Il s'agissait en effet du 197e départ en rallye du pensionnaire de chez Toyota, qui devance ainsi dorénavant Carlos Sainz au rang des hommes les plus expérimentés du WRC.
Pour sa première au volant d'une Hyundai i20 R5 sur terre, l'Espagnol a remporté treize des quatorze spéciales au programme pour s'imposer sur le premier rendez-vous du championnat portugais avec une minute d'avance sur le local Ricardo Teodósio.
Reparti en Rally2 le lendemain, le sextuple Champion du monde de la discipline a sauvé l'honneur lors de la Power Stage en prenant la quatrième place, et les deux points qui vont avec.
Le problème n'est pas nouveau. Depuis de nombreuses années, les pilotes du WRC se plaignent des trajectoires différentes adoptées par les voitures du rallye historique, ainsi que leurs traces plus étroites. Des facteurs qui rendent les conditions de route sur les spéciales enneigées bien plus difficiles lorsque vient le second passage des WRC. L'an dernier, les exhortations des pilotes WRC avaient mené Michèle Mouton, déléguée à la sécurité auprès de la FIA à recommander une révision du parcours du Rallye de Suède 2019.
La mission s'annonçait difficile et Ott Tänak ressortait de Rämmen, la première spéciale du jour, avec 1''8 d'avance. L'Estonien enfonçait ensuite le clou dans le test suivant.
Le week-end dernier se déroulait le rallye de Suède, deuxième manche du championnat du monde WRC. L’épreuve a été remportée par l’Estonien Ott Tanak (Toyota). Ouest France vous propose de vous plonger dans les coulisses de l’écurie vainqueur.