Mako a tout dit .
RIP
C'est accessoire après le décès de ce copilote, mais Lefebvre a gagné !
En Espagne Ocian Pryce vient de finir 2eme a un rallye national devant une floppee d'R. Ocian n'est pas une pince mais ca la fout quand meme mal quand on sait qu'il roulait avec la Clio R4 d'Oreca. Si une Clio a moteur Peugeot va plus vite que les voitures des marques c'est que la FIA joue vraiment à l'apprenti sorcier et qu'a force leurs conneries leur peteront å la gueule !
Video du shakedown du rallye Sanremo 2019
19 MAI 2019
La 43ème édition du Sezoens Rally à Bocholt était d'un niveau particulièrement relevé.
Tout le gratin du championnat de Belgique des rallyes était en effet au départ de cette cinquième manche de la saison et les ténors ne se sont pas trainés sur les magnifiques étapes spéciales tracées dans le Nord du Limbourg.
Sur le fameux « maaskiezel », l’attaque était omniprésente mais un binôme a dominé le reste de la meute.
Kris Princen et son copilote, Bram Eelbode, ont survolé la course de bout en bout avec leur Volkswagen Polo R5, préparée par BMA.
De quoi leur permettre de signer, à Bocholt, leur troisième victoire de la saison en championnat de Belgique.
Après avoir effectué une première boucle parfaite, Kris Princen a pu contrôler son avance, même si celle-ci est restée relativement limitée.
Ainsi, il a d'abord été traqué par son compatriote Cédric Cherain, jusqu'à ce que le Liégeois ne soit victime d’une crevaison.
Sébastien Bedoret prenait alors le relais avant d’être à son tour victime d’une crevaison au même endroit (ES de Gerdingen) mais une boucle plus tard.
De quoi offrir à Vincent Verschueren une très belle 2ème place à seulement 12" du vainqueur Princen.
« Ce matin, le parcours était encore très piégeux car, sous les arbres, l'asphalte était encore humide.
J'avais opté pour des pneus plus tendres que mes rivaux et c'était le bon choix.
J'ai été en mesure de creuser un petit écart.
Dans l’après-midi, il a fallu maintenir le rythme et la voiture était tout simplement parfaite.
Le nouveau différentiel, qui équipait cette Polo R5 flambant neuve, la rend moins nerveuse ce qui est une très bonne chose.
C’est une très belle victoire, ma troisième de la saison.
J’espère que nous aurons le budget pour nous rendre à Ypres et défendre notre place de leader du championnat »,déclarait Kris Princen.
Vincent Verschueren voyait sa 2ème place finale comme un véritable soulagement :
« C’est formidable de pouvoir revenir sur le devant de la scène.
Ce matin, j’ai perdu un peu de temps parce que j’avais choisi des pneus durs et parce que les amortisseurs n’étaient pas optimaux pour appuyer nos freinages.
Dans la dernière boucle, j'ai tout donné pour terminer premier pilote Skoda », relatait un Verschueren souriant et qui, dans les 2 dernières spéciales, parvenait à inverser la tendance face à Sébastien Bedoret.
Une fin de rallye d’ailleurs très animée puisque tant Verschueren que Fernémont cherchaient encore à grimper sur le podium.
« Je suis plutôt fier des chronos signés aujourd’hui, compte tenu de mon expérience limitée sur cette surface », expliquait Sébastien Bedoret, actuel 4ème du classement provisoire du BRC Jobfixers.
Parti trop sagement, Adrian Fernémont a perdu trop de temps en début de rallye pour pouvoir revendiquer la victoire.
Le vainqueur du rallye de Wallonie a décroché une belle 4ème place, juste devant Cédric Cherain, qui a perdu sa deuxième place suite à une crevaison dans l’étape spéciale de à Gerdingen où il laissait s’envoler la bagatelle de 33".
« Nous aurions espéré mieux mais cette année le niveau belge est tellement élevé qu’une perte de 33"se traduit immédiatement par plusieurs places perdues.
