Pour moi, le resto de Rapido, c'est l’extrême Nord
Bien triste ce qui t arrives.
D un autre coté faut bien emmerder et taxer tous ceux qui prennent des initiatives afin que nos assistés ne soient pas dans le besoin
il y a une heure, Rapido a dit :Que j'aime cette photo,on avait passé une belle soirée..!
Taing oui, et je viens de regarder la date , 20 Fév 2016 , ça fait peur
il y a 17 minutes, tartugue a dit :ça fait peur
Non,on est toujours beaux et on s'aime..!!
il y a une heure, Buffalo Bill Kelsoe a dit :Bien triste ce qui t arrives.
D un autre coté faut bien emmerder et taxer tous ceux qui prennent des initiatives afin que nos assistés ne soient pas dans le besoin
En 2016 justement,comme l'évoque G.. heu Tartugue,j'avais eu pas mal de soucis avec une bande de trous du culs locaux.
Ben,une élue est quand même venue me voir en me disant qu'il était ennuyeux que j'ai des problèmes avec ce petit con
car "tu comprends,Olivier,c'est quelqu'un du village,ce n'est pas bien d'avoir des soucis avec lui".... (RMiste pro,RSA depuis,
"droguiste" reconnu,roule souvent sans permis et bien sûr pas assuré,carte grise au nom des ex proprio etc...)
Je n'ai rien dit,son mari roule en GT Turbo et je l'aime bien... Mais ça fait mal au cul..!!!
Courage Rapido !
C'est toujours triste un commerce qui ferme dans un dans un village... Car au delà de l'activité commerciale, ces lieux créent du lien, de la vie, font que le village ne se dépeuple pas, maintiennent donc des écoles, donc des parents, donc de la vie, donc du commerce, c'est un cercle vertueux si les habitants veulent bien y donner du sien.
C'est pour quoi je suis assez d'accord avec le post de @Rickqui demande à ce que ces commerces soit en partie exonérés de cotisations sociales en raison de ce qu'ils apportent en plus de leur activité commerciale.
Je vais me permettre de vous raconter ce qu'il se passe dans mon village. Village de 220 habitants à une 15aine de km au nord-est-est de Perpignan. Calce ça s'appelle pour ceux qui ne le savent pas. A part des vignes il n'y a pas grand chose dans le coin. Pas d'école. Un seul "vrai" commerce, le bar du village, le Presbytère. L'originalité du truc, c'est que le bar/restaurant/petite épicerie de 1ère nécessité est une délégation de service public. La mairie a décidé il y a fort longtemps maintenant que ce bar était nécessaire à la vie du village, c'est pourquoi ce montage a été réalisé. Le principe est simple. Un gérant est désigné par la mairie pour 2 ans, un contrat est établi pour cette durée. Pour faire simple, le but est de mettre le pied à l'étrier de l'exploitant pour qu'il puisse ensuite voler de ses propres ailes en exploitant son propre fonds de commerce. En contrepartie d'horaires assez larges (7h30-fin du service du midi, 17h30-fin du service du soir) et d'obligations diverses (avoir un minimum d'épicerie, vendre les vins du village, avoir un menu le midi à 16€,...), le loyer du fonds et du logement au dessus est symbolique.
Résultat des courses? Ça marche du tonnerre!!! Pourquoi? Bon, d'abord, dès qu'il y a une "fête" organisée par la mairie, c'est le restaurant qui fait à manger. Et des fêtes, il y en a... Les gens du village sont globalement des amateurs de bonnes choses. Alors la sélection de la gérance doit être bien faite. Si le cuistot nous sort des trucs congelés, il va vite déchanter. Dans le village, nous avons la chance d'accueillir quelques vignerons à la renommée mondiale (oui, oui... Va faire un tour sur google et tu verras) : Gérard Gauby, un des pionniers de la biodynamie en France ; Olivier Pithon, le (petit) frère d'un des très grands vignerons de l'Anjou ; Jean-Philippe Padié, l'"italien" de Calce tellement ses vins nous font penser à la Toscane ; Tom Lubbe (Matassa), même s'il a déménagé à Montner, ses vignes restent à Calce ; Thomas Teibert (Domaine de l'Horizon) un oenologue allemand, vendeur de barriques autrichiennes et de verres autrichiens aussi (Tiens, un lien) ; et le dernier petit nouveau Séverin Barrioz (Face B), sans oublier James Eden( Cau Eden), Wilfried Valat (La Nouvelle Donne) et Raphaël Baissas (Nada). Et ces gens là, tu ne les nourris pas avec n'importe quoi, il faut du bon. Et quand ils débarquent avec des importateurs venus des 4 coins du monde, ça envoie du bois.
