Philippe Brun était dans le top 5 lors des manches du Volant 309 en 1992...
Oui,en baston régulière avec @Zébulon et Bruzzi.
Et toujours un très bon coup de volant,le bougre : de beaux classements cette année dont
un scratch avec la 206 CC Maxi...
Attention Bruzi avec un seul Z !
Tour de Corse 1993, Panizzi et Bruzi sont au départ avec les nouvelles 106 Xsi officielles. Gilles et Hervé abandonnent dès la troisième spéciale et Christian terminera à la treizième place, troisième de classe.
Durant tout le rallye, la radio officielle de l'épreuve , la locale de Radio France, RCFM (Radio Corse Frequenza Mora) n'a cessé de dire "Brouzzzzi toujours en tête du classement des pilotes insulaires !" Pour info, il est des Pyrénées Orientales, où il faisait la culture d'arbres fruitiers...
Christian Bruzi ici à gauche au Lorraine 1992
EDIT : Désolé, je l'avais déjà postée
Et une anecdote avec Christian page 11 de cet excellent topic.
Il pleuvait à torrent, le rallye portait bien son Nom " l'Exil" en démarrant ce matin-là, je ne sais pas pourquoi mais je me doutais surtout que j'allais y avoir droit.
Quand ma femme et copilote se mit à taper des pieds, j'ai compris que ce gauche 70 pour épingle droite ne passerait jamais à 90.
Mais pourquoi ai-je passé cette "pu*#¤g" de 3 ?
Elle m’avait bien dit Gauche 70, abruti que je suis, alors j’ai tenté le tout pour le tout ; j'ai collé un coup de freins pied gauche et j’ai jeté l’auto pour la freiner au maximum, je suis entré dans ce virage le nez contre la montagne, dans une glissade somptueuse, façon Ragnotti, le nez toucha légèrement le rocher qui dépassait, j’en suis sorti façon … Pom's … sur le béret.
Ah !! si l'avant de la voiture avait mesuré quelques centimètres de moins, çà aurait pu, oui çà aurait pu ... peut-être passer, et ça aurait été "Beau"
Je venais de mettre un sacré coup dans mon Proto Dauphine, un vache coup au porte-feuilles et un grand coup à mon moral !
Quelques jours plus tard :
Donc quand j'ai rectifié la "Pom's Dauphine" (oui je sais c'était facile ), j'ai eu l'occasion de récupérer une caisse d'alpine A110, caisse légère usine, du bol. Mais comme nous n'étions pas les enfants de richissimes rallymen, et que mon compte en banque était loin de ressembler à Crésus, cette belle d’occasion, me fut livrée sans les trains et moteur. Justement ça tombait bien, train arrière et moteur étaient les pièces que je n'avais pas encore réussi à détruire lors de mon atterrissage style albatros sur banquise !
Par contre ayant, quelque peu modifié, le train avant dans la sortie de route, dont les roues faisaient un angle ne sachant pas si la voiture voulait aller à droite ou à gauche, j'avais aussi récupéré une sympathique barquette dans un piteux état mais avec le même train avant que je possédais sur la dauf, le fameux train Dangel.
Au moment de la démonter, il me vint l’idée saugrenue de ne pas le faire, mais plutôt la remonter. Cette superbe idée ne tint qu'un repas, devant l'insistance de "ma haute autorité" traitant cette malheureuse barquette de cercueil ambulant de danger public et pire de toute insulte "de voiture sans tête". Je retournais au garage, lui retirais son train avant et remis en vente le reste du véhicule.
Un casseur de Lunel, vous savez ce genre de type sans foi ni loi avec les voitures qui d'un grand coup de grue en font un cube genre César me la racheta, la repeint, posa sa Pub et l'installa dessus la cahute située à l'entrée de sa casse.
Pendant des années en passant devant, j'étais comme un enfant à qui on avait pris son jouet et qu’on avait posé au-dessus de l'armoire parce qu'il avait fait un gros caprice ou qu’il avait eu de mauvaises notes.
Racontée par Bruno de Faveri qui a été témoin de la scène.
