OK mais de toute façon on a aucun moyen d'influencer le changement de règlement, donc on subit les choix de la FIA. Que Tänak prenne sa dose de balayage c'est formateur aussi cela le rendra encore plus fort, et l'année prochaine on repasse au SD qualificatif.
Il y a 1 heure, RP14 a dit :Que Tänak prenne sa dose de balayage c'est formateur aussi cela le rendra encore plus fort, et l'année prochaine on repasse au SD qualificatif.
Si seulement..! Concernant la formation de balayeur,ok.
Tu crois vraiment que la grosse Dame pourrait changer des choses..?
Il y a 2 heures, Krystof a dit :C'est une règle à la con
Mais quand je dis formation, je veux dire que ça forge le mental d'avoir à évoluer dans des conditions désavantageuses. Ogier maintenant quand il y a juste une ou deux voiture(s) à balayer devant lui et bien il est content et voit le bon côté du truc: "c'est pas moi le couillon qui doit balayer en 1er" même si les autres qui partent encore après lui sont les plus avantagés. De plus il doit aussi se dire: "Là c'est cool, j'ai 2 balayeurs devant moi sachant que j'ai déjà réussi à gagner des rallyes en partant 1er dans l'ordre de départ, là ce sera déjà beaucoup plus facile!" Donc une fois que Tänak aurait fait quelques rallyes au poste de balayeur en chef, il verra les choses un peu de la même façon!
T'es un peu tordu mais ça se tient
il y a 8 minutes, Krystof a dit :T'es un peu tordu mais ça se tient
Dans un autre domaine, Alain Prost expliquait dans une interview qu'avant sa première victoire en F1 il avait tendance à penser "qu'il ne pouvait pas gagner" et une fois sa première victoire remportée, les courses d'après même s'il était 8ème, 12ème ou même 15ème sur la grille de départ, il se disait: "c'est pas grave je peux gagner!".
Ah mais c'est certain qu'il y a une grande part de psycho , c'est pour ça que Tanak et Neuville deviennent de plus en plus redoutables ...
Il y a 11 heures, RP14 a dit :Mais quand je dis formation, je veux dire que ça forge le mental d'avoir à évoluer dans des conditions désavantageuses. Ogier maintenant quand il y a juste une ou deux voiture(s) à balayer devant lui et bien il est content et voit le bon côté du truc: "c'est pas moi le couillon qui doit balayer en 1er" même si les autres qui partent encore après lui sont les plus avantagés. De plus il doit aussi se dire: "Là c'est cool, j'ai 2 balayeurs devant moi sachant que j'ai déjà réussi à gagner des rallyes en partant 1er dans l'ordre de départ, là ce sera déjà beaucoup plus facile!" Donc une fois que Tänak aurait fait quelques rallyes au poste de balayeur en chef, il verra les choses un peu de la même façon!
Ogier dans l'Equipe de ce matin,en parlant de la suite au Mexique : "Ott va balayer la route pour la première fois de sa carrière.
Il va s'en sortir mais ça devrait le calmer un petit peu quand même"..!
Je fais un petit peu de HS mais c'est parce qu'on peut pas répondre sur le sujet en question ... @Armin, il semblerait qu'il y ait une petite erreur dans ton sujet "Classements et Statistiques WRC 2019" au niveau du deuxième tableau des WRC2, j'ai pas l'impression que Bonato ait fait 8 scratch WRC2 en Suède
En effet
C'est corrigé. Dans ma base de données les points étaient biens attribués, mais j'ai dû merder lors du tri général avant la création du tableau WRC2...
Merci de l'avoir signalé
Ogier a-t-il tenté le tout pour le tout en Suède ? Mauvais calcul je pense non ? En finissant 7/8ème il aurait eu la même position au Mexique mais moins de points de retard ...
Je pense qu'il s'est fait bêtement piéger vendredi dans l'ES6 et ensuite, vu la somme des pénalités accumulées jusqu'à la fin d'étape il ne pouvait plus espérer revenir dans le top 10. Du coup, il n'avaient plus que la Power Stage comme objectif... Raté en grande partie !
Débriefing subjectif du rallye de Suède 2019
PREAMBULE
Retour en Belgique le lundi matin (très tôt). Le délicat fumet de trappeur qui s’exhalait de ma veste a inévitablement interpellé ma voisine dans l’avion.
Elle ne connaissait évidemment pas ce sport national suédois qui consiste à traîner des tas de bûches jusqu’au plus profond de la forêt, y foutre le feu et enfumer avec délectation les malheureux spectateurs réduits à regarder les passages des WRC la moitié du temps en apnée ou avec la larme à l’oeil (je sais, la phrase est longue, vous avez repris votre souffle ?).
