Ah ouais quand même !
Effectivement, sur les webcam qu'Armin a postées, ça a l'air bien agité, en particulier du côté de l'Île Rousse ...
Ils ont le droit aux clous ?
Voilà, depuis le temps qu'on le dit qu'il faut déplacer le MC en Corse
Vous avez vu les photos du parc d'assistance ? c'est l'hécatombe , heureusement pas trop de bobos pour les voitures , mais pas mal de barnum cassés.
Il y a 2 heures, Krystof a dit :Ça a l'air bien agité, en particulier du côté de l'Île Rousse ...
Vieux proverbe irlandais :
"Quand l'Île Rousse est agitée, Meeke va disjoncter."
il y a 56 minutes, le lozérien a dit :Vous avez vu les photos du parc d'assistance ? c'est l'hécatombe , heureusement pas trop de bobos pour les voitures , mais pas mal de barnum cassés.
Linda a décidé d'embaucher des réfugiés pour renforcer les structures
"Même si la pluie Saint-Vith, le Thierry reste vite"
(Collectif belge : "Il faut sauver le pilote Neuville")
L'ES9 n'a pas l'air d'être une sinécure
Au passage , bel état d'esprit de Nicolas Ciamin
Le leader du championnat du monde, Ott Tänak, a découvert en début d'après midi l'ES 9. C'était chaud... CM
Depuis que les cartes de ce Tour de Corse 2019 sont connues, l'ES de la Castagniccia (samedi) est présentée comme une sorte de juge de paix, où ceux qui s'en sortiront le mieux pourront prétendre au podium ou carrément à la victoire. Une véritable épreuve de force par sa longueur, son tracé et les pièges de son enrobé.
Hier à midi 45, la première voiture des reconnaissances officielles s'élançait depuis Ponte-Leccia pour ces 47 kilomètres de lacets, d'asphalte rongée, entamée, avec trois derniers kilomètres avant Loreto di Casinca épuisants, parsemés de cette terre ocre, de cailloux... et de quelques cochons noirs.
A son arrivée, après une heure vingt de notes, Nicolas Gilsoul, le copilote de Thierry Neuville est un brin abasourdi, décontenancé : "ils ont prévu de faire les travaux d'ici la spéciale ? De les finir ? Non ? Ah, c'est sportif !" Et le Belge de repartir, avec, tout de même, le sourire.
Arrivé le premier ce lundi, Pierre-Louis Loubet, pourtant habitué des routes insulaires, se montre circonspect : "la fin de l'étape est vraiment sale et c'est pas dit que la pluie que l'on annonce ce mardi arrange les choses. Il faudra faire attention à ne pas crever, ce sera déjà bien."
Au stop de cette reconnaissance, les deux commissaires Patrick Morganti et Jean-Claude Precigout enregistrent les passages, corrigent des feuilles où, visiblement, les numéros de voitures ne correspondent plus. Et encouragent des pilotes qui profitent de ces quelques secondes pour vider leur bouteille d'eau. Quarante-sept kilomètres de virages et quarante-sept kilomètres de concentration totale pour cette spéciale totalement nouvelle, ça déshydrate les champions.
Alors que Sébastien Ogier lance un rapide, "c'est le chantier !", Nicolas Ciamin, 21 ans et vice-champion du mondes rallyes junior en 2017, savoure presque le moment : "c'est vraiment du rallye, on vient pour ça. Je crois même que c'est ma spéciale préférée pour l'instant ! Et pourtant je ne suis pas fait pour les épreuves longues, au-delà de 30 kilomètres j'ai du mal je l'avoue. Là, il va falloir gérer les freins, les pneus... Deux passages en recos officielles, ce n'est pas du luxe."
Cette spéciale, qui se termine par le tour de la magnifique place du village, ne provoque pas vraiment de sauts de joie chez les pilotes, prenant soudain conscience de la difficulté de cette route, des nombreux pièges qui les attendent.
Heureusement, il y a Guillaume De Mevius, pilote belge, lui, heureux : "c'est vrai que la fin est difficile, cela signifie qu'il faudra rester prudent parce que ça tourne beaucoup et tout le temps. Mais c'est une belle spéciale, c'est intense, dans un endroit magnifique." Enfin, pas sûr qu'à l'allure attendue le jour de la course, ils aient tous le temps d'admirer les campaniles, les maisons en pierres et la vue sur la thyérénienne !
Le mot de la fin pour un pilote toujours aussi agréable et disponible, Yoann Bonato vainqueur en janvier du WRC2 au Monte-Carlo et favori naturel de cette catégorie en Corse : "on attendait une épreuve longue comme ça, on était prévenu. Après il faut reconnaître que c'est très sale. On a l'impression qu'ils ont tenté de refaire la route et que ce n'est pas fini ! Et puis il y a des cochons, on en a vraiment croisé un paquet !"
En espérant que samedi, les prisutti sur pattes aient rejoint leur enclos pour laisser place à ce qui s'annonce comme le morceau de choix de ce Tour.
Ceux qui survivront à la Castagniccia...
Demain ce sera de l'eau et après-demain les plantes du maquis pointeront leurs boutons floraux
Peut être juste de quoi agrémenter quelques photos prises à l'ombre, avec un peu de blanc sur les bas-côtés !
Et encore même pas sûr......
il y a une heure, Armin a dit :... après-demain les plantes du maquis pointeront leurs boutons floraux
Là, tu fantasmes...
Mais, ce sont de très belles valves...