Un pilote corse dont je tairai le nom était venu courir le Monte Carlo et avait enrôlé pour l'assistance quelques potes dont certains n'avaient jamais mis le pied sur le continent. Ces braves gens disposaient de deux fourgons de location dans lesquels il avaient chargé les roues, les jerrycans, les caisses à outils, quelques pièces de rechange... mais pas que !
Pendant le rallye, vers Montélimar, ils se font accrocher par un autre fourgon conduit, lui, par un Gitan qui ne s'occupe pas d'assistance et qui naturellement se barre. Course-poursuite, queue de poisson, et mes Corses serrent le Gitan sur le bas-côté :
" Tu nous as accrochés et tu t'es sauvé. On va faire un constat.
- Qué constat ? Tu vois, Gadjo, si je décroche la CB, dans cinq minutes, il y aura deux ou trois autres fourgons de Gitans ici, alors, Gadjo, tu sais où tu vas te le foutre ton constat !"
Le Corse ouvre la porte latérale de son fourgon, prend le matos qui va bien, revient à petits pas et pose le canon de l'AK-47 sur le ventre du Gitan :
" Tu vois, si tu appelles à la CB, dans cinq minutes il y aura deux fourgons de Gitans, mais moi, si j'appuie sur la détente, dans une seconde, tu as trois Bastos dans le buffet. Alors on va faire un constat !"
Des Corses et des armes à feu.
Jean-Pierre Deriu avait comme copilote Joël Mariani. Rien à voir avec Francis Mariani puisque Joël était... inspecteur de police.
Et Jean-Pierre aimait à raconter tout un tas d'histoires invraisemblables mais drôles. Par exemple : "Joël, il est incorrigible ! Il a toujours sur lui son arme de service, et chargée, en plus. Alors, de temps en temps, sur les bosses, le coup part tout seul : c'est fou ce qu'il me troue comme baquets !"
Juste avant un rallye des Garrigues, Tonton Jacques s'était fendu d'un cocktail chez Maurice à Pont d'Hérault, au moment où tous les équipages étaient en reconnaissances. Et Jean-Pierre Deriu, en grande forme :
" P...ain, la descente du Minier, qu'est-ce que c'est beau ! La première édition où ça avait lieu, j'attaquais comme une bête en reco, et Joël :
- Jean-Pierre, tu vas trop vite, on va se sortir !
- Mais je l'écoutais pas, et plus ça allait, plus j'attaquais, et Joël continuait :
- Jean-Pierre, tu es complètement fou, tu vas nous tuer !
- Et moi, je me régalais tellement que j'attaquais toujours plus fort. Jusqu'au moment où j'ai senti le froid du canon sur ma tempe !
- Jean-Pierre, maintenant, si tu n'arrêtes pas, je te mets une balle dans la tête..."
Bien sûr, c'est trop beau pour être vrai, et Joël Mariani m'a raconté des années plus tard que les deux compères avaient mis le sketch au point de toutes pièces pour animer les soirées de rallyes.
Une dernière qui me revient en parlant de la famille Deriu. Le petit frère de Jean-Pierre, Mario, a roulé sur Samba Gr.B et avait un bon coup de volant.
Départ de la deuxième étape d'un Quercy à Cahors, par un matin grisâtre et pluvieux. La Samba Gr.B refuse de démarrer, et le coéquipier de Mario, taillé comme un jockey, s'épuise à la pousser sans résultat. Nous avons tous envie d'aider, mais Couloumiès qui est un vrai renard des règlements (dont il se sert parfois à son avantage ! ) : " Attention ! Seul l'équipage a le droit de toucher l'auto dans le parc ! Par contre, nous avons le droit de toucher l'équipage !" Aussitôt, le gars s'est retrouvé plaqué contre le hayon par les mains puissantes de vingt types qui le poussaient dans le dos : il a survécu, et l'auto a démarré !