Moi, cette fumée ne me dérange qu’à moitié parce que j’ai fumé une partie de ma jeunesse et que j’aime le whisky tourbé, mais mes jeunes coéquipiers dont c’était le baptême du feu (waf) ont moins apprécié. Sans parler des chasubles bleues qui pensent toujours avoir trouvé le spot de leur vie et qui se lamentent quand ils voient le piqué de leurs clichés.
Forcément, on ne juge pas la qualité d’un rallye que sur son empreinte carbone. Je dois vous avouer que personnellement, j’aimerais plutôt voir ajouter une note artistique au résultat sec du chrono.
Voilà, je ne vais donc pas vous relater les faits de course que vous avez déjà pu lire en détails ici ou là, je vais vous décrire quelques moments délicieux qui font qu’un rallye du championnat du monde est une fête permanente qui réserve toujours des bonnes surprises.
Arrivés le mardi à Torsby par la grâce d’une grève nationale, nous étions sur pied de guerre dès le mercredi matin, ce qui ne nous était plus arrivé depuis longtemps.
C’est ainsi que nous avons pu aller nous poster à l’arrivée de la spéciale d’Hagfors le mercredi matin, à l’heure des dernières reconnaissances. Il y avait un contrôle de passage sur le (futur) parking des spectateurs, mais nous sommes montés jusqu’au point stop de la spéciale où nous avions remarqué une demi-douzaine d’aficionados et une mini-équipe de reportage de la télévision suédoise. Il faisait +6 degrés.
Mode REPORTAGE
La montée jusqu’au point stop est périlleuse, la route est verglacée, il nous faut marcher dans l’accotement où il y a une bonne couche de neige.
Bientôt, une voiture descend la spéciale, c’est Henning Solberg, qui s’arrête un instant, et qui signe quelques autographes tout en répondant au téléphone.
Chris Meeke le suit de près, il s’arrête également, il signe des autographe, il sourit. Cette fois, nous avons le temps de l’encourager, il nous remercie. Cependant, je modère aussitôt ma team (des novices, comme vous savez), en leur rappelant que souhaiter bonne chance porte malheur, selon une tradition populaire. attachée au monde de l’art et étant entendu que le rallye en est un, d’art.
Une autre voiture arrive, c’est une superbe Focus RS. Il s’agit de Pontus Tidemand. L’équipe de TV se positionne et l’interviewe longuement, ce qui provoque une petite file. En effet, à partir de ce moment-là, les voitures de reconnaissance se suivent : Mikkelsen, Katsuta, Ostberg, Neuville, Lappi, Ogier, Loeb (dans une superbe BMW blanche), Tanak, Latvala, Lindholm,…
Je demande à Thierry Neuville ce qu’il pense de la spéciale, il me répond qu’il est persuadé que ça va fondre et que ça va devenir un problème.
Quel bonheur aussi : toutes les voitures se sont arrêtées, tous les pilotes ont descendu la vitre, tous ont signé des autographes, tous ont souri et remercié.
Parcours du SHAKEDOWN
Le mercredi après-midi, les reconnaissances sont malheureusement déjà terminées. Comme nous logeons à une dizaine de kilomètres du shakedown, nous décidons d’aller jeter un coup d’œil sur l’état de la route, et éventuellement de repérer un spot intéressant.
Persuadé que la route est déjà fermée à la circulation (après vérification, c’est le cas de toutes les spéciales, sauf le shakedown), j’emprunte une route d’accès du guide des spectateurs. A l’endroit de la spéciale, je suis étonné de ne trouver aucune barrière, il n’y a pas un chat, l’occasion est trop belle, je m’engage dans le sens officiel et nous parcourons le tracé.
C’est grisant, j’accélère, ma Yaris hybride de location tient relativement bien la route, elle amorti les nombreuses bosses, on apprécie vraiment la sinuosité, on s’amuse comme des fous. Il y a très peu de monde, juste quelques camping-cars qui se sont planqués dans des chemins de traverse. J’arrive à une épingle, je veux faire mon « kéké » et je tire le frein à main. Erreur ! Le système antidérapage entre en scène et empêche le dérapage, j’en suis pour mes frais.
