Et lorsque je l'ai fait avec le père Pom's en copi, il y avait la spéciale de La Moure. En recos, nous disions à nos épouses respectives : "Bon, là on part faire La Moure".
Bon, ça nous éloigne un peu du WRC, tout ça !
Alors, Wagner et Arzeno vont-ils faire demi-tour en pleine spéciale, rendre les autos au parc et rentrer de suite à la maison?
Arzeno a respecté les consignes à la lettre, je ne savais pas qu'il y avait encore des pilotes officiels VW en rallye!
Edit, son excellent temps vient de tomber...
N’empêche que Gryazin reste solide dans la 2. On peut parier, quand est-ce qu’il sort?
Gryazin !!! C'est pas un pote à Villeneuve l’épicier ?
Ici, les transferts de posts se passent avec la même rapidité et la même opacité que les transferts de fonds entre un cartel de Medellin et un compte à numéros des Îles Caïmans !
Il y a 3 heures, Aurel a dit :Il y a beau y avoir plusieurs paramètres à prendre en compte, le mec est devant Loeb avec une R5 quand même
C'est assez énorme
Même si ça sent le pâté (de Porky ?) si ça continue sur ce rythme
T'as raison , respect total pour Gryazin
Vendredi après-midi, aux alentours de Sainte-Maxime, il valait mieux être adepte du hors-bord ou du canoë-kayak que du rallye automobile... La première étape du Rallye du Var - département placé en alerte orange pour orages, pluie, vent et inondations - a été dantesque pour les concurrents, notamment dans la troisième et dernière spéciale disputée de nuit. Dans ces conditions difficiles, avec du brouillard en supplément, Nikolay Gryazin (Skoda Fabia R5 Evo) s'est montré redoutable.
Le Russe, vainqueur de deux des trois chronos au programme, s'est même permis de devancer le nonuple champion du monde Sébastien Loeb et sa Hyundai i20 WRC dernière génération ! Ce dernier, pénalisé par une monte de pneus typée Mondial et moins performante, vainqueur de justesse de l'ES2, 0''2 devant Gryazin, pointe à 2''6 au classement général.
« Ça s'est globalement bien déroulé, disait-il après coup. C'est vrai que les conditions étaient très compliquées, surtout dans la dernière spéciale de Collobrières. Je n'ai pas voulu prendre tous les risques pour être à l'arrivée ce soir. Il faut également dire que Nikolay Gryazin a très bien roulé. Mais nous avons une WRC, championne du monde qui plus est, donc nous devons faire mieux demain. »
Avec encore près de 200 kilomètres chronométrés à parcourir d'ici à dimanche, tout peut encore arriver, d'autant que la capacité de Gryazin à rester sur la route n'a pas été toujours démontrée par le passé. Derrière ces deux hommes, on retrouve le champion de France 2017 et 2018 Yoann Bonato (Citroën C3 R5), relégué à 20 secondes de Loeb. « C'était vraiment très difficile, avouait-il au point stop de l'ultime spéciale. Tu as l'impression d'être stoppé partout. Je suis content d'être arrivé au bout. »
Le Norvégien Ole Christian Veiby et le Français Stéphane Sarrazin suivent avec leurs Hyundai i20 R5, à respectivement 33''2 et 44''4. Ils devancent William Wagner (Volkswagen Polo GTi R5), à 54''0 du leader, Quentin Gilbert (Skoda Fabia R5 Evo), à 1'04''8, Eric Mauffrey (Skoda Fabia R5), à 1'29''8, et Raphaël Astier (Hyundai i20 R5), à 1'32''5. Quant au nouveau champion de France, Yohan Rossel (Citroën C3 R5), aux prises avec de sérieux problèmes de freins, il navigue en dixième position à 1'39''6 de Gryazin. « Je ne peux pas rouler, je n'ai pas de freins, c'est comme ça, racontait-il, dépité, à l'arrivée du dernier chrono. Je n'ai pas eu de problèmes de l'année et ils arrivent après le titre, tant mieux. »
D'autres outsiders n'ont pas été ménagés vendredi, comme Mathieu Arzeno (VW Polo GTi R5), bien parti (4e à 3''1 de Bonato après l'ES2) mais victime d'une panne d'essuie-glaces dans l'ES3 qui lui a coûté sept places et près d'une minute et demie (11e à 4''3 de Rossel). Laurent Pellier (Hyundai i20 R5) a également vécu une après-midi cauchemardesque entre une crevaison, des problèmes de puissance et une panne de transmission radio entre son copilote et lui.
