Faut bien ça sur une paire de roustons aussi piquants !
L'intervention de l'ami Tartugue m'a donné envie de poursuivre mon tour de France, en revenant vers "ma" Méditerranée, chez beau-papa à Aix en Provence : dans mon souk, je ne sais plus où j'ai mis l'incontournable Ste Victoire, alors nous irons à Marseille prendre le promène-couillons. Avec la Bonne Mère, le Fort St Jean, le Mucem, la Major et le Pharo :
Et bien entendu les calanques.
Et on finit par un petit gueuleton aux Goudes avec beau-papa, 89 balais à l'époque, 93 aujourd'hui et toujours bon pied bon œil.
Et ensuite à Hyères avec deux de mes indéfectibles potes, grandes gloires du rallye d'avant : au fond en T-shirt noir "route 66" Jan Hug Hazard, à droite en chemise bleue, Jean-Louis Clarr.
A suivre en partant vers l'ouest...
Nous voilà en Cévenne chez mon copipote Jean-Luc, sous ses châtaigniers, près du château de Portes, où nous jouons les apiculteurs amateurs, ce que vous avez déjà vu une autre année.
A deux pas de là, la charmante cité d'Anduze.
Après, balade de la journée un peu plus loin, mais pas trop, avec l'incontournable Pont du Gard.
Le marché d'Uzès.
Et tout près, St Quentin la Poterie, fief des... vous avez deviné !
Et quizz final : sur la cheminée du mas de Jean-Luc à Clamoux, petit hameau perdu de la Cévenne profonde, kessekeçakecé ?
Comme tu l'as compris, les glaciers en Cévenne, hein, il faudrait remonter à l'âge glaciaire, mais c'est un peu plus récent, quoique pas tout jeune !
A l'époque où l'on crevait un chouïa la dalle dans mes montagnes de cœur, tout tournait autour de la châtaigne qui constituait l'aliment de base : on ramassait donc le précieux fruit nourricier, mais le bougre possède des bogues bien piquantes, les "pelous" en Occitan. Puis on les étalait sur une aire, et à l'époque (fin du XIXème siècle) où dans d'autres contrées on battait au fléau les céréales qui poussent mal sur ces terres austères, les gens du coin chaussaient ces socques et piétinaient pendant un bon moment pour séparer le bon grain de l'ivraie la châtaigne des piquants. On récupérait alors les précieux fruits qui, une fois grillés ou alors bouillis (les "blanchettes") étaient l'essentiel de la nourriture, à défaut de pain.
Aujourd'hui, j'avais volcan ! Bon, c'était nuageux et la coulée est encore loin de la route, mais comme ça peut toujours s'arrêter d'une minute à l'autre, il vaut mieux tenir que courir !
Les photos ne sont pas terribles, c'est pris au 300 mm, recadré et agrandi. Si cela continue comme ça en a l'air et que ça s'approche encore de la route (voire même si ça la coupe !) j'y retournerai sans doute en fin de semaine : c'est tout de même à l'autre bout de l'île, à 100 bornes de la maison !
La végétation pourtant bien humide à cause des récentes précipitations s'embrase:
Le front de la coulée. Les personnes visibles sont sur le cône de l'éruption 2007, une bonne heure de bavante sur des laves en gratons particulièrement coupantes. Je n'étais pas équipé pour, je suis resté sur la route en bas.
Une brève éclaircie permet d'apercevoir l'alimentation sortie des bouches éruptives quelques centaines de mètres plus haut et non visibles.
A suivre... (ou pas, tout dépend de la suite des évènements dans les jours prochains. )
Bonus, une vidéo de l'éruption en cours, mais je n'y suis pour rien !
Toutes les autos ont l'air très propre.
Là Corvette est simplement magnifique
C'est une split window?
Split Windows égale double vitre arrière ? Si c'est ça oui
Je suis pas calé dans les americaines
C'est bien ça.
Une top état vaut 100.000
Elle est top état, importé d'amérique apparamment
Petite anecdote sans photo, vous les avez déjà vues de nombreuses pages avant lors de l'ascension du Kilimandjaro !
En 1996, je pars donc sur ce trek avec huit personnes que je ne connais pas (enfin, si, il y en a deux avec qui j'ai déjà été au Népal l'année précédente et qui m'ont recontacté pour cette aventure). Nous sommes neuf, chiffre impair, et comme les tentes sont pour deux, je cohabite avec un loustic que je n'ai jamais vu mais qui est depuis un pote. L'ascension du toit de l'Afrique se passe impec' et en deuxième semaine, pour nous reposer, nous visitons les parcs de Tanzanie en 4/4, touristes lambda.
Même si je ne marchais pas en même temps qu'elle parce que j'allais un chouïa plus vite, j'ai repéré une nana qui attire mon attention lors des soirées au bivouac. Nombre impair, je vous rappelle, elle pionce toute seule. Bref, une fois la bavante accomplie, nous allons visiter les parcs et voir les animaux. Un beau soir, au lodge du Seronera construit sur un kopje en plein Serengueti au milieu de nulle part, après le dîner, tout le monde s'allonge sur les rochers tiédis par le brûlant soleil de la journée. Ce sont presque tous des gens de la Yaute et Laurent, mon camarade de chambrée s'exclame : "La pierrade est servie pour les lions, ils ont de la chance, la barbaque se retourne toute seule !" Dix heures sonnent on danse le Madison tout le monde part se coucher car les lumières s'éteignent : le lodge n'est évidemment relié à aucune improbable ligne électrique, alimenté par un groupe électrogène coupé net à cette heure là. Toutefois, cette charmante dame et moi restons seuls à admirer un ciel étoilé magnifique car il n'y a aucune pollution lumineuse à des centaines de kilomètres à la ronde.