Nous terminons le shakedown et nous décidons de rejoindre le départ pour reconnaître le morceau que nous n’avons pas encore parcouru. Il n’y a personne pour nous en empêcher, nous avons reconnu l’entièreté du tracé. Comme il n’y a pas beaucoup d’accès possibles, nous savons que nous entrerons dans le shakedown par le départ, qui est constitué d’une petite descente suivie d’une bosse en virage sur la gauche (toutes les voitures sauteront roues braquées pour tourner à la réception), avec ensuite une longue courbe à droite en légère montée. C’est là que nous irons !
En rentrant sur Torsby, le padawan de l’équipe souhaite voir le service park, mais bizarrement, c’est fermé au public. Ce n’est pas grave, ça nous laisse le temps d’aller faire des courses et de nous préparer pour les choses sérieuses du jeudi.
QUE LA FÊTE COMMENCE
Comme le shakedown est proposé à une heure plus tardive qu’à l’accoutumée (9h), nous n’avons pas à nous presser, nous arrivons 30 minutes avant l’heure de départ, l’organisateur a prévu un grand parking dans un champ déneigé, c’est trop facîîîle ! Nous nous installons à l’intérieur du premier droit, avec vue sur le départ et la première bosse. La route est bien verglacée, il y a 50 à 60 cm de neige sur les côtés.
Excellent choix, après un premier passage relativement calme (les voitures sautent à peine sur la bosse), la suite va nous régaler. Les pilotes sont chauds, on sent qu’ils sont passés à la vitesse supérieure : festival de sauts, hurlements de moteur plus prononcés, dérives beaucoup plus larges. J’arrive à me rapprocher de la route pour filmer et faire quelques photos. Quel pied !
Ogier au deuxième passage (au premier, il n'a même pas dérivé)
Rovanpera (lui, ça a été une suite de passages par la portière)
Au bout d’une heure et demie, nous décidons de sortir du shakedown, avec l’espoir de voir quelques voitures de près puisque nous remontons l’accès à l’envers. Chance, nous tombons sur les WRC qui vont effectuer leur troisième passage.
Suite au prochain épisode…
Suite !
Chance, nous tombons sur les WRC qui vont effectuer leur troisième passage. Ogier vient de partir, Neuville se pointe suivi par Loeb. Ils s’arrêtent un peu avant la zone de contrôle des pneus. Evidemment, leurs Hyundai sont aussitôt entourées d’une nuée de spectateurs. Daniel Elena vérifie les pressions tandis que Sébastien Loeb reste au volant. C’est là que Danos va en griller une (comme relaté plus tôt).
C’est ensuite un flot ininterrompu de WRC qui s’arrêtent toutes avant le contrôle. On peut à loisir se pâmer devant les WRC, plus spécialement sur les ailerons arrières qui sont de véritables œuvres d’art.
Ici, Anders Jäger démonte la calandre de sa Hyundai pour enlever des caches de radiateur (les experts apprécieront).
Là, des pilotes inspectent soigneusement l’état d’usure de leurs clous. On ne sait plus où tourner la tête, il se passe toujours quelque chose. Avec un peu d’attention, on remarque un tas de détails souvent ignorés (des néophytes) : les pilotes et co-pilotes enfilent des sur-chaussures pour sortir marcher dans la neige, chaque voiture est équipée d’un pense-bête sur la portière passager (quantité d’essence à absolument avoir à bord pour chaque tronçon, détail révélé plus avant), des pilotes d’une marque parlent à des pilotes d’une autre marque. Bref, encore un moment de bonheur.
A suivre...
super reportage , comme si on y étaient
Suite du jeudi 14 février
Nous quittons le shakedown vers 11h30, et nous décidons de passer par le service park situé à 8 km. Il n'y a pas grand-monde, la plupart des WRC sont toujours dans le shakedown pour un quatrième passage. Nous en profitons pour visiter les différentes « hospitalities ». Toyota a fait fort avec des jeux, des simulateurs, un concours (les premiers prix sont des places VIP sur des rallyes). Mes jeunes équipiers s'amusent un peu.
Nous rentrons dans notre location à Torsby pour déjeuner. Vers 16h, il est temps de se rendre à l'hippodrome de Karlstad. C'est à 100 km, nous mettons une heure et demie pour nous y rendre. Il y a un grand parking en face de l'hippodrome, c'est le pied, il n'y a que la grand-route à traverser. Nous prenons bien soin de coller notre ticket de parking sur le pare-brise. En effet, j'ai pris deux prunes sur le stationnement deux années de suite par le passé. J'ai fini par contacter l'Office du Tourisme de Karlstad (les loueurs de voiture n'ont jamais daigné communiquer), qui m'a le plus sérieusement expliqué que les agents de la société privée qui gère le parking doivent voir le ticket depuis les allées. Si le ticket est simplement posé à plat sur le tableau de bord (comme en France ou en Belgique), il y a automatiquement une prune. C'est pour cela qu'il y a un clip en plastique sur le bord des pare-brises des voitures suédoises.