Au final, la grande messe du village, c'est le vendredi soir. Il y a un petit marché avec un fromager, un maraîcher, un boucher/charcutier, une coiffeuse. Et l'apéro au bistrot. Et soirée tapas. Et on peut se retrouver à 70-80 dans le bar jusqu'à pas d'heure. Et y laisser une fortune... Parce qu'on y est bien, qu'on y passe de bons moments, que les gens sont sympas, passionnants et passionnés.
Alors oui j'ai bien conscience que l'environnement est très particulier, très propice. Que l'amour (ou au moins l'intérêt) pour les bonnes choses nous rassemblent. Mais ça se crée aussi, ça se cultive. Et ce n'est pas les gérants. Eux ne font qu'entretenir la chose. C'est la mairie qui a donné l'impulsion. Rare sont les mairies à ne pas avoir un peu d'immobilier dans leur commune, cela nécessite bien sûr un peu d'investissement financier (mais les subventions coulent à flots si on est malin) mais surtout de l'investissement humain.
Bref, il faut que les mairies arrêtent de pleurer quand elles perdent un commerce car les conditions économiques ne permettent pas leur survie. Il faut qu'elles se bougent, qu'elles aient des idées, qu'elles innovent, qu'elles s'investissent. Et un commerce en appelle un autre, et ainsi de suite. Un cercle vertueux...
C’est sympa de lire ce que tu écris sur ton village, mais quand tu dis que l’environnement est propice, je crois que tu as tout dit.
Par exemple chez nous (Rhône Alpes), dans nos campagnes, nous avons perdu l’esprit de fête et de vivre ensemble.
Si tu ouvres un commerce, et que tu n’es pas natif du bled, tu es un étranger, et rien que pour ça, on ne te fait pas travailler. Et quand je dis pas natif, ça ne veut pas dire que tu viens de pétaouchnok, rien que 10 ou 15 bornes suffisent pour que tu sois considéré comme un intrus, et on n’hésite pas à te le faire remarquer en plus.
Ce qu’explique Rapido sur le comportement des villageois vis à vis de son commerce et de l’épicerie du village, j’ai pu le voir des dizaines de fois en Ardèche, et que ce soit au sud ou au nord du département.
Un exemple, mes parents sont natifs d’Aubenas en Ardèche. Il y a 16 ans, ils se sont installés dans une commune à 44km au nord d’Aubenas. Ils ont ouvert un commerce de vente de vêtements homme et femme. La ville où ils sont désormais installés compte 3.000 habitants et a une zone de chalandise de 12.000 habitants. Le commerce marche plutôt bien hamdoulah, mais il aura fallu presque 10 ans pour se faire accepter, il aura fallu faire profil bas, et après 16 ans, ça arrive encore qu’on leur fasse remarquer qu’ils ne sont pas « d’ici ». Il y a même des gens qui refusent de passer la porte du magasin parce qu’ils sont des étrangers. Ce problème de mentalité, tu le retrouves en Ardèche, dans la Drôme, l’Isère, l’Ain, les 2 Savoie (en dehors des grosses stations, mais dans les petites c’est la même (je pourrai parler de l’expérience du tante qui a ouvert, puis fermé, une crêperie à Bonneval sur Arc, station de 250 habitants...)).
Je ne sais pas comment se comportent les autochtones de ta région à l’égard des nouveaux arrivants, mais ici, c’est un frein supplémentaire au développement des commerces de proximité et à la sauvegarde du milieu rural. Le pire, c’est que les mecs ne s’en aperçoivent même pas et pleurent que leur pays se meurt.
Si un Ardechois vient ouvrir un commerce chez nous on y fout le feu direct !
Faut pas déconner, et pourquoi pas un ch'ti aussi !
Non mais !
Y’a des commerces chez vous ???
Les catalans ne sont pas tellement réputés pour leur ouverture d'esprit...
Il est clair que mon exemple n'est pas reproductible partout. Il faut trouver un point commun, un intérêt, LE truc qui va faire le lien. Ici c'est la bonne bouffe et le bon pinard.
Autre élément particulier, sur 220 habitants, on doit dénombrer 5 ou 6 nationalités différentes (France bien sûr mais aussi Espagne, Italie, Brésil, Allemagne...) et pendant les vendanges, tu en rajoutes 4 ou 5 autres. C'est très "multiculturel". Mais ça tourne toujours autour du vin.
Bref, mon village est particulier. Mais la preuve en est qu'il est possible de créer un vrai lieu de vie même dans un tout petit village.
Puisqu'on en parle un peu ici, votre serviteur c'est donné corps et âme pour vous.
Une des bouteilles goûtées vendