Comme je viens de remuer de vieux souvenirs de la Ronde Cévenole sur le topic du Rallye historique des Vosges...
Cette épreuve mythique, dans sa formule inspirée de la Targa Florio (une boucle de 43 km à parcourir 10 fois -8 fois les dernières années- pilote seul à bord, avec juste un kilomètre de liaison entre l'arrivée et le départ où se tenaient les assistances) a existé de 1967 à 1979. Bien sûr, il y avait eu avant un rallye conventionnel avec différentes spéciales et liaisons appelé Ronde Cévenole, et dans les années 90, Jacques Régis a brièvement exhumé le nom pour rebaptiser son Rallye des Garrigues, mais tout cela n'avait rien à voir : pour les puristes, il n'y eut qu'une vraie Ronde, celle du circuit de ouf sur le massif de l'Aigoual. Le vendredi reconnaissances sur route fermée, le samedi essais qualificatifs (il y avait bien plus d'engagés que de places disponibles au départ) et le dimanche la course.
Je n'ai jamais raté une seule édition. Nous montions camper les trois jours avec quelques potes, en Mob' d'abord, en voiture plus tard.
En 1969, le plateau s'annonçait comme d'hab' somptueux, toute l'équipe Alpine, Chasseuil sur Porsche, bien d'autres encore et surtout, surtout, Ignazio Giunti sur une Alfa 33, un Proto échappé des Hunaudières que nous brûlions d'envie d'admirer en action. Je n'avais pas encore dix-huit balais et donc pas de permis, le déplacement se ferait en Mob'.
J'usais à l'époque mes pantalons sur les bancs de la Fac de Lettres de Montpellier et lorsque le calendrier des examens paraît en avril, horreur, j'ai une épreuve écrite de quatre heures le samedi après-midi de la Ronde en juin. Le monde me tombe sur la tête ! Je n'étais pas du tout un étudiant très politisé, même si j'avais participé à quelques manifs avec les copains l'année précédente en mai 68, mais c'était plus pour l'ambiance et la rigolade qu'autre chose. En fouinant de part et d'autre, je m'aperçois que, par le jeu des différentes U.V., certains étudiants doivent passer une autre épreuve de quatre heures le samedi matin, avant d'enchaîner sur celle qui m'attend. Tout à coup à la pointe de la contestation, je vais voir les mecs de l'UNEF, plus quelques anars et quelques Trotskos que je connais en hurlant que c'est un scandale, que nos camarades qui composent le matin vont arriver épuisés alors que nous serons frais et dispos, qu'il n'y a aucune égalité à cause des conneries de l'administration. Les gars sont un peu surpris de me voir soudain si militant mais m'emboîtent le pas. Bref, je réussis à moi tout seul à mettre le bordel à la Fac, l'affaire enfle, une délégation va voir le Doyen en allant jusqu'à menacer de boycott total la session de juin, avec occupation des amphis.
Comme le Doyen s'est coltiné un an auparavant quelques tracas à cause de mai 68, il n'a pas envie de remettre le couvert. Il accepte de reporter l'épreuve d'une semaine.
Et le samedi en question, au lieu de plancher dans un amphi désespérant, j'admire l'Alfa 33 qui enroule les virages de la remontée après Mandagout au milieu des genêts qui embaument !
A l'école de pilotage de Grabels, j'avais eu un stagiaire très sympa, boute en train, toujours en train de déconner, bon coup de volant mais un peu grande gueule et frimeur sur les bords. Puis il s'est mis à courir, avec quelques résultats satisfaisants. Je le rencontre à une assistance au Rallye du Val d'Agout : il a accroché à la fermeture éclair de sa combi l'un de ces petits étuis destinés à contenir les bouchons d'oreille qu'utilisaient alors les pilotes de F1. C'était avant les écouteurs sophistiqués qu'il ont aujourd'hui, de simples tampons de mousse pour filtrer la mélodieuse mais insupportable musique des autos de l'époque. Pour vous rafraîchir la mémoire, voici l'un de ces petits objets porté par Didier Pironi :
Naturellement, je chambre le gaillard dont je tairai le nom :
" Arrête ta frime ! Ne me dis pas que tu mets des bouchons d'oreille pour écouter les notes ! T'es pas en F1, hein !