Nous rejoignons directement la tribune située à droite de l'entrée, où est sensée se dérouler la séance de signature d'autographes (entre 18h15 et 18h45). Contrairement aux années précédentes où tous les pilotes sélectionnés étaient alignés dans une seule rangée (et donc on pouvait tous les rencontrer), l'organisateur a cru bon de créer 4 groupes séparés. Nous imaginons déjà que ça ne va pas être simple pour avoir le temps de passer par les 4 circuits.
Une vue de l'assistance publique à la séance des signatures
A gauche de l'immense salle, les 3 pilotes M-Sport (dans l'ordre : Tidemand, Evans et Suninen) sont parqués derrière des barrières Nadar en compagnie d'Henning Solberg qui anime le « stand ». Les pilotes M-Sport (Evans et Suninen) n'ont pas des réputations de joyeux drilles (je les vois plutôt en Droopy), mais je vous assure que leurs éclats de rire aux boutades d'Henning en ont fait sourire plus d'un.
Dans la partie centre-gauche de la salle, les 3 pilotes Citroën (Lappi, Ogier et Ostberg) sont accompagnés de Johan Kristoffersson. Dans la partie centre-droite, on retrouve les Hyundai boys (Mikkelsen, Neuville, Loeb). Et à droite, l'armada Toyota, avec dans l'ordre : Meeke, Tanak, Latvala et Gronholm.
J'ai une mission spéciale, je me suis promis de faire signer une carte d'anniversaire pour mon beau-frère qui a fêté ses 63 ans le 12 février. Comme c'est un beau-frère qui faisait du rallye avec moi il y a 40 ans, j'ai préparé une carte avec une vieille photo de notre voiture de rallye (de 1981), et j'espère la faire signer par les 3 champions du monde WRC présents dans la salle.
Etant arrivé parmi les premiers fans dans la salle, je commence par faire la file chez Hyundai. Je suis surtout intéressé par Sébastien Loeb, afin d'obtenir la première signature sur ma carte d'anniversaire. Je la lui présente, il me demande de quoi il s'agit, je lui explique en quelques mots que c'est pour un beau-frère qui n'a jamais pris l'avion, qui ne viendra donc jamais les voir en Suède, qui a fait du rallye avec moi il y a longtemps, et qui a eu son anniversaire l'avant-veille. Il sourit et s'exécute. Danos la signe ensuite en lâchant (un scoop) : « ouais, c'est comme ma copine, elle n'aime pas prendre l'avion ». Voilà les deux compères partis dans une conversation privée (que je ne dévoilerai pas ici). Quels déconneurs, ces deux-là.
Je me mets immédiatement dans la file Citroën. En quelques minutes, j''arrive devant la table de Sébastien Ogier, mais il est justement interviewé par, ce que je finis par comprendre, l'équipe vidéo Citroën. Pas vraiment le moment idéal pour ça, alors que des dizaines de fans font la file et que le temps imparti s'écoule. Je patiente, et dès que la (jolie) journaliste s'en va, je montre ma carte, recommence mes explications en vitesse, ce qui fait également sourire Seb 2, qui signe ma carte avant de la filer à Julien Ingrassia.
C'est bon, j'avance dans ma quête de signatures, mais il est presque 18h45, et je comprends que je n'aurai pas le temps de faire la file chez Toyota. Comme Marcus Gronholm est le dernier de la rangée, je me faufile sur le côté, grimpe sur le montant horizontal de la barrière, et j'arrive à attirer l'attention du Grand, qui me demande aussi de quoi il s'agit, et à qui je répète également mon petit laïus. Il signe aussi en souriant. Mais un grand coup de sifflet retentit, c'est la fin de la récréation, les pilotes se lèvent comme un seul homme et sortent de la salle dans une cohue indescriptible. Je n'ai pas eu le temps de faire signer Rautiainen, mais je considère que j'ai rempli ma mission !
La suite, vous la connaissez, des duels de 1.900 m dans ce qui ressemble à une immense patinoire dont le système de réfrigération est en panne. Nous ne nous éternisons pas parce que nous avons une heure et demie de route pour rentrer au gîte. Je vous raconterai la suite plus tard !
Cette carte est un p..... de collector ❤️
La suite, la suite....
P.S: Fantastique la fiat 127 signée!