Tu sous-entends que Zoréol est dans la mouvance du Président marcheur actuel ?
il y a 29 minutes, Aurel a dit :J'aime bien marcher.
Mais là c'est même plus de la randonnée, c'est top niveau
Non, c'est du trek moyen, il y a beaucoup plus dur : un poil de condition physique, de bonnes godasses et ça passe sans problème !
Oui ça compte, j'en connais beaucoup qui ne le feraient pas
Oui ça faisait une bonne grimpette mine de rien. Et on n'a pas chômé
La météo était magnifique en plus.
Mais des trecks comme a pu le faire Zoréol (un peu moins compliqué peut être), c'est des choses qui nous plairaient (Pérou-Bolivie, Népal etc...) et qui doivent être des expériences inoubliables.
Pas de trek aujourd'hui, mais le premier de nos quatre voyages en Australie, pays que nous adorons. Nous sommes moins loin des Aussies que vous, mais il faut d'abord aller à Maurice, puis compter 7h 30 à 8 heures de vol pour Perth, passage obligé.
Nous resterons plus longtemps dans cette belle ville au retour, mais là, dès le lendemain, nous prenons un avion pour Alice Springs. Gros point sur la carte (c'est la seule ville à mille kilomètres à la ronde), mais trou du c.. du monde. Malgré l'accueil sympathique de Cathy, la patronne de notre B&B, nous ne restons qu'un jour, le temps de trouver une auto de loc' pour l'incontournable Ayers Rock, juste à côté... à l'échelle australienne : 450 bornes...
Refueling dans le bush, puis petit crochet (200 bornes aller-retour) pour voir King's Canyon et se taper une marche de trois heures en plein cagnard puisqu'il est midi et qu'il fait 40°. Au passage, nous débusquons un moloch, complètement inoffensif malgré son aspect effrayant.
L'après-midi, nous nous installons dans un bungalow d'une stock station (un ranch, quoi) pour aller à 80 kilomètres de là admirer le coucher de soleil sur Ayers Rock, Uluru pour les Aborigènes.
Après un retour à notre bungalow, nous repartons le lendemain à Uluru. Objectif, faire le tour à pied (dix kilomètres) de cet énorme monolithe de grès dont seul un cinquième dépasse. Il y a un chemin câblé qui permet de se hisser au sommet. Inutile de vous dire que ça nous tentait, mais les Aborigènes le tiennent en lieu sacré : ils ont mis des pancartes indiquant qu'ils n'en interdisent pas l'ascension (le site est sur un territoire dépendant de leur juridiction), mais qu'ils préfèrent que l'on s'en abstienne par respect pour les ancêtres. Nous nous conformons donc à leurs souhaits et après la marche, nous nous contenterons d'acheter dans la boutique tenue par des Abos un magnet "I didn't climb Uluru" qui est encore sur notre frigo !
Tant qu'à y être, cinquante kilomètres de plus ou de moins... Comme la marche de la matinée ne nous a pas rassasiés, nous allons randonner trois heures dans les Kata Juta. Sur la deuxième photo, Marianne donne l'échelle... Après cela, retour à notre stock station pour la nuit, et on repart le lendemain à Alice Springs. Avec bien sûr les surprenants road trains.
Après deux nuits à se reposer chez Cathy, nous prenons le Greyhound pour Adelaïde. Drôle d'idée de se taper 1500 kilomètres de car dans le bush tout plat alors qu'il y a des avions, mais nous avons décidé de nous arrêter deux nuits à Coober Pedy, à mi-chemin. C'est la capitale mondiale de l'opale, il y fait une chaleur de damné (39° de moyenne diurne à l'époque où nous y sommes). Les alentours ont été le site de tournages comme Mad Max ou Priscilla folle du désert. Bon, après avoir visité une mine d'opale -Marianne fait quelques emplettes dans l'une des boutiques où l'on vend... devinez quoi - nous être baladés dans le désert environnant , photographié un blower, ces énormes aspirateurs dont les mineurs (chacun son filon, ils travaillent seuls ou à deux) se servent pour sortir les stériles de leurs galeries, vu une maison et une église orthodoxe troglodytiques -la plupart des bâtiments sont enterrés à cause de la chaleur insupportable-, il n'y a plus grand-chose à faire !
Un filon dans la mine et le fameux blower.
Maison et église orthodoxe souterraines.
Nous décidons de ce fait de résilier notre seconde nuit d'hôtel et nous prenons un autre Greyhound. Petit détail, nous sommes le 31 décembre à vingt heures. Il n'y a donc pas foule dans ce car de cinquante places : trois Abos, un Allemand fêlé qui traverse tout seul l'Australie à vélo (quand il en a marre de pédaler dans la fournaise, il met sa bécane dans la soute d'un car) et nous. Nous avons de la place et nous commençons à roupiller lorsque le Greyhound s'arrête et que le chauffeur allume toutes les lumières. Panne ? Que nenni : il nous montre l'horloge au-dessus du tableau de bord. 11h 55 PM ! Tout le monde descend, il ouvre la soute, sort une glacière et sert des petits fours et du champagne australien. Je me souviendrai toute ma vie de ce réveillon au milieu de nulle part !
Au petit matin, nous arrivons dans Adelaïde encore sous le coup des fêtes, mais dès le lendemain, munis d'une auto de loc', nous embarquons dans le ferry pour Kangaroo Island.
Une île qui fait la moitié de la Corse, des plages où il n'y a pas grand monde, la flore du bush, et... des kangourous et des wallabies, tiens ! Puis quelques koalas...
Nous avons déniché un hôtel sympa à l'autre bout de l'île, à tout de même 150 bornes de Kingscote où le ferry nous a déposés, tout près d'un site très photogénique, avec les Remarkable Rocks, c'est leur nom...
... et Admiral's Arch et sa colonie d'otaries.
Le soir, alors que nous sirotons un petit whisky (faut pas se laisser abattre !) sur la terrasse de notre chambre de plain pied, une maman wallaby vient nous rendre visite avec fiston, et plus tard, en rentrant du restau, c'est le tour d'un opossum.
Après avoir continué à nous promener au milieu de la faune locale et fait un détour par Blue Beach la bien nommée, nous retournons à Adelaïde où nous passons trois jours avant de reprendre un avion pour Perth...
Nouvelle voiture de loc', et à deux cents bornes au nord de Perth, le désert de Pinnacles : ce ne sont pas les alignements de Carnac, mais des formations naturelles. Sur le trajet, je me prends un pain de 110 $ pour avoir roulé à 125 au lieu de 110 : yapake chez nous !
Sur le retour, nous passons à Lancelin où un Big Foot promène les touristes dans les dunes, mais nous le snobons...
De retour à Perth, nous filons quatre cents kilomètres plus à l'est pour admirer l'incroyable Wave Rock :
Après avoir refuelé dans cette station de Corrigin, nous descendons vers le sud : sur la route, j'aperçois in extremis ce Blue Tongue Lizard : pour me remercier de ne pas l'avoir écrasé, il ne trouve rien de mieux que de me tirer la langue, le malpoli !
Sur la côte sud, près d'Albany, l'océan est magnifique, mais il fait un froid de canard, bien que nous soyons en plein été : quel contraste avec la fournaise du centre rouge !
Nous faisons un viron dans les passerelles tree-tops de ces eucalyptus géants qui ont besoin du feu pour se reproduire et ne souffrent pas de ses effets.
Le cap Leeuwin, l'un des trois grands des navigateurs des mers du sud, avec le cap de Bonne Espérance et le Horn. A Margaret River, haut-lieu viticole de l'Australie, les chambres de notre motel portent des noms de cépages.
Et terminus à Perth, notre ville de cœur : il y a aussi des kangourous, mais ils sont en bronze !
That's all, folks !
Aujourd'hui, on va faire plus court, la Nouvelle Calédonie, c'est plus petit que l'Australie, pardi !
Arrivés avec un jour de retard à Nouméa après quelques péripéties d'avion que connaissent bien ceux qui utilisent ce moyen de transport, nous partons chez les amis qui nous reçoivent à Poindimié dans la brousse. En fait, sur le caillou, il y a Nouméa et la brousse : la capitale est superbe et très vivante, mais pour le reste, les gros points sur la carte se révèlent être de tout petits bourgs quand on y arrive. Bien jolie brousse tout de même sur un superbe et immense lagon :
Plus au nord, Hienghène et sa poule couveuse :
Et au même endroit, le camping du billet de 500. Pourquoi ? eh bien, le rocher qui le domine figure sur le billet en question :
En montant vers le nord, des endroits au nom bizarre ou rigolo :
Visite de la mine de Thiébagui : une partie (qui avait vu au début du siècle dernier de nombreux travailleurs vietnamiens) est désaffectée, l'autre fonctionne toujours : le caillou est le plus gros producteur mondial de nickel.
Le vitrail d'une église rappelle le massacre de missionnaires...
Une hutte traditionnelle kanak avec sa flèche faîtière caractéristique, le passage du bac de la Ouaième (la coutume interdit d'y construire un pont et la légende précise que ceux qui traverseraient à la nage seraient dévorés par un monstre qui vit sous ses eaux : on s'en fiche, on n'y a pas nagé ! ), un abri-bus qui reflète un climat social pas toujours serein et le centre Jean-Marie Tjibaou à Nouméa, réalisé par un architecte italien :
Je vous ai fait grâce des superbes plages pour vous montrer celles de l'île des Pins (à quelques heures de bateau à l'aller et un coup d'aile au retour). Viron en pétarou et vue des pins colonnaires endémiques :
Au retour, stop de trois jours à Sydney et premier contact avec ce pays où nous reviendrons souvent.
Le Circular Quay, le célèbre opéra et à l'arrière-plan le fameux pont surnommé le cintre où une visite (que nous n'avons pas faite) permet de goûter le frisson du vide sans danger. Enfin, en pleine ville, près de l'immense marché au poisson, rien ne se perd : les pélicans viennent se restaurer des bas-morceaux.
Le 17/03/2018 à 21:11, Armin a dit :Belles bêtes
L'allée des baobabs m'a toujours impressionné... Rien que ça, me donne envie d'aller à Madagascar !
On reste en contact,vous viendrez à la maison dans quelques années..!
Le 18/05/2018 à 12:13, tartugue a dit :Ça fait peur Sylvain, j'étais à l'armée
Me concernant,c'est l'année de mes permis,donc de mes 18 ans..!
Le 21/03/2018 à 07:07, Zoréol a dit :Je vais tout de même expliquer le choix du pseudo.
Un gars né à la Réunion est un Créole, un Métropolitain un Zorey. Lorsque le Métro vit sur l'île depuis quelques années et qu'il est bien intégré, il a droit à une combinaison des deux et devient un Zoréol. Comme je viens régulièrement à la Réunion depuis 35 ans et que j'y habite depuis 20 ans, que j'ai plein d'amis locaux, que je connais tous les sentiers de rando, que je maîtrise la langue et que je cuisine assez régulièrement des petits plats créoles, vous avez compris !
Mon ex-restaurant à Mahajanga,(côte ouest de Madagascar pour ceux qui ne situent pas vraiment) :
pas de clients ce jour là,c'est ma voiture et ma Maman qui déjeune avec moi...
trompe l'oeil grandeur nature (un "mélange" de nos 2 jolies serveuses)
Et La Reine Mère au Bar :
Il y a 22 heures, Rapido a dit :On reste en contact,vous viendrez à la maison dans quelques années..!
Bon, ça m'oblige à t'inviter en Corse, alors
Et tant qu'à aller à Mada, tu pourras faire un saut à la Réunion : c'est à côté !
Mais toi, tu as de la famille en Corse
Avant l'océan indien, notre prochain périple en bateau, courant mars 2019 (13 jours) :
Gênes, Marseille, Barcelone, Funchal (Madère), Tenerife (Canaries), Tanger, Carthagène, Civitavecchia (Rome) et Gênes.