Je n’étais plus venu ici depuis 2014, je savais donc qu’il serait presque impossible de tenir le rythme de Princen.
Kris était très fort et une deuxième place aurait été un beau résultat »,expliquait Cédric Cherain, co-leader du championnat avec 60 points, soit autant que Kris Princen.
Après l’abandon de Patrick Snijers, trahi par la transmission de sa VW Polo R5 au moment où il semblait avoir trouvé le bon rythme, Ghislain de Mevius a pris la 6ème place.
S’il terminait en force, il avait cependant perdu trop de temps en début de course suite à deux petites erreurs et à une méconnaissance générale du parcours.
Pieter-Jan Michiel Cracco amenait sa Skoda à la 7ème place à 1'27", une différence qui, voici quelques années encore, l’aurait certainement mené sur le podium final.
L'Irlandais Stephen Wright et les Néerlandais Erik Van Loon et Michiel Becx complétaient le top 10.
Chez les Juniors et en R2, il n'y avait décidément rien à faire pour contrer Grégoire Munster, qui faisait à nouveau étalage de tout son talent.
Timo Van der Marel se classait deuxième en R2 derrière son coéquipier.
Dans le Pirelli Junior BRC, le podium était complété par Gilles Pyck, qui faisait ses débuts sur le maaskiezel, et Tobias Brüls, un habitué du podium.
La M-Cup était dominée de bout en bout par Gunther Monnens.
Le régional de l’étape était plus rapide que le vainqueur sortant, Franky Boulat.
Philip Lommers, champion en titre en Critérium, a terminé troisième.
En historique, Dirk Deveux était imprenable pour Guino Kenis.
Arthur Kerkhove, quatrième, reste le leader du classement du championnat de Belgique historique.
Dans le Critérium, la victoire revenait à Frederik Vandeloock, qui profitait d'une crevaison du leader, Johnny Louies.
Sur les 49 équipages engagés, 32 ont atteint l’arrivée de cette 43ème édition du Sezoens Rally, ensoleillée et particulièrement palpitante.
Cette fin de semaine va être marquée par le Rallye d'Ypres en Belgique.
Je trouve que les organisateurs belges sont pleins d'humour...
Deux engagés anglais qui vont faire couler beaucoup d'encre !
Il parrait qu'ils ont bonne mine
Même en suivant les règles, Ils vont sûrement user de la gomme .
Ils devraient avoir du monde à leurs trousses.
A condition qu' ils suivent bien les règles dans les équerres.
Du 10/10 à la faute il n'y a compas (pardon, qu' un pas)
Ils ont du style au rallye d'Ypres.
Tant qu’ils ne se mettent pas une cartouche...
L'attraction du rallye de Ypres - © ANDREAS SOLARO - AFP
Ce "Ypres Rally Master" a donc été mis sur pied quasi uniquement pour permettre à Thierry Neuville et Nicolas Gilsoul de régaler le public Belge qui n’a pas eu l’occasion de se déplacer sur les rallyes mondiaux.
Il aura tout de même un adversaire, le français Bryan Bouffier et sa Ford Fiesta WRC.
C’est la première fois qu’une WRC répondant à la nouvelle réglementation (lancée en 2017) sillonnera un parcours belge.
Thierry Neuville va rouler 5 spéciales le vendredi et 7 le samedi soit 12 spéciales et 143 km alors que les participants au Belgian Rally Championship en disputeront 23. Il passera dans les spéciales 20 minutes avant la voiture zéro.
Il profitera également du temps de roulage gratuit et donc non comptabilisé dans le quota annuel des essais pour effectuer quelques essais de réglages sur asphalte.
Mais son but premier reste le plaisir de conduire devant son public, de faire le show et d’enivrer les milliers de spectateurs massés sur les bords des routes.