Au bout d'un moment, un ranger de l'hôtel, taillé comme Idi Amin Dada débarque avec un énorme flingue, pas du genre à chasser la caille et se trouve éberlué de notre présence à cette heure tardive !
" You are not allowed to stay here, that could be very dangerous for you now !
- Pourquoi ? On est loin de tout, on ne va pas se faire attaquer par des bandits !
- Non, pas des bandits, mais des buffles, des éléphants ou pire !"
Je me dis qu'il en rajoute un chouïa, nous sommes entre le restau et les chambres de cet hôtel qui semble bien aseptisé. Il me répond qu'il fait sa ronde nocturne et que nous pouvons l'accompagner : génial ! Pendant deux heures, nous le suivons et buvons ses anecdotes. Un cri épouvantable dans la savane alentour : "Ce n'est rien, c'est un mâle impala qui en défie un autre." Dix minutes plus tard, un discret et très doux "Yep ! Yep !" : "Ça c'est une hyène femelle qui rabat une proie vers son mâle." Nous sommes émerveillés ! Et puis il nous dit gentiment mais fermement qu'il est temps d'aller nous coucher et qu'il va continuer sa ronde sans nous. Je raccompagne la dame à sa chambre et je lui propose galamment d'allumer la bougie de sa tête de lit avec mon briquet puisqu'il n'y a plus de courant. Finalement, nous nous trouvons quelques affinités et nous passons une paire d'heures dans son lit !
Soudain, je me rappelle que j'avais demandé à Laurent de laisser la porte de la piaule entrouverte et je me dis qu'il faudrait aller la fermer. Nous sommes au premier étage d'un alignement de bungalows, je sors en calbut, j'ouvre la porte de "ma vraie chambre" à une vingtaine de mètres de celle que je viens de quitter, le gus ronfle comme un sonneur : je referme discrètement la lourde avec un "clac" sans espoir de retour. Et je me retourne . Trois mètres plus bas, sur la belle pelouse du lodge, un énorme lion agite sa queue dans le superbe clair de lune. Trois questions immédiates dans mon esprit un tantinet terrorisé : Est-ce que la bête peut sauter à pieds joints l'espace ? Est-ce qu'elle sait monter les escaliers, car un escalier se trouve entre moi et la chambre que je veux rejoindre puisque toute marche arrière m'est désormais interdite ? Est-ce que la dame voudra bien m'ouvrir sa porte derechef ?
Je me coule en apnée vers la seule issue possible en surveillant d'un œil le fauve en bas et toque discrètement à la porte qui, ô miracle s'ouvre immédiatement, ouf !
" Y a un lion en bas !
- Oui, c'est ça, et moi je suis la reine d'Angleterre !
- Viens voir à travers les nacos !
Là, elle est obligée de constater la présence de la bête qui marche lentement, inspectant les fenêtres du rez de chaussée en remuant sa queue comme un serpent prêt à l'attaque, puis disparaît. Dix minutes plus tard, un énorme rugissement provient de la savane.
Le lendemain matin, au p'tit déj', je raconte mon histoire sans compromettre la dame :
" Cette nuit, je n'arrivais pas à dormir, je suis sorti sur le palier pour fumer une clope, et juste en bas, il y avait un énorme lion.
- Ouais, t'es bien du Midi, toi, tu penses qu'on va te croire ?"
Vaut mieux passer pour un galéjeur que pour un goujat, j'ai donc fait le dos rond devant les quolibets.
Au fait, la dame avec qui j'ai vécu cette aventure s'appelle Marianne, partage ma vie depuis et elle est désormais mon épouse.
Toutes les 3 différentes, mais toutes les 3 magnifiques
Peut-être une préférence pour la seconde. Le ciel ressort vachement bien !
il y a 8 minutes, Rick a dit :Toutes les 3 différentes, mais toutes les 3 magnifiques
Peut-être une préférence pour la seconde. Le ciel ressort vachement bien !
J'ajoute qu'on voit Jupiter sur les trois (le point le plus lumineux), et que Saturne et Jupiter sont en ce moment visibles vers l'horizon Sud nocturne.
Michèle dit que c'est Venus (l'etoile du berger )
Montpellier, une ville qui m'est chère et où j'ai passé trente-sept ans de ma vie, en commençant bien entendu par l'incontournable Place de la Comédie, de nuit comme de jour.
Au sommet du Clapas, l'arc de triomphe, la promenade du Peyrou et son château d'eau, ainsi que les Arceaux, l'aqueduc qui approvisionne celui-ci.
La cathédrale Saint Pierre et son curieux porche. Vous noterez sur la première que les voies du Seigneur sont impénétrables.
Dans la vieille ville haute, la maison de la Coquille.
L'église Saint Roch est aujourd'hui au cœur d'un quartier branché, avec de nombreuses terrasses de restaurants sympas, et sa rosace se reflète dans un... trompe-l'œil.
Vers l'Observatoire, un autre trompe-l'œil sur toute une façade.
Et voilà justement l'Observatoire : la tour de la Babote faisait partie des remparts et servait au XVIème siècle à des études astronomiques.
Il y a 2 heures, Zoréol a dit :la promenade du Peyrou et son château d'eau, ainsi que les Arceaux,
Ça par contre, contrairement à la Comédie, c'est à éviter de nuit......
On y croise et entend des trucs bizarres....
Ah ? Quand je dîne à Montpellier, je me gare toujours sur le parking des Arceaux, de l'autre côté du Peyrou par rapport à la ville donc, et quand je rentre de nuit, je n'ai jamais rien remarqué !