Pour les rassemblements historiques, j’avais lu sur le règlement du RMCH, que, seules les autos de l’époque (sous entendu les autos engagées tel quel à l’époque), avaient le droit de conserver leurs livrées d'origine.
J'avais lu également quelque chose du genre...
Mais c'est totalement une ineptie !!!
"Vous avez le droit de vous assoir sur la loi anti tabac et alcools, si avant qu'elle ne soit promulguée, la publicité était apposé sur le support que vous reproduisez !!!"
Donc, les miniatures ne devraient pas être impactées !
Ni les photos d'époque dans les revues, qui sont pourtant floutées : trouvez dans l'Hebdo une photo de Senna sur sa McLaren Marlboro ou de Laffite sur sa Ligier Gitanes qui n'ait pas subi le coup de ciseau de Dame Anastasie !
Je pense qu’ils ouvrent le parapluie.
Il y a 4 heures, tartugue a dit :Non, celle de Franck P., taxi à Aubenas
J'évoquais la M3 Bastos, pas la Fina...
Le comble c'est le hors-série d'AH sorti il y a 4 ans pour les 20 ans de la mort de Senna, quasiment toutes les photos retouchées, pour effacer là du JPS, ici du Camel sans oublier le Marlboro de l'époque McLaren... Surtout que la majorité de ceux qui l'ont acheté au final c'était certainement des 35 ans et plus voire beaucoup plus... Tout va bien, au niveau des lois on a rien de plus important à faire bien entendu!
Il y a 17 heures, Armin a dit :J'évoquais la M3 Bastos, pas la Fina...
Oups ; non, un Sylvain C., fils de Joël
Fina et les clopes faut surtout pas mélanger, sinon bonjour les dégâts!!!
Une discussion sur le Roussillon avec l'ami Stéphane66 m'a rappelé ce souvenir avec Christian Bruzi.
A l'époque où nous roulions tous deux en Samba Gr.A -il y a largement plus de trente ans-, nous étions copains comme larrons en foire, sauf en spéciale où nous ne nous faisions pas de cadeau ! Lorsqu'il courait vers Montpellier, il prenait ses quartiers chez moi, lorsque je faisais le Roussillon ou le Fenouillèdes, je m'installais chez lui à Ille sur Têt. Son papa était fan de rallye, et c'était la maison du bon dieu : grand chasseur devant l'éternel, il gardait toujours un morceau de sanglier et me cuisinait une daube de cochon sauvage, sachant que j'adorais cela. Il me faisait l'honneur de m'assoir à sa droite et la tablée où étaient conviés les copains pilotes, Henri Chappelle, Christian Dessens et autres ne respirait pas la monotonie : l'adorable papa Bruzi était ravi de voir toute cette jeunesse (à l'époque !) autour de lui !
Un samedi soir de Fenouillèdes, nous avions bu avec une très grande modération, et à l'issue du repas, il nous confie des clés. Il venait de recevoir l'une des toutes premières 405 Mi 16 qui n'avait pas plus de 3000 km au compteur : "Tiens les jeunes, si vous voulez faire un dernier tour dans les spéciales, vous me direz ce que vous pensez de ma nouvelle voiture !" Belle confiance, n'est-ce pas ?
Je ne me rappelle plus les noms de villages, mais une spéciale était tout en montée à partir d'un barrage. En haut, un village que Stéphane66 trouvera sans doute, et une autre spéciale en descente en partait pour arriver à Ille en passant devant ces fameuses orgues avec le Canigou en arrière-plan qui faisaient une affiche publicitaire pour cette belle région du Roussillon. Bon, là, il faisait nuit et nous ne pensions pas à faire du tourisme !
Christian prend le volant, moi à côté, sans notes évidemment : inutile de dire qu'il connaît comme sa poche. Naturellement, c'est de bonne guerre puisque quelques heures après nous nous battrons comme chiffonniers, il attaque comme un damné pour me faire comprendre que demain, je ne vais pas rigoler. Je n'ai pas peur en auto et je sais le coup de volant du loustic : j'apprécie donc le spectacle...
Arrivé au village du haut, il descend de la Mi 16 un peu fumante et me dit "A toi !" Evidemment, je ne veux pas lui laisser trop d'espoir pour le dimanche, et j'attaque tout aussi fort. Bien sûr, je connais un peu moins par cœur, mais j'ai une bonne mémoire visuelle et je sais qu'il me signalera de mémoire un piège que j'aurais oublié. Au bout d'une ligne droite assez longue, je freine tard sur une partie que je sais bien bosselée. C'est la première fois que je roule avec un ABS, technique balbutiante à l'époque : dès que je tape dans les freins, j'ai de violentes remontées dans la pédale et la 405 ralentit bien trop peu à mon goût. L'espace d'un éclair, je nous imagine déjà rentrant à pied couverts de bleus et annonçant à Papa Bruzi que sa belle auto toute neuve est au fond du trou. Bref, le virage nous saute à la tronche, et comme il faut bien faire quelque chose, je décide de tourner, même si je suis trop vite : les excellentes liaisons au sol me permettent de passer sans dommage et Christian commente sobrement : "Caraï, c'était chaud !"
La fin de la spéciale se fera sans fioritures excessives comme on l'imagine. Papa Bruzi nous attend et comme Christian a déjà roulé avec la 405, c'est vers moi qu'il se tourne :
"Alors, qu'est-ce que tu penses de l'auto ?
- Excellentes liaisons au sol, de la puissance mais pas assez de couple. Ah, autre chose ! Le freinage ABS est un peu déroutant quand on n'a pas l'habitude... "
Christian m'adresse un discret clin d'œil et nous préférons limiter le debriefing à cela !
Barrage de Vinça... ;-)
Tu montes vers Tarerach et après c'est au choix... Belesta, Trévillach, Campoussy, Belesta... Il y a de quoi faire un Championnat du Monde là-haut!!!
Je peux vous tracer une spéciale de 70 bornes par là!!
Je pense que le changement de conducteur s'était effectué à Tarerach.
Épilogue (imaginaire) : le lendemain quand le jour se leva papa Bruzi regarda ses pneus de 3000 et 100 km ... ressemblant tel à des slicks ... Ils étaient morts !
Reflexion du patron du bar de mon quartier,
"Pourquoi on vous empeche de mettre les marques ces cigarettes sur vos voitures, puisque on ne peut plus les reperer maintenant que les paquets ressemblent tous a des comptes rendus d'autopsie ? "
La legendaire sagesse populaire ...
Rallye de Lorraine 1992, Christian Bruzi (à gauche) et Gilles Panizzi finiront deuxième et premier du Volant Peugeot Shell 1992 et seront pilotes officiels Peugeot-Sport l'année suivante au volant des nouvelles 106 Xsi.
Anecdote lors du Tour de Corse 1993...
Gilles et Christian sont au départ avec les fameuses 106 Xsi, Panizzi abandonne rapidement, alors que Bruzi finira à la 13° place, 3° de la classe.
Durant toute l'épreuve, couverte à 100% par la radio locale de Radio France, Radio Corse Frequenza Mora, les journalistes l'appellaient "Broudzi" et le classaient en tête des pilotes insulaires
Il y a 17 heures, Poms a dit :Épilogue (imaginaire) : le lendemain quand le jour se leva papa Bruzi regarda ses pneus de 3000 et 100 km ... ressemblant tel à des slicks ... Ils étaient morts !
Vécu chez Massa Pneus à Cannes, une veille d'Antibes ; un papy venait faire changer les pineus de la 4L, et Auriol rentrait de recos ; l'ancien regarde l'état des pneus et dit " eh beh, sont encore plus vieux que les miens ( et ça n'était pas peu dire )
Et Didier " non non, ils sont d'hier "
Si je me rappelle bien... Ça fait plus de trente ans que je n'ai plus vu Christian Bruzi... Il était producteur de pêches...
Zoréol pourrait confirmer ?