moteur tournant et clim' en marche, car, venant de Chennai, il doit faire valider son permis par les autorités pour pouvoir continuer. J'en profite pour descendre de l'auto et prendre au vol les véhicules surchargés, quels qu'ils soient. Mais je commence par ces deux Indiennes qui utilisent le car.
Ensuite, à vous de voir. Ne vous inquiétez pas, il y en aura d'autres plus tard !
Particularité de la circulation indienne, le système le plus important sur tous les véhicules est l'avertisseur. Il vaut mieux être en panne d'embrayage que de klaxon ! Ils en font tous un usage plus qu'intensif et le soir on va se coucher avec les oreilles encore retentissantes de "tut tut", "coin coin", "ahatsouintsouin". Même les plus modestes engins en sont dotés et l'on a parfois la surprise d'entendre une trompe digne des plus gros Peterbilt américains émaner d'un pétarou 125 cm3. Comme si ça ne suffisait pas, ils encouragent tous leurs suivants à sonner du buccin et du plus petit tuc-tuc au plus gros camion, on peut lire cela derrière, comme sur ce curieux mini fourgon Tata :
Seule exception, ce chauffeur devait avoir les esgourdes sensibles !
Nous entrons au Kerala par les ghats occidentaux et en quelques kilomètres, changement absolu ! Finis les temples chamarrés, les villes grouillantes, la circulation infernale, la chaleur : nous roulons sur de petites routes de montagne tranquilles, il fait frais (nous sommes entre 1000 et 1500 mètres), au milieu des plantations de thé. Le Kerala est l'une des deux grosses régions productrices avec Darjeeling. Nous passons deux nuits dans ces charmants petits bungalows calmes, et nous crapahutons au milieu des cascades et des plantations.
Le Kerala est aussi le grenier à épices -et la cuisine indienne en est riche !- et voici du café, puis du poivre cueilli artisanalement.
Et l'une des épices-vedettes, la cardamome avec le plant, la fleur et le fruit :
Le soir, après avoir bien marché, nous réquisitionnons notre chauffeur qui a passé une tranquille journée de repos pour qu'il nous amène à Munnar, petite ville paisible à dix kilomètres de là, faire le plein de thé et d'épices et j'en profite pour prendre un cliché de la station de tuc-tuc : je ne me lasse pas de ces engins improbables !
Courte journée le lendemain pour nous rendre, toujours dans les ghats occidentaux, à Periyar. Il y a là une réserve d'état qui héberge environ vingt-cinq tigres et des éléphants sauvages. Nous déchantons vite : impossible d'y entrer avec sa voiture, il faut monter dans un car qui emprunte quelques chemins de la réserve. C'est bardé de touristes -surtout Indiens-, il est deux heures de l'après-midi, on ne peut espérer voir les éléphants qu'au crépuscule et les tigres (par le plus grand des hasards) qu'en pleine nuit. Nous décidons de shunter et nous en profitons pour aller voir un spectacle de kathakali : ce genre théâtral date de l'époque de Shakespeare. A l'origine, cela commençait après le coucher du soleil pour durer toute la nuit, nous nous contenterons d'une version courte d'une grosse heure. On ne s'ennuie pas un moment car les deux danseurs (exclusivement des hommes) rivalisent de mimiques très souvent hilarantes, accompagnés d'un tambourin et de mini-cymbales : contrairement à ce que je redoutais un peu, je n'ai pas vu le temps passer !
Le lendemain, nous redescendons vers la mer (côte ouest de la péninsule cette fois) au milieu des plantations d'hévéas. Et surprise, si l'Inde ne comporte que 2,5 % de Chrétiens -ce qui représente tout de même plus de 28 millions de personnes-, il y en a énormément dans le Kerala : à chaque virage, à chaque carrefour, une Pieta ou une église, toutes aussi moches les unes que les autres !
Et cet incroyable pays n'étant pas à un paradoxe près, cet état est justement le seul à avoir un gouvernement communiste. Dans chaque village, des ribambelles de drapeaux à la faucille et au marteau que l'on ne voit plus guère par chez nous !
Et nous voici dans les backwaters : sept fleuves côtiers y ont leur estuaire, mais avant de se jeter à l'océan, ils entrecroisent leurs eaux dans un dédale de canaux et de petits lacs. Nous utiliserons pour nous y enfoncer un house-boat muni d'une seule chambre : nous serons évidemment les seuls occupants. Tout autour une vie tranquille rythmée par les traversées des différents bras et le spectacle des oiseaux aquatiques.