- Ben justement, c'est pas des bouchons d'oreille !"
Il dévisse l'étui et en sort... un préservatif ! Là, c'est lui qui se fout de ma tronche ahurie !
Excellent ! 😄
Même auto, même rallye, cherchez l'erreur !
Et cela me rappelle une anecdote que m'a racontée Alain Ricciardi. Lors d'un San Remo, il est ouvreur pour Alain Oreille qui roule sur une R5 GT Turbo d'un préparateur vauclusien bien connu. Il dispose pour ce faire du mulet utilisé par le Martégal pendant les recos. En ce temps-là, les mulets sont identiques aux autos de course.
Oui, mais sur celui-là, la similitude confine à la copie conforme !
Car au soir d'une étape, devoir accompli, mon pote le tout plein de poils va voir les concurrents sur le podium d'arrivée. Lorsque l'Esgourde rentre au parc, son attention est attirée par l'immatriculation de la R5 qui lui rappelle quelque chose. C'est en allant récupérer le mulet garé deux rues plus loin que ça fait tilt : les deux voitures ont la même plaque !
Ben du coup plus besoin de chercher
SB à l'avant et SP à l'arrière. ..
Oui, le pote avait lors d'une petite touchette perdu la plaque avant, la Samba étant en réalité immatriculée SP. Le gars qui a fait une nouvelle plaque était sans doute un poil dyslexique !
La meilleure est que ni le propriétaire de l'auto, ni les commissaires préposés au contrôle technique ne s'en sont aperçus. Ce n'est que plus tard qu'il s'est rendu compte de l'anomalie et a remis une plaque conforme !
Il y a 10 heures, Zoréol a dit :Même auto, même rallye, cherchez l'erreur !
Et cela me rappelle une anecdote que m'a racontée Alain Ricciardi. Lors d'un San Remo, il est ouvreur pour Alain Oreille qui roule sur une R5 GT Turbo d'un préparateur vauclusien bien connu. Il dispose pour ce faire du mulet utilisé par le Martégal pendant les recos. En ce temps-là, les mulets sont identiques aux autos de course.
Oui, mais sur celui-là, la similitude confine à la copie conforme !
Car au soir d'une étape, devoir accompli, mon pote le tout plein de poils va voir les concurrents sur le podium d'arrivée. Lorsque l'Esgourde rentre au parc, son attention est attirée par l'immatriculation de la R5 qui lui rappelle quelque chose. C'est en allant récupérer le mulet garé deux rues plus loin que ça fait tilt : les deux voitures ont la même plaque !
J'avais fait l'assistance d'un pote dans le même cas avec ses 2 clio Williams. Mais en la descendant du plateau, il les gare côte à côte dans une rue, sous l'oeil de la maréchaussée heureusement pas bien réveillée.
On a donc , sous l'oeil d'un perdreau, collé du scotch noir pour modifier la plaque de la voiture de course, capot levé en faisant semblant de fixer la rampe.
Comme disait Ferrat, "te casse pas la tête, celui là est si bête, d' après ce qu'on raconte, que même ses collègues, qui ne sont pas des aigles, ont pu s' en rendre compte "
Sur une photo de mon paternel, j'ai découvert la même chose il y a quelques années
Rallye du Mont-Blanc 1993 - Béguin - Ford Escort Cosworth by Tof-H, sur Flickr
J'ai jamais trop compris pourquoi ça se faisait dans le milieu, vu qu'une immat doit être rattachée à un numéro de châssis non ?
Ben il y avait des voitures "tombées du camion" et le propriétaire faisait 2 jeux de plaques pour rouler la semaine avec l'une et courir le dimanche avec l'autre.
Une des 2 voitures avait une provenance douteuse et donc un prix avantageux.
