Pour continuer sur les bécanes ! Finale du Chpt de France d'enduro à brioude en Haute Loire
Toujours un plaisir de voir ces furieux être sur la corde raide ! H.Blanjoue et Zach Pichon étaient stratosphérique 😍😍 A noter que l'ardéchois Luc Fargier fini vice champion de France E3 et est en bonne position pour finir Champion du monde junior 2.
Cet aprem, il y avait pink floyd en Camargue ; la preuve ici
Sauf que, contrairement à une légende urbaine tenace sortie d'on ne sait où, Pink Floyd n'a jamais signifié flamant rose qui se dit flamingo !
Ca n'a pas de rapport non plus avec G. Floyd puisqu'il était noir
Il y a 20 heures, Bignonn a dit :Mes deux chiens de berger , Pile et Face..
Notre invitée de lundi dernier sort son hélico du hangar toute seule...
Sacrée Nana... Respects..!
Depuis que nous sommes allés voir King Kong il y a trois ans, le Covid est passé par là et de nombreux pays ont été fermés. Nous venons de reprendre notre dur métier de globe-trotters.
Nous avions passé la nuit dans l'avion depuis le caillou, poireauté quelques heures à l'aéroport de Bangkok, fait un saut de puce d'une heure et demie en ATR vers Siem Reap mais notre guide fut sans pitié. Si le nom de la ville est peu connu, elle se situe tout près d'Angkor, inutile de dire qu'il y a du monde...
Dès le saut de l'avion, notre Cicerone nous a embarqués sur une barcasse, lac de Tonlé Sap. 2700 km2 en saison sèche (à peu près la Réunion), mais pendant la mousson, il monte de plusieurs mètres et sa superficie passe à 16 000 km2, deux fois la Corse, ce qui n'est pas sans conséquences. Une curiosité hydrologique : en période sèche, Tonlé Sap est alimenté par la petite rivière du même nom qui se jette plusieurs dizaines de kilomètres plus loin dans le Mékong. Mais lorsqu'à la mousson le grand fleuve est en crue, le courant s'inverse, ses eaux remontent le lit de la Tonlé Sap et gonflent le lac de façon considérable.
Il constitue une énorme réserve de poissons et le soir, des centaines de pêcheurs apportent leurs prises qui sont chargées sur des camions, non seulement vers la ville voisine, mais vers une grande partie du Cambodge pour être sur les marchés le lendemain matin.
Deux options pour les habitants. Ceux d'origine vietnamienne constituent un village monté sur des flotteurs : les maisons, les boutiques et même l'église de la petite communauté catholique font les bouchons au fil des saisons.
Les locaux ont choisi la formule pilotis et passent leur temps à grimper et dévaler des échelles de meunier. Dans quelques mois, il faudra un sous-marin à la place du Ford Ranger.
On attaque donc Angkor. Angkor, ce n'est pas un temple comme je le croyais, mais une centaine de temples plus ou moins grands, plus ou moins en ruines, disséminés dans la jungle au nord de Siem Reap. Cela correspond à la civilisation khmère qui se situe entre les IXème et XVème siècles de notre ère. La plupart sont d'origine hindoue, comme les temples-montagnes, massifs et élevés, supposés évoquer le mont Meru, montagne sacrée de l'Himalaya, mais ont ensuite évolué vers le Bouddhisme : y cohabitent donc le Panthéon hindou et des statues de Bouddha.
Notre guide, avide de vouloir bien faire mais un peu stakhanoviste sur les bords, nous en a fait voir une dizaine sans respect pour nos vieilles articulations qui ont crapahuté des kilomètres dans la jungle et monté des centaines de marches, hautes et inégales. J'ai sélectionné pour vous mes quatre préférés.
Le plus vaste et le plus connu : Angkor Vat :
Moines en goguette, Apsaras -danseuses sacrées- et un habitant des lieux.
Le plus étrange, Preah Khan.
Complètement envahi par la jungle, c'est là que J-J Annaud a tourné Deux frères, une histoire de tigres.
Le plus beau pour moi, le Bayon.
C'est de ces statues énigmatiques que vient l'expression Le sourire d'Angkor.
Parmi les joyeux fritages auxquels se livraient les Khmers, il y avait des batailles navales : ben, valait mieux pas tomber à l'eau où l'on était chaudement accueilli !
Un visiteur occasionnel et les résidents permanents qui disposent d'un accès illimité à la piscine :
Le plus intimiste, mais pas le moins joli, Banteay Srei.
Un petit joyau finement ciselé.
Il est de plus lié à notre histoire récente. En 1923, André Malraux (oui, lui-même) dont la riche compagne avait été ruinée lorsque ses actions au Mexique périclitèrent envisage un coup avec un aventurier louche. Ils découpent à la scie quelques statues de ce petit temple isolé pour les apporter en Europe et les vendre à des collectionneurs peu scrupuleux. Mais les Pieds Nickelés se font serrer à Phnom Penh : les quatre malles sont confisquées, Malraux écope de trois ans de gniouf ferme vite commués en un an avec sursis.
Il n'a pas bonne presse au Cambodge : notre guide qui disait Monsieur Pol Pot avait perdu toute compassion à son égard et l'appelait Ce voleur de Malraux. Lorsque de Gaulle vint en voyage officiel en 1966, son ministre de la culture préféra ne pas l'accompagner !
Et là, je ne vous embête pas davantage avec les vieilles pierres...
Quel courage.......respect !