A noter qu'en Peugeot 208 Rally Cup, Anthony Fotia est leader, 4''6 devant Patrick Magnou et 13''8 devant Jean-Baptiste Franceschi. Enfin, il faut signaler la belle 16e place de Cédric Robert (DS3 R3), premier du classement deux roues motrices. Samedi, la météo - annoncée encore plus mauvaise - devrait une nouvelle fois jouer son rôle d'arbitre. A l'instar de Quentin Gilbert qui avouait vendredi ne plus se « souvenir d'avoir disputé une spéciale aussi difficile » que la troisième, les pilotes vont devoir de nouveau naviguer à vue.
La bannière, c’est Loeb au Var?
Mahė persiste contre les elements dechainés . C'est toujours le pire weekend et il n'y a pas de raison que la meteo change tant que ça ! ( Pas vrai Greta ? ). Et l'an prochain ce sera la cata pareil . A pisser contre le vent, on mouille son pantalon !
Demain il leur fait faire 1 Es, les suivantes en liaison et on rentre.
Et il garde tout ...
Le mec qui ressemble a un agent au fond, il ne met pas un un PV aux toxicos, il leurs nettoie le pare brise en fait !
Beaucoup auraient appréciés l'intention ce week-end... dans le var!
Courage aux sinistrés...
Ça repart... Es12 annulée. Toutes les autres sont en théorie maintenues. Mobiliser autant pour faire rouler 3 bagnoles dans ces conditions (juste pour ne pas rembourser les engagements), c’est juste du délire.
En VHC, Jeff Mourgues l'emporte à l'issue de la dernière.
Finalement, le rallye du Var 2019 est allé au bout. Malgré les inondations, les routes fermées, les sinistrés, les blessés, les morts et les disparus dans la région, le préfet du Var a curieusement donné son aval, dimanche matin, pour la reprise de l'épreuve, mobilisant ainsi des pompiers et des gendarmes qui auraient sans doute été plus utiles ailleurs.
L'histoire retiendra donc que Sébastien Loeb (Hyundai i20 WRC) a remporté son quatrième rallye du Var, une quasi-parodie d'épreuve de Championnat de France puisque seulement 98,21 km ont été parcourus en chronos, au lieu des 234,62 km initialement prévus. Malgré des soucis de boîte de vitesses, Loeb devance au final l'étonnant Russe Nikolay Gryazin (Skoda Fabia R5 Evo) de 1'02''2 et le double champion de France Yoann Bonato (Citroën C3 R5) de 1'30''0.
« Avec ce qu'il s'est passé ce week-end, c'est difficile de se réjouir d'une victoire, a déclaré Sébastien Loeb. Il y a pas mal de personnes qui ont des problèmes en ce moment et on pense bien à eux. Ce n'était pas un rallye simple avec des conditions météo terribles. Aujourd'hui (dimanche), on a terminé le rallye en roue libre et on est contents que ça se termine. Nous avons quand même pris du plaisir sur certaines spéciales. »
Nombreux concurrents avaient renoncé à s'élancer sur les routes (!) détrempées samedi et dimanche matin, comme Mathieu Arzeno (Volkswagen Polo GTi R5), un temps quatrième vendredi, Yohan Rossel (Citroën C3 R5), le nouveau champion de France 2019, ou, entre autres, Pierre Roché (Skoda Fabia R5 Evo) et Patrick Rouillard (Skoda Fabia R5). Stéphane Sarrazin (Hyundia i20 R5), auteur du meilleur temps de l'ultime secteur, termine quatrième, devant le Norvégien Ole Christian Veiby (Hyundai i20 R5).
Suivent au classement plusieurs habitués du Championnat de France : Quentin Gilbert (Skoda Fabia R5 Evo), Raphaël Astier (Hyundai i20 R5), Eric Mauffrey (Skoda Fabia R5), William Wagner (Volkswagen Polo GTi R5) et Laurent Pellier (Hyundai i20 R5), venu effectuer une pige sur ce rallye. On note également le nouveau succès en Peugeot 208 Rally Cup de Patrick Magnou, devant le lauréat 2019 Jean-Baptiste Franceschi, alors que Cédric Robert (DS3 R3), intercalé entre les deux, remporte le Trophée Michelin. Enfin, citons la victoire de Boris Carminati en Trophée Renault Clio R3T, qui l'emporte au général.