Ces écoliers attendent le vaporetto-ramassage scolaire tandis que ces autres n'ont que le canal à traverser pour rentrer chez eux leur journée terminée.
Halte dans un village où l'artiste sculpte un Christ : c'est lui qui a réalisé la Cène de l'église voisine. En discutant avec les membres de notre équipage, ils m'expliquent qu'ils sont tous les trois catholiques et me montrent fièrement la croix qu'ils portent au cou : je n'ose pas leur dire que je suis agnostique !
Le soir, ils amarrent la barcasse dans un lieu paisible et nous allons nous dégourdir les jambes parmi les rizières avec cette scène bucolique.
Levé à l'aube pendant que Marianne roupille, je profite de la sérénité de l'endroit en buvant un café et en devisant avec le capitaine et le cuistot. Après, il faudra lever les amarres et reprendre notre navigation pour retrouver notre chauffeur et filer vers la trépidante Cochin, notre dernière étape dans le sud.
Dernière étape dans le sud, Cochin (ou Kochi), très longtemps aux mains des Portugais, des Français et des Hollandais. Grande ville, mais dont le centre est à dimension humaine. La plus vieille église d'Inde (XVIème siècle) et la plus ancienne synagogue : il y a une communauté israélite assez importante.
Nous retrouvons le bord de mer avec le retour des pêcheurs et la criée : on peut acheter son poisson et le faire cuisiner dans l'une des gargotes. Nous avons préféré nous abstenir : nous n'avons pas connu de turista durant tout notre séjour, mais nous avons pris quelques précautions !
Non loin de là, le marchand de glaces joue avec son téléphone dans son tuc-tuc.
Ceux qui n'ont pas de bateau tentent leur chance à l'épervier : maigre butin, mais activité photogénique :
Puis l'invévitable palais des sultans de l'époque, avec le portrait de l'un d'eux et son palanquin.
A midi, petit restau sympa sur l'un des bras de mer et la cuisine locale dont nous ne nous lassons pas. Tous ceux qui vont en Inde gardent un souvenir cuisant du piment qui parsème les plats. Les cuisiniers se sont au fil des ans accommodés aux goûts occidentaux. Oui, mais nous deux, nous mangeons toujours très épicé et nous adorons. Petit dialogue cent fois renouvelé avec les serveurs :
" It's spicy ?
- No sir, no spicy !
- But we like chili and we want our dishes spicy !
- Well, sir ! Medium spicy ?
- No, sir, full spicy !
- Like us ?
- Yes sir !"
L'après-midi, nous passons un long moment à admirer cette activité. Les premiers carrelets ont été installés au XIIème siècle par les Chinois. Au fil des siècles, cette tradition a perduré et les équipes qui ont la chance de posséder l'un de ces engins sont assidues.
Il faut de sacrés contrepoids et une coordination certaine pour remonter le pesant filet toutes les cinq minutes : après, il n'y a qu'à récupérer à l'épuisette un bon kilo de poissons à chaque fois. Pêche physique mais sans danger et somme toute rentable.
Ensuite, l'inévitable tuc-tuc pour rentrer à l'hôtel : nous ne voulions pas mobiliser nos braves chauffeurs (celui du sud puis celui du nord) pendant des heures à nous attendre. Nous les libérions car nous voulions marcher tranquillement à notre gré sans horaire, puis prendre pour quelques roupies ce transport marrant pour regagner nos pénates. Habitués sans doute à materner les touristes dont ils ont la charge, ils étaient un peu effarés, pas tranquilles du tout et multipliaient quotidiennement les recommandations : attention à votre argent, votre cellular, votre caméra et n'étaient rassurés que lorsqu'ils nous voyaient sains et saufs le lendemain. J'avais beau leur expliquer que nous avons traîné nos guêtres dans des endroits mille fois plus craignos, ils recommençaient chaque jour leurs avertissements comme si nous étions des lapins de six semaines !
Le lendemain, dès potron-minet, départ vers l'aéroport pour filer à Delhi (trois heures trente de vol, le pays est immense). Si je vous ai scanné la carte d'embarquement, c'est pour deux raisons : d'abord, je trouve le petit maharadjah amusant. Ensuite, Air India n'est pas superstitieuse : alors que de nombreuses compagnies n'ont pas de rangée 13 dans leurs avions, eux n'en ont rien à cirer !