Markko Märtin est l’un des créateurs du Rallye d’Estonie, et en a par ailleurs remporté la course inaugurale en 2002. La décision de revenir à la compétition pour cet événement précis a été simple à prendre, d’après ses dires. Toutes les équipes d’usine du Championnat du monde de rallye ont par ailleurs répondu présentes en Estonie, comme elles ont l’habitude de le faire afin de préparer le Rallye de Finlande.
L’événement, qui se tiendra du 12 au 14 juillet, sera l’occasion pour Märtin de découvrir la nouvelle génération de WRC. "Je suis déjà monté dedans, mais en tant que passager d’Ott [Tänak]", a déclaré l’ancien pilote d’usine Subaru, Ford et Peugeot, dont la dernière saison en WRC remonte à il y a 14 ans. "Il pilotait plutôt bien. C’était une super sensation dans les virages rapides, je sentais que l’aéro fonctionnait vraiment bien."
"Comment je vais m’y prendre ? Je ne sais pas. Comment je vais m’adapter à l’aéro ? Je ne sais pas. Où est-ce que je vais finir ? Je ne sais pas… Mais je serai assez content si aucune des R5 ne me bat !" a-t-il poursuivi. "Je n’ai pas roulé sur ces routes depuis 2011, et je n’ai plus été dans une voiture contemporaine depuis 2007. Cela va être intéressant."
Märtin n’a pas manqué de complimenter Urmo Aava, son compatriote et ancien concurrent de WRC, pour le travail qu’il a réalisé dans la mise en place du Rallye d’Estonie. "C’est assez incroyable de voir à quel point cet événement grandit. J’étais là au début, il y a 15 ans ou plus, avec la décision de venir dans la région où se déroule le rallye. Il y a de très bonnes infrastructures là-bas, et les routes sont assez semblables à celles de la Finlande. Il y a probablement des routes plus divertissantes dans d’autres parties de l’Estonie, mais celles-ci sont plus représentatives [de la Finlande], surtout les petites routes."
"Avec tous les engagés, on dirait que cela va être un très bel événement, et vu que c’est mon rallye à domicile, je devais y prendre part." Märtin a remporté son dernier événement à domicile lors du Louna-Eesti Rallye en 2016, dans sa propre Ford Focus RS WRC, et avait également connu le succès au volant d’une Ford Escort RS1800 lors du Rallye d’Otago en 2017.
Cela fait néanmoins longtemps qu’il n’a pas affronté son protégé, Ott Tänak. "C’est un peu de sa faute si je fais cela", a expliqué Märtin. "Je lui en parlais et lui ai dit ‘bon sang quand j’ai découvert ce que cela va coûter !’ Mais il a continué à me suivre et finalement j’ai été d’accord pour que cela se produise. C’était une bonne idée à ce moment-là…"
La fête du WRC a lieu ce week-end au rallye d’Estonie dans la région de Tartu avec une opération spéciale de promotion du WRC où les quatre constructeurs officiels ont joué le jeu en envoyant leurs pilotes pour bénéficier aussi d’un essai grandeur nature avant le rallye WRC de Finlande dans une vingtaine de jours.
Cet évènement ambitieux qui se porte également candidat au WRC à l’horizon 2022, est constitué de 15 spéciales et 152 kilomètres avec 101 engagés dont une petite dizaine de pilotes WRC : Evans (Fiesta WRC), Suninen (nouvelle Fiesta R5), Lappi (C3WRC), Mikkelsen (i20WRC), Breen (i20WRC), Tänak (Yaris WRC), Oliver Solberg (Polo R5), Katsuta (nouvelle Fiesta R5) et Markko Märtin (Fiesta WRC).
Un décrochage du WRC Live officiel est également prévu durant ces deux jours sur les SS1 SS3 SS5 SS7 SS15
Ce jeudi sur le shakedown de Raiga du Rallye d’Estonie long de 6,37kms Ott Tänak a signé le meilleur temps devant Elfyn Evans et Esapekka Lappi. Après deux passages, le Gallois a ensuite pris sa revanche lors du Qualifying Stage en inscrivant le meilleur temps absolu devant Lappi et Mikkelsen.
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Merci François