Bah, tu sais, la déformation ex-professionnelle etc.
Hier, sur la base de Pancheraccia, c'est la musique des années seventies qui rythmait le ballet mécanique lors de chaque retour au stand de la Yaris. Une ambiance sans aucune tension, mais avec le sérieux de l'équipe de Finnoise basé à Cologne, qui a surement contribué au titre de Champion du monde constructeurs, deux ans seulement après son retour en rallye après quinze ans d'absence.
"The Flying Fin", alias Tommy Makinen (le manager du Toyota Gazoo Racing) surnommé ainsi pour ses quatre titres de Champion du monde, s'était fixé trois ans pour réussir. Concrètement, les résultats ont été au-delà des espérances.
L'armée de Finlandais composant l'équipe de maintenance (avec deux ingénieurs et mécano français), un pilote irlandais "very crash" Kris Meeke, récupéré après son éviction de chez Citroën, un "casanu" finlandais Jarri-Mati Latvala et un Estonien très rapide et à l'aise sur tous les terrains, ont été sûrement la recette gagnante pour le titre constructeur.
Excessivement large, greffée d'appendices aérodynamiques proéminents, abordant de nouveaux pare-chocs avec extension de grilles, la Yaris ne laisse pas indifférent. Elle faisait presque rire pour le retour en compétition de Toyota.
Certains la trouvaient très moche, d'autres très belle... Une certitude, elle est très efficace. "Une arme redoutable sur tous les terrains", selon les spécialistes qui suivent le Mondial. Elle est maintenant "plagiée", puisque cette année la Ford Fiesta aborde une face arrière un copier-coller de la Yaris.
A son volant Ott Tänak, détient une pointe de vitesse phénoménale. Comme sa monture, l'Estonien est "un vite" sur toutes les surfaces et vire en tête du Championnat, après trois manches et sa victoire sur la neige en Suède.
Hier, sur la base de 4,5 km, il rentrait allégrement dans les cordes et transformait rapidement le bitume en champ de labour. "A chaque fois il creuse un peu plus", lâchait Thierry venu exprès d'Erbalunga pour tous les essais et supporter de Loeb. L'assemblée était presque confidentielle par rapport aux journées précédentes avec Loeb et Ogier.
Vraisemblablement le "Combat des Chefs" psychologique pour la victoire, a déjà débuté. Les ingénieurs ont tenu à faire évoluer Tänak sur la même base d'essais que les deux précédents. Des fois que Pancheraccia délivrerait si ce n'est les centièmes au moins les dixièmes nécessaires à la victoire majuscule de l'Estonien en Corse.
Le 08/03/2019 à 20:36, Krystof a dit :Pour moi , les equipes et les voitures resteront en amerique du sud pour les deux épreuves, c'est plus économique, non ?
Contrairement à ce que j'imaginais, et pour te donner raison, les voitures ne reviendront pas en Europe entre l'Argentine et le Chili.
Pour le moment, Citroën hésite entre garder les amortisseurs Reiger essayés avec succès au Mexique ou revenir aux Ohlins car les routes les chemins argentins sont particulièrement défoncés et les intelligentes règles de la FIA imposent de n'utiliser que cinq jeux d'amortisseurs (en tout pour les deux voitures et les deux rallyes)****. Budar semble privilégier la fiabilité supposée des Ohlins alors qu'ils n'ont pas le temps de mener des tests d'endurance sur les Reiger.
Parallèlement, il semble que le nouveau package aéro ne soit pas suffisamment testé pour être adopté dans l'immédiat et ne le sera sans doute que pour l'été.
https://www.autosport.com/wrc/news/142257/ogier-pushing-for-citroen-suspension-overhaul
**** Petite question existentielle et mathématique : si une équipe de deux voitures a droit à cinq jeux d'amortisseurs, est-ce qu'une équipe de trois voitures a droit à sept jeux et demi ?