Delhi, indescriptible ! 17 millions d'habitants pour la cité elle-même, mais avec les villes-satellites qui ne forment qu'une agglomération avec elle, 25 millions, soit plus que toute la population de l'Australie !
Notre Lonely Planet dit qu'il faut aller voir la grande mosquée, l'une des plus vastes du monde avec 25 000 places de prière, alors allons-y ! A l'entrée, je m'étrangle de rire ! Marianne porte un pantalon long, une chemise fermée, un sweat-shirt à manches longues et un foulard autour du cou. Ça ne suffit pas aux Cerbères de service qui l'affublent, comme toutes les autres femmes, d'une très seyante gandoura jaune ! Je regrette juste qu'ils n'aient pas été jusqu'à la burka intégrale pour le plaisir des photos !
Dehors, la circulation est infernale, mais un quidam utilise tout de même un moyen de transport original...
Un petit tour aussi au cénotaphe érigé à l'endroit où Gandhi a été incinéré.
L'après-midi, le monument le plus visité de la ville, parmi les vestiges d'une très vieille mosquée érigée par je ne sais plus quel calife, et ses occupants qui n'ont cure de la foule.
Ce monument, donc, c'est Qûtb el Minar, l'un des plus hauts minarets du monde avec ses 72 mètres :
Le lendemain, nous quittons sans déplaisir cette ville à échelle inhumaine : il faut deux bonnes heures pour en sortir et voir les premiers champs même, si je dois le reconnaître, Delhi fourmille de parcs et d'espaces verts. Sur la route, quelques activités : briqueterie et transports modernes.
Trois cents kilomètres à l'ouest de la capitale, nous arrivons sur son contraire. Je ne sais pas comment elle fait, mais Marianne a le don de découvrir les pépites. Churu en fait partie, petite ville à l'écart des circuits touristiques, et tant mieux ! De richissimes marchands Marwaris y ont fait édifier il y a deux-cents ans de somptueux palais, les Havelis. Trop coûteux à entretenir, ils sont aujourd'hui à l'abandon mais constituent un superbe musée à ciel ouvert !
Naturellement, je photographie mes chouchous les tuc-tuc, d'autant plus que ceux-ci sont différents, plus hauts, plus longs et plus étroits, mais nous n'en prendrons pas, car la petite cité se parcourt sans problème à pied. Nous sommes les seuls Européens et donc, nous jouons un peu le rôle de la bête curieuse dans cette ville essentiellement musulmane !
Heureusement, une famille a transformé le Haveli hérité des ancêtres en hôtel (avec un service so british), ce qui a permis d'une part de le préserver et d'autre part à nous de dormir dans un palais.
Le soir, bien que seulement deux chambres soient occupées et donc deux tables au restaurant, un brave homme vient gagner quelques roupies en jouant d'un instrument discordant mais original et en chantant d'une voix de casserole fêlée : il est accompagné d'une tente Décathlon que je suppose être sa femme et d'un jeune garçon joliment vêtu, sans doute le fiston, qui fait les chœurs et exécute quelques pas de danse.
Le lendemain, direction Bikaner. Sur la route, je suis interpellé par la surcharge de ces Jeep Mahindra, puis de ces camions. Il paraît que ce n'est pas lourd, c'est du foin pour les nombreux chameaux qui sillonnent le désert du Thar où la nourriture est rare !
Et nous voici donc 200 km plus loin, à visiter le palais du maharadjah du coin, le premier d'un paquet d'imposants édifices du Rajasthan.
A la fin du XIXème siècle, les artistes locaux n'hésitaient pas à représenter les transports modernes sur des bâtiments vieux de plusieurs siècles, comme ce train.
Là, ne riez pas, c'est la planche sur laquelle dansait le fakir de service, sans doute un délégué CGT que le maharadjah avait dans le nez !
Et dans les collections du palais, ce de Haviland que la couronne d'Angleterre a offerte au maharadjah entre autres récompenses des services rendus par ses troupes en 14-18.
Ensuite, nous devions voir le marché aux chameaux (ou plutôt aux dromadaires) qui se tient chaque jour en février, mais comme nous nous sommes attardés au palais, nous arrivons après la bataille, ce qui ne m'empêche pas de capter une scène touchante :