Pour finir dignement l'année. En 1984, mon pote Roland (vous savez, le cascadeur de la Ronde de la Première Terre sept ans auparavant ) part courir le Costa Brava avec un copilote réunionnais, Philip Ozoux. Il a loué pour ce faire une Ascona i 2000 Gr.A à Jean Egal. Comme de bien entendu, c'est moi qui m'y colle pour aller la chercher avec ma 505 et mon plateau. Je débarque par un petit matin glacial de février à Clermont-Ferrand, et après m'avoir offert un café, Jean me propose d'aller faire un tour avec lui pour me montrer qu'elle marche bien. Direction une petite colline dans la plaine de la Limagne. Seulement, c'est la route de la décharge publique et à cette heure, il y a une vraie noria de camions d'éboueurs qui montent et descendent : l'autre attaque comme un sauvage, et moi, à côté, je m'arc-boute sur le repose-pieds en me demandant à chaque virage quand on va faire une mauvaise rencontre. Heureusement, ce n'est pas très long et arrivé en haut il balance un coup de frein à main et redescend comme il est monté, c'est à dire tambour battant. Ouf, nous arrivons en bas sans dommage et lorsqu'il me demande si je souhaite refaire un tour je préfère lui répondre que non, j'ai constaté que l'auto fonctionne très bien.
Et nous assurons l'assistance avec mon inévitable compère Alain Ricciardi. Pendant la première étape sur terre, Roland rattrape une voiture et prend un caillou qui perce le radiateur d'huile. Comme on ne peut rien faire pour l'instant, nous achetons à un petit garagiste ébahi tout son stock de Motul (puisqu'il est bien connu qu'avec Motul............................... on fait rouler le véhicule ! ) et notre équipage refait le niveau dans chaque liaison. Nous avons prévu lors d'une longue assistance de mettre hors-circuit le radiateur d'huile : il fait si froid qu'il n'y a aucun risque de chauffe et de toute façon, c'est ça ou rien !
Sauf que ça va se compliquer. En principe, l'opération est simplissime. Il suffit de démonter la platine qui supporte le filtre à huile et les durites qui vont au radiateur crevé et de remettre ledit filtre à huile. Oui, mais voilà, la cartouche très courte qui va avec le kit ne peut pas se remonter sur le filetage trop long d'origine. Il suffirait d'une cartouche de série. Mais si Egal a bien prévu dans la caisse d'assistance une pièce de rechange, elle est du même modèle que l'autre et donc inutilisable. Un Guardia Civil assiste à l'opération d'un air attentif et comme je jacte l'espingouin, je lui demande où il y a un agent Opel chez qui je pourrais me procurer un filtre de série. Ni une ni deux, le gars me fait signe de le suivre, grimpe sur sa moto, met en route le gyrophare et la sirène, et sifflet à la bouche et avec de grands gestes me fraie un passage dans les embouteillages inextricables de Lloret de Mar à deux heures de l'après-midi un jour de rallye : tout y passe, sens interdits, feux rouges grillés et il m'exhorte du geste à aller plus vite.
Déception en arrivant devant l'agence Opel : elle est fermée ! Pas de problème, le garagiste habite au-dessus, et mon Guardia Civil va le chercher en plein repas ! Un clin d'œil plus tard, le temps d'acheter la pièce au gars qui a sa serviette de table à la main, nous sommes repartis pour le rodéo fast and furious dans les rues de la ville, à grands renforts de sirène, de coups de sifflet et de larges gestes : j'augmente ma collection d'infractions d'une bonne dizaine de délits routiers sous les encouragements de mon ange gardien et nous voilà de retour à l'assistance. Alain n'est pas resté inactif, a fait toutes les vérifications d'usage et a nettoyé le compartiment moteur et l'habitacle en état "show room". Une minute après, la cartouche est remontée, l'auto démarre à la première sollicitation et notre équipage pointe dans les temps à la sortie du parc.
Notre Guardia Civil est plus heureux que nous, il a applaudi chaudement la remise en route et nous serre vigoureusement les mains. Je lui propose de l'inviter à boire un verre mais il décline car il est en service.
Comme disait Tonton Georges : "Ça ne fait rien, il y a des flics bien singuliers".
Le 31/12/2018 à 15:08, Zoréol a dit :fast and furious dans les rues de la ville, à grands renforts de sirène, de coups de sifflet et de larges gestes : j'augmente ma collection d'infractions d'une bonne dizaine de délits routiers sous les encouragements de mon ange gardien
Nous avons vécu cela en début d'année lors du Rallye Monte-Carlo Historique. Pour se rendre du Parc des Exposition où se tiennent les vérifications techniques ou centre ville de Reims où a lieu le départ, nous sommes escortés par les motards. Les feux rouges et les limitations de vitesses n'existent plus. Jouissif !!
T'as sûrement de belles histoires à nous raconter , avec cette MG , mais pas que
il y a 10 minutes, Krystof a dit :T'as sûrement de belles histoires à nous raconter , avec cette MG , mais pas que
Je vais fouiller dans ma mémoire. Mais avec l'âge, elle commence à me jouer des tours
La première de l'année, une courte.
Rouergue 83 avec la Rallye 2. Je suis dans la file d'attente au départ d'Entraygues, en 4ème ou 5ème position. Tout à coup, grosse effervescence devant, un toubib vient récupérer sa sacoche dans l'ambulance stationnée à ma hauteur et repart en courant. Puis les commissaires nous demandent de couper les moteurs. On se demande vraiment ce qui se passe : un spectateur aurait traversé et se serait fait renverser ?
Nous descendons pour aller aux nouvelles et voyons l'Alfasud du regretté Bernard Donguès sur la tête dans le ravin, cinq mètres en contrebas, à peine trente mètres après la ligne de départ, un endroit parfaitement rectiligne. L'équipage remonte du trou, indemne mais un peu sonné et incrédule. Explication : en démarrant, Big Dong s'est aperçu que la radio n'était pas branchée, il s'est retourné pour mettre l'interrupteur de la phonie sur "on", un coup de volant malencontreux et vavavoum !
Edit : Bernard Donguès a connu une triste fin. Après sa carrière automobile, il avait entrepris de traverser tout seul l'Amérique du nord au sud à vélo, depuis le Canada jusqu'à Ushuaïa. En roulant au Guatemala, il est tombé sur des bandits de grands chemins qui, pour le dévaliser, l'ont assassiné : c'était en 1990.
Le 02/01/2019 à 15:51, Zoréol a dit :Edit : Bernard Donguès a connu une triste fin. Après sa carrière automobile, il avait entrepris de traverser tout seul l'Amérique du nord au sud à vélo, depuis le Canada jusqu'à Ushuaïa. En roulant au Guatemala, il est tombé sur des bandits de grands chemins qui, pour le dévaliser, l'ont assassiné : c'était en 1990.
Bien triste fin !
Oui, bien triste fin !
Par contre, pour l'anecdote de Big Dong au Rouergue 83, tu ne devais pas être trop loin de l'incident toi aussi, non ?
Le 02/01/2019 à 15:51, Zoréol a dit :Edit : Bernard Donguès a connu une triste fin. Après sa carrière automobile, il avait entrepris de traverser tout seul l'Amérique du nord au sud à vélo, depuis le Canada jusqu'à Ushuaïa. En roulant au Guatemala, il est tombé sur des bandits de grands chemins qui, pour le dévaliser, l'ont assassiné : c'était en 1990.
Il était basé sur la banlieue Grenobloise depuis quelques temps... Funeste destin.
Je suis en train de relire le bouquin de Guy Fréquelin (Pilote de ma vie.) et il y a certaines histoires qui mériteraient de figurer ici...
En voici une, il raconte le rallye neige & glace disputé dans la région de Grenoble en février 1973 au volant d'un buggy Buffalo:
"Je dispose d'un buggy propulsé par un moteur R12 Gordini de 140 chevaux. Ses couleurs, vert, bleu et orange, ne passent pas inaperçues! Mais il ne possède pas de chauffage et comme la capote n'est pas étanche, on ne peut imaginer des conditions plus inconfortables pour une épreuve hivernale. Jean-Claude Marcoup, mon copilote, s'en souvient encore.
D'autant que 1000 km, dont 220 de spéciales, nous attendent dans des conditions quasi polaires. Le froid n'a jamais empêché les problèmes moteurs. Lors de la 2ème étape, nous subissons des remontées d'huile, à cause d'un segment cassé. Non seulement nous consommons 12 litres d'huile dans la nuit mais, en plus, nous avons pris 3 minutes de pénalité. Thérier et Wollek ont déjà abandonné, mais il reste encore du beau monde. Je réalise le meilleur temps dans Saint-Jean en Royans! Jean-Claude Marcoup n'en menait pas large. Il avait les coudes qui frottaient contre les murs de neige, à travers la capote. "Ton buggy avec ses portes en peau de couilles, merci bien! Tu ne m'y reprendras pas...", me lance-t-il, le souffle court, à l'arrivée de la spéciale.