Le 16/05/2019 à 11:59, Zoréol a dit :A l'école de pilotage de Grabels, j'avais eu un stagiaire très sympa...
Le loustic en question, qui n'était pas trop dans le besoin, était venu à Grabels dans une splendide Alpine 310 V6 dotée du pack Gr.4, avec le kit carrosserie, les arches de roues et bien entendu les énormes pneus qui vont bien. Après les journées de stage -il y en avait trois-, les élèves pouvaient tourner tant qu'ils le voulaient sur la piste avec leur auto personnelle. Il en a usé et abusé, prêtant d'ailleurs généreusement la 310 à Alain Ricciardi et moi-même car il avait bien sympathisé avec nous, tant et tant qu'à la tombée de la nuit le dimanche, les larges pneus arrière étaient à la ferraille. Pas question de se taper les 400 bornes qui le séparaient de chez lui dans cet équipage. Il a donc téléphoné à sa femme, ravie comme on s'en doute, qu'il passerait une nuit de plus à l'hôtel à Montpellier, qu'il ne serait pas au boulot (de l'entreprise dont il était le patron) le lundi et le lendemain nous l'avons aiguillé vers un marchand de pneus de notre connaissance qui possédait les enveloppes ad-hoc.
Un an plus tard, quand il a voulu se lancer dans la compétition, il a repris contact avec Alain, secrétaire de l'ASA Hérault et bible du rallye, pour lui demander un tas de conseils tant administratifs que techniques sur la course. Il parlait donc régulièrement du père Ricciardi à son épouse (que nous n'avons jamais vue) : cette dernière désapprouvait fortement, c'est le moins qu'on puisse dire, l'initiative de son mari. Si bien qu'un jour, en appelant Alain pour je ne sais quel renseignement, il lui glisse : "Ma femme a accroché à côté de la porte d'entrée ta photo et un superposé chargé de chevrotines. Si tu viens sonner chez nous, sois prudent, jette-toi à plat ventre quand elle ouvre !"
Il y a 19 heures, Tof a dit :J'ai jamais trop compris pourquoi ça se faisait dans le milieu, vu qu'une immat doit être rattachée à un numéro de châssis non ?
En théorie, oui ; j'ai connu un pilote qui se mettait une boite chaque WE et courait le WE suivant ; mais il avait largement dépassé la doublette, lui ( revu récemment d'ailleurs, il a pris 30kg )
Une année, on se croise en fin de saison, genre une remise des prix ; il avait décidé de se lancer dans la coupe 106 l'année suivante ; mon pote, qui le connaissait bien, lui sort un bout de papier, griffonne une immat dessus et lui tend " celle-là, c'est celle de ma femme, tu ne la touches pas "
Rallye du Limousin 1994...
La radio locale de Radio France couvrait l'épreuve avec des "envoyés spéciaux" à certains points stop.
Excellente initiative, mais malheureusement personne n'y connaissait rien en rallyes !
De plus, un de ces individus était très antipathique et voulait à tout prix passer devant tous les journalistes et attachés de presse pour poser des questions complètement idiotes aux pilotes arrêtés au point stop...
Nous apprenons par nos amis de Renault Sport que la Clio Williams des regrettés Philippe Bugalski et Thierry Renaud a dû abandonner suite à un problème de transmission. Au point stop, l'énergumène qui n'avait pas entendu la raison de l'abandon nous casse les *** pour savoir ce qu'il s'est passé. Les habitués des points stop se concertent du regard et je comprend que le plus vil de tous (moi en l’occurrence) est chargé de "renseigner" l'apprenti journaliste...
C'est ainsi que les auditeurs de cette belle région ont appris que Bugalski et Renaud avez dû se retirer suite à la rupture du différentiel central de leur Clio Williams
Vous voyez ce gars en fauteuil roulant à la Ronde Cévenole ?
J'avais connu lorsque j'étais encore spectateur un gars de Béziers qui s'appelait Claude Colette et qui faisait de la côte avec une Escort ainsi que quelques rallyes navigué par sa femme Gisèle. Nous avons vite sympathisé et sommes allés plusieurs fois dîner chez eux. Son petit frère Dominique avait eu un accident de Mob' quand il était ado et était devenu paraplégique. C'était un vrai passionné qui roulait dans une Rallye 2 appareillée : embrayage automatique fonctionnant à la pression sur le levier de vitesse, cerclo sur le volant pour l'accélérateur et espèce de levier à droite du volant pour les freins. Tout cela avait été réalisé chez Kempf à Strasbourg : les nombreuses assistances nécessaires pour faire fonctionner l'ensemble remplissaient le coffre avant. Un gars extra qui venait souvent manger à la maison et réciproquement : il vivait seul dans la Grande Pyramide à la Grande Motte et cuisinait comme un chef.
Une année, mon ex-coéquipier Jean-Luc part en vacances en Corse. Et Serge Roussel, coéquipier alésien bien connu à l'époque lui dit: " Si tu passes à tel village, donne le bonjour à Hercule Antonioni que j'ai navigué".
Donc, Jean-Luc et un pote passent au village en question sur le coup de midi et entrent au bistrot du coin. Quatre ou cinq types attablés les observent d'un œil suspicieux.
" Bonjour, on vient voir Hercule Antonioni, vous savez où on peut le trouver ?
- Vous êtes des amis d'Hercule ? Il est pas là, mais il ne va pas tarder ! Patron, c'est ma tournée."
Et quelques tournées plus tard, arrive un autre type, à l'apparence de vrai bandit corse :
" C'est qui, eux ?
- C'est des amis d'Hercule...
- Patron, mets-leur ma tournée, le Hercule, y va pas tarder..."
Un moment après un bruit de moteur rageur, et un nouveau gars entre :
" Hercule, y a tes amis du continent !
- Eux ? Mais je les connais pas !
- Comment ? Mais on leur a payé la tournée..."
Et le cercle, un poil menaçant, se referme sur eux... Jean-Luc a l'inspiration qui sauve :
" On vient de la part de Serge Roussel...
- Vous êtes des copains de Serge ? Patron, c'est ma tournée... et sors les figatelli..."
Ouf !
A signaler que Serge a copiloté un certain Pierre Budar
Le neveu de Serge, Yannick Roussel était également un copilote hors pair. Il avait entre autres navigué mon pote Jan Hug Hazard qui en garde un souvenir ému.
En 1996, il rentrait de reconnaissances et son pilote les a mis dans un arbre sur une nationale. Après une quinzaine de jours en réa intense, Yannick est malheureusement décédé.
J'ai bien connu "Le 12"
C'était d'ailleurs le copilote de Pierre Budar sur la 309 GTI officielle en 1991 (sauf lors du Tour de Corse où c'était son oncle Serge)
Oui, on l'appelait "le 12" car il était au fait de tout ce qui se passait dans le rallye et quand tu voulais un renseignement, il était bien plus efficace que Wiki !
Premier week-end d'avril 77, pétard, 42 ans déjà ! Ronde de l'Hérault : le baptême du feu !
J'avais eu l'occasion de faire un an auparavant la connaissance de Norbert Julier, l'un des cadors de la ligue en Rallye 2 Gr.1 -et il n'en manquait pas, des pointures sur cette petite auto !- Il ne s'entendait plus avec sa coéquipière et me demande si je veux faire la saison avec lui. Grand honneur pour le néophyte que je suis, mais aussi grosse responsabilité car Norbert n'amuse pas le terrain et joue la gagne. Pas question de commencer à faire gentiment ses armes sans pression... Pendant les reconnaissances, je suis ravi, enfin le grand bain auquel j'aspire depuis des années. Et le samedi aux vérifs, le roi n'est pas mon cousin lorsque je colle le numéro juste sous mon nom, mon nom sur une auto de course, le rêve !
Moi qui ai toujours eu un bon sommeil, je tourne et retourne dans mon pieu en révisant dans ma tête le parcours et le dimanche matin une grosse boule dans l'estomac m'empêche d'avaler le p'tit déj . Au parc fermé, je suis en même temps fier et intimidé dans ma tenue immaculée et Claude Labrot, que je connais bien et qui en a vu d'autres s'approche, sourire en coin et un poil goguenard, fait mine de renifler ma combi en disant "ça sent le neuf !" Quant à l'adorable Pierrot Guérin, me voyant un chouïa stressé, il me met la main sur l'épaule en me lançant son éternel : "T'inquiète, fils, ça va aller !". Et c'est le démarrage des moteurs dans un bruit épouvantable et fascinant : la Ronde de l'Hérault ne comporte qu'une seule longue spéciale de 38 bornes avec une mini-liaison entre chacun des cinq tours et en ces temps préhistoriques les organisateurs autorisent les pots piste. Sur le court routier de quatre ou cinq kilomètres, je recalcule dix-huit fois mon heure de pointage au départ, s'agit pas de commencer par une bourde !
Et voilà, nous sommes derrière la Rallye 2 de Compan et Fargues au départ. Au top, leur auto s'ébroue, se tasse sur ses roues arrière et s'élance dans la clameur du pot piste et une odeur d'embrayage et de gomme brûlés. Encore dix mètres au ralenti, je respire un bon coup, l'œil sur les mains du chronométreur et le doigt sur le bouton du chrono en répétant les deux premières notes. Là, c'est parti pour une carrière en devenir ! L'allonge du départ passée on arrive au premier virage. Norbert freine tard et se jette dans la difficulté à une vitesse qui défie l'entendement, enfin, mon entendement de l'époque ! C'est pas possible, ça ne peut pas passer, on va se mettre au tas ! Tiens, non, ça passe, mais comme on est déjà au suivant, je me dis que c'est dans celui-là qu'on va s'y mettre ! Ah ben non, ça passe encore. Et ainsi de suite. Je balance mes notes impeccablement mais dans les deux premiers kilomètres, je suis sûr à chaque virage que c'est le dernier : celui qui n'est jamais monté dans une auto de course en slicks avec un pilote rapide n'a aucune idée du rythme auquel tout s'enchaîne !
L'image manque un peu de netteté mais c'est normal, c'est Photo floue qui l'a faite. Et puis, au bout de quelques minutes, on s'habitue, on voit venir plus sereinement les virages qui quelques instants plus tôt te sautaient à la tête pour t'agresser, le paysage semble défiler un peu plus au ralenti et le rythme devient désormais normal. A la fin du premier tour, à l'assistance, j'ai repris des couleurs, Norbert ne tarit pas d'éloges sur ma façon d'annoncer les notes apparemment infiniment supérieure à son ancienne coéquipière qui était d'après lui un coup en avance, un coup en retard, un coup perdue ! Je suis fier comme un bar tabac !
Après trois des cinq tours, nous sommes deuxième du Gr.1 derrière la Kadett de Labrot et en tête de la longue cohorte des Rallye 2 : là, je suis ravi de cette première expérience. Mais les bonnes choses ont une fin. Norbert qui a toujours utilisé des SB 9 roule pour la première fois en SB 11, beaucoup plus tendres : on était encore loin d'imaginer l'adhérence que nous procureraient quelques années plus tard les SB 10 et les SB 20 ! Et donc, aux trois-quarts de la quatrième boucle, il se fait surprendre dans Causse de la Selle par les conditions de route qui, après les nombreux passages, ont un peu pris l'aspect Verdun. Là, ça va encore :
Mais à la reprise d'adhérence, encore trop contrebraqué, il est piégé par les SB 11 et leur pouvoir directionnel immédiat et Baoum !
Et une caisse, une ! Le lundi, je partirai au boulot avec la nuque un peu raide mais une envie brûlante d'être déjà au départ du suivant !
Les gens c'etait pas des vrais passionnés à l'époque, ils ne filmaient pas avec leur téléphone !