Il y a 1 heure, Rapido a dit :On a suivi ça,Régis. Bien sympa,hier j'avais un de tes ex-pilotes au resto (un Porschiste "local" et son épouse ) : ben on a bien rigolé,Pascal S. est passé également
et on a bien pensé à vous..!
Pour le Porshiste local et son épouse je me doute de qui tu parles
Il me semble connaître son baquet de droite. Mais pour Pascal S. ... Sevran je suppose non je ne vois pas ??
il y a 4 minutes, Poms a dit :
Il me semble connaître son baquet de droite. Mais pour Pascal S. ... Sevran je suppose non je ne vois pas ??
Celle-là, certains d'entre vous la connaissent car je l'ai postée "ailleurs", mais pour les autres...
En 1982, j'habitais en immeuble à Montpellier et un ami carrossier à Cournonterral avait la gentillesse d'héberger ma Rallye 2 Gr.2 dans son vaste garage.
Comme j'assurais moi-même une partie de la maintenance de l'auto et qu'il m'avait confié un double des clés du garage, j'allais y bosser le soir après le boulot et m'offrais parfois un petit essai nocturne sur la route qui monte à Aumelas dont je connaissais de ce fait chaque gravier et chaque touffe de thym.
Je faisais aussi partie du comité directeur de l'ASA Hérault, et l'ancien prologue de Vailhauquès au Critérium des Cévennes avait été banni par des riverains autophobes. Il avait fallu se replier sur le circuit de Karland et les deux expériences en 80 et 81 n'avaient pas été convaincantes. J'eus donc l'idée de demander à mon pote carrossier siégeant au conseil municipal de Cournonterral de demander au maire si on ne pourrait pas utiliser cette route : rencontre entre le maire et Jean-Louis Gril président de l'ASA, et marché conclu : la route servirait de prologue au Critérium.
Mon coéquipier était Patrice Quartier, préparateur dans son officine Sud Racing qui s'occupait de mon moteur et de ma boîte et réglait les trains.
Nous avions bien reconnu le parcours cévenol, mais il était débordé par le boulot à l'approche des Cévennes que tous ses clients voulaient courir...
"J'ai trop de boulot, je ne peux pas reconnaître le prologue.
- Pas de souci, je connais par cœur, tu n'auras qu'à regarder le paysage et dire bonjour aux spectateurs.
- Ah non ! Je ne serais pas tranquille sans le secours du carnet de notes. S'il te plaît, va les prendre avec quelqu'un d'autre.
- Pas de problème !"
Je pars donc prendre les fameuses notes avec mon épouse qui me navigue de temps à autre, et j'ai une idée diabolique !
A mi-parcours, un grand gauche sans visibilité en trois fois : le premier passe à fond de quatre, le second légèrement soulagé, et le troisième de nouveau soudé.
Je dicte : Attention ! GAF sur G soulagé sur Danger !!!!!!! Frein G 60...
Ma femme -qui a un peu de métier- me regarde d'un air interrogateur !
"T'inquiète, note ce que je dis !"
Et nous nous trouvons au départ, premier numéro de la classe des 58 Rallye 2 Gr.2 (que nous gagnerons, soit dit au passage…)
Patrice découvre la route mais annonce comme d'hab' impeccablement : nous arrivons au fameux triple gauche.
Je passe le premier à fond, lève un chouïa pour le second, et soude à nouveau. Patrice hurle dans la phonie "Danger G 60", puis répète en se crispant sur le cale-pieds dans l'attente de l'impact.
Mais la Rallye 2 passe comme une fleur et Patrice a le mérite de continuer à lire les notes comme si de rien n'était.
Les départs se faisant de trente en trente, mon principal adversaire et néanmoins meilleur ami François Beltran suit de près : je l'ai mis au courant de ma blague, ainsi que son cops Jean-Louis Scheur.
Juste après la zone, prétextant un souci pour enlever mon casque, je m'arrête le temps de les laisser arriver : ils giclent de leur Rallye 2 et viennent ouvrir la porte de Patrice :
" Ça va ? Il s'est pas trop traîné dans le Gauche 60 ?
- Pétard ! Vous étiez aussi au courant ! Vous êtes tous une brave bande d'enfoirés !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! "
Le photographe a eu la bonne idée de se poster dans ce fameux triple gauche :
Tu le fais passer comme ça, mais ce que tout le monde constatera c'est que tu as surtout très bien manoeuvré afin que le parcours du prologue soit à ton avantage!!!
Une vue, ce midi, du Château de Quenza, qui a vue imprenable sur l’Alta Rocca corse et les aiguilles de Bavella.
Il tombe, malheureusement, petit à petit en ruine
Le même endroit en mai 1982 lors du regroupement de la première étape
Pour les puristes et anciens grabataires , L'auberge Sole e Monti de Félicien Balesi n'ouvrira que début mai...
Nous avons donc mangé dans un petit bar-restaurant super sympa (Le Café du Centre, 4 tables) à une centaine de mètre en direction d'Aullène, d'excellents gnocchi à la corse !
il y a 39 minutes, Armin a dit :Pour les puristes et anciens grabataires , L'auberge Sole e Monti de Félicien Balesi n'ouvrira que début mai...
Souvenir d'une virée en 4 jours, chaud devant !
Mais le premier soir dodo chez Félicien
il y a une heure, Armin a dit :
Vous êtes allés là bas ? Et il n'y avait même pas une auto de course ?
T'as un souci ? T'es malade ?
Titi répond !!
???
Pas possible de faire des courses à Quenza, comme Chez Félicien, l'épicerie est fermée jusqu'à fin avril !
Salut à tous
Quand on passe un week end avec le vieux (Simon Edmond pour ceux qui ne le connaissent pas , Simon (Clarr) Racing pour les autres ) il ne se passe pas une heure sans qu'il vous en sorte une excellente et ....
C'était au temps ou le père Simon traficoté des caisses chez Renault. Du temps où Ragnotti, Oreille, Bulgalski et d'autres augustes copilotes, mécaniciens, assistances faisait parti de son écurie.
Apres avoir fait un bon classement sur le rallye de Monté Carlo, toute l'équipe avait pour mission "logique" de faire la fête.
La fête chez ces gens là était un peu démesurée par rapport au commun des mortels comme ... vous et moi (hurmmm ).
Donc l'alcool aidant pour certains, des (énormes) pétards dans l'autre main pour les autres, ils se sont gravement amusés. Mais au mois de janvier dans les rues de Monaco, le soir cela ne se fait pas.
Avertis par des délateurs riches et fortunés (ça ce sont les très très riches ), comme on en trouve énormément là bas vivant sur un Rocher ou sur des îles flottantes de quelques dizaines de décamètres (pas toi Armin, d'autres) , la maréchaussée locale fit faire à cette bande d'énergumènes festegeaïres leur dernière balade Monégasque dans le panier à salades.
Au poste :
Je vous passe les injures de politesses moralisantes que nos pandores se sont empressés de leur faire les tenants au garde à vous pendant de long moment.
Suite à ça et au bout de plusieurs minutes de négociations (il est pas mal le vieux dans ce rôle quand il ne s’énerve pas et certainement grâce aussi un peu à Renault ) l'équipe arrive à négocier une sortie de route tôle, moyennant une compensation salvatrice de quelques Francs pour les étrennes de nos policiers (et oui même à Monaco ).
Une casquette retournée fit le tour de nos amis et chacun de sa poche y mis sa contribution, pièces voire billets ... jusqu'à ... Jannot (Ragnotti) qui s'empressa d'allumer un pétard mitraillette et le jeta dans la casquette. Je pense inutile d'avoir une photo de l'instant, imaginons simplement de la tête des policiers et le sermon que nos amis ont du prendre
Finalement pensant que la soirée se finirait derrière des grilles avec une commande d'avocat, non pas pour se restaurer mais pour les sortir de là. Ils se sont fait mettre dehors du commissariat pratiquement à grands coups de pompes dans le .... bip !
A suivre...
"C'est peut-être la réponse avec le nom du gars en bleu ?"
on saura jamais
Ok ok je vous le présente
J'ai essayé à cent reprises
De vous parler de mon ami
Mais comment parler d'une église
Dont l'accès vous est interdit
Mais ce soir je sens sous ma plume
Un fourmillement famillier
Quand le soleil du cœur s'allume
L'éteindre serait un péché
C'est mon ami et c'est mon maître
C'est mon maître et c'est mon ami
Dès que je l'ai vu apparaître
J'ai tout d'suit' su que c'était lui
Lui qui allait m'apprendre à être
Ce que modestement je suis
Comme une chèvre vendéenne
De ses secrets il est jaloux
Et même s'il a de la peine
Il ne vous parle que de vous
Il conserve de son bel âge
Un sourire au fond de ses yeux
Et je me dis que c'est dommage
De vous le décrire sans cheveux
C'est mon ami et c'est mon maître J'le vouvoie encore aujourd'hui Et quand j'ai mal dedans mon être Je passe une heure ou deux chez lui L'air qu'on respire à sa fenêtre
C'est l'air le plus pur d'Avignon
Il garde en lui dur comme une arme
Un orgueil au-delà de tout
Au point que même au bord des larmes
Il vous fera croire qu'il s'en fout
C'est lui qui a fortifié mon âme
Et si je suis encore en vie
Je n'le dois pas à cette femme
Qui me rend heureux aujourd'hui
Mais à mon ami à mon maître
Et dans la chanson que voici
Je sais qu'il va se reconnaître
Mais puisque nous somm's entre amis
Ce soir je peux bien me permettre
De vous le présenter aussi.
merci M. Serge Lama c'est exactement ça
Pour continuer avec "le Vieux" ... en 1985 il preparait ma 5gtt et comme elle marchait bien, je lui avait apporté des clients. Un notament, qui était un grand theoricien, et qui abreuvait Edmond de questions et meme de suggestions pour faire preparer sa gtt ! Il mettait presque en doute les competences de celui-ci. Il était tellement opiniatre qu'il avait réussi a impressionner le Vieux . Celui ci n'y tenant plus lui demande sa formation et ce qui fait comme metier , ingenieur ? technicien ?
Et l'autre de répondre :
- Non, non, moi je suis professeur de guitare !
La crise de rire !!! Edmond n'arretait pas de repeter "professeur de guitare ! professeur de guitare !" , au point que l'autre de honte a tourné les talons et vexé est parti chez Cupissol...
Put... Heureusement que je ne lui ai pas dit que je jouais de la batterie ... Il ne m'aurait jamais pris comme copilote. ?????