On peut noter que ces règles sur les amortos sont nouvelles cette saison... Dans la mesure où le seul - à ma connaissance - à avoir émis le souhait par le passé de changer ses amortos est Ogier lorsqu'il était chez M-Sport (qui avait les mêmes sur sa Polo WRC), je vous laisse faire les déductions que vous voulez
J'en deduis que pour faire avancer une fiesta , il faut lui mettre des amortisseurs de polo
Il y a 6 heures, salociN a dit :On peut noter que ces règles sur les amortos sont nouvelles cette saison... Dans la mesure où le seul - à ma connaissance - à avoir émis le souhait par le passé de changer ses amortos est Ogier lorsqu'il était chez M-Sport (qui avait les mêmes sur sa Polo WRC), je vous laisse faire les déductions que vous voulez
Ils ne savent plus quoi inventer, le problème c'est que celui qui s'adapte le mieux à chaque changement de règle, et bien c'est Seb Ogier! Il est tranquille à la FIA ils n'ont toujours pas compris!
Au sujet des sauts, la mère Mouton a oublié un truc essentiel: un pilote reste un pilote, même dans une super-spéciale show il y en a pas beaucoup qui vont lever le pied parce qu'éventuellement le saut pourrait mal se terminer... Et si ça se termine mal, ça peut faire carnage avec les nombreux spectateurs présents tout proche de la zone où l'auto termine son saut... Mais bon, ça ce n'est pas le problème de Madame Mouton!
C'est vrai que sur ce coup là Mouton frise le ridicule !
C'est pourtant une habituée des sauts...
Mais que vous a-t-elle fait, la Michêêêle ?
Michelle, ma bêle, sont des mots qui vont très bien ensemble, très bien ensemble
Il y a 18 heures, RP14 a dit :Au sujet des sauts, la mère Mouton a oublié un truc essentiel: un pilote reste un pilote, même dans une super-spéciale show il y en a pas beaucoup qui vont lever le pied parce qu'éventuellement le saut pourrait mal se terminer...
Je suis pas complètement d'accord sur ce point...
Perso je suis totalement contre les SS, je trouve ça bidon et pas du tout à l'image du rallye que je me fais, donc les sauts artificiels j'en parle même pas ! D'ailleurs je ne regarde quasiment jamais ces ES, ça me fout en rogne....
Cependant un pilote lors de ses recos analyse le risque, artificiel ou non, et doit adapter sa vitesse au danger, c'est un peu le principe quand même ! Si il y a une grosse flaque, de la boue, de la terre, un énorme précipice à l'extérieur ou quelconque danger naturel il va le noter et "lever le pied" en fonction. Normal quoi...
Donc sur une SS avec ces conneries de sauts artificiels c'est pareil, si le saut est mal foutu et beaucoup trop brutal c'est à lui de le voir et de lever légèrement à l'abord pour ne pas fracasser l'auto à la réception, non ?? C'est aussi à cela que l'on différencie les grands pilotes des kamikazes qui veulent à tous pris passer à bloc partout Trouver la vitesse max possible sur un terrain donné...
Alors la réflexion de Mouton est débile, qui plus est donnée dans une interview à un média, et surtout venant d'une ancienne pilote du WRC, mais sur le fond c'est pas non plus complètement faux je trouve... Notre discipline n'est elle pas basée là dessus justement ? Aller le plus vite possible malgré des dangers multiples et omniprésents ? Sinon on va bientôt nous sortir que l'on supprime telle ES parce qu'elle est trop dangereuse, et que les pilotes peuvent s'y blesser ?!? Ou annuler une ES parce que les conditions météos sont trop compliquées ? Je crains que ça finisse comme la F1 si on résonne ainsi...
Voilà c'est mon avis, et j'avais envie de poser un pavé !!
En résumé, c'est complètement con de faire un tremplin ridicule et inadapté pour dire ensuite que c'est aux pilotes de lever le pied .
J'avais pas envie de faire un pavé
Voilà c'est ça ! Moche et aucun intérêt...
Prochain chantier pour la Michèle : comment pénaliser les prises de corde ?
J'ai pas osé la faire
Le système de notes d'Evans décortiqué...
Le 22/03/2019 à 16:02, salociN a dit :Michelle, ma bêle, sont des mots qui vont très bien ensemble, très bien ensemble
Ma brêle