Mais c'est le cadet de mes soucis. Je ne songe qu'à attaquer, attaquer, attaquer! Et je réussis un 3ème temps dans le Granier, le Revard et Chamrousse. Saby sorti, Maublanc, Larrousse et Chasseuil pénalisés sur le routier, à cause des conditions dantesques, je me retrouve en tête devant l'Alpha de Neyret et la BMW de Maublanc. Sauf que...
Sauf que ce jour-là, Jean-Claude Marcoup doit porter une montre de premier communiant. Et à un contrôle horaire, alors qu'il attend pour aller pointer, nous prenons 2 minutes de pénalité. En plus, il ne me dit rien le bougre, je m'en aperçois en prenant son carnet de bord. La R12 Gordini de Jean-Pierre Nicolas l'emportera avec 47 secondes sur notre buggy... Ironie de l'histoire, pour me remercier de ma prestation, Roland Bailé (patron de la SARAP qui fabriquait les buggy Buffalo à l'époque) m'offre une superbe montre chrono. Jean-Claude en aurait sans doute fait meilleur usage que moi...
Sur le moment, je lui en veux un peu, évidemment, mais l'essentiel, une fois de plus, est assuré: nous avons fait le spectacle avec notre petit scarabée, jamais en ligne droite, et nous avons réussi quelques jolies performances qui nous valent les félicitations des organisateurs, des journalistes et même de quelques pilotes. Nous sommes transis de froid, déçus du résultat final, mais ces nouveaux encouragements nous font chaud au coeur."
Cela fait aujourd'hui cinq ans que Jean-François Fauchille est décédé. Fau-Fau était moniteur régulier à Grabels et je l'ai donc abondamment côtoyé. Il était affligé d'un bégaiement (qui ne se manifestait absolument pas lorsqu'il lisait ses notes) et lorsque ça avait du mal à sortir, il temporisait le temps de trouver la suite par un "Euh ! Comment dirai-je..." Il n'en fallait pas plus à Alain Ricciardi et moi pour l'affubler du sobriquet "Comment dirai-je".
Jean-Louis Clarr nous racontait que Jeff avait une innocente manie dont il devait se méfier lorsqu'il dictait ses notes. Il notait scrupuleusement sur le cahier tout ce que disait le pilote et bien entendu le ressortait le jour J. Si bien qu'un jour, en pleine spéciale, JLC a entendu la note suivante : "D à fond pour G 80 au col putain que c'est beau la baie d'Ajaccio".
Et dans le même ordre d'idée mais moins racontable, le même JLC s'est entendu répéter cette confidence en pleine spéciale lors d'un autre rallye : "D 120 et 200 mètres putain j'ai la trique".
Et toujours racontée par Jean-Louis, avec le même Jeff. Comme je l'ai dit, il ne bégayait pas pour lire les notes, mais pour le reste, surtout s'il était un peu ému... Au Lozère 74, les deux compères sont engagés sur une Ascona Gr.2. Dans la dernière spéciale, ils ont course gagnée (puisqu'ils remporteront l'épreuve avec cinq minutes d'avance sur le second, Couloumiès), mais le p'tit père Clarr ne peut jamais s'empêcher d'attaquer, la route est bien gravillonnée à cause des nombreux passages, un travers très enthousiaste et l'aile arrière vient s'appuyer légèrement sur un parapet.
Jeff : - Tututut, tututut...
JLC (en aparté) : - Qu'est-ce qui lui prend de klaxonner, celui-là ?
Jeff : - Tututut... Tutu déconnes !
Un aparté suite à ton post ...
Fin 2013, le proprio de cette auto m'avait gentiment proposé de la monter à la Turbie, le temps de quelques photos ;
Elles sont ici ; https://spark.adobe.com/page/95wATya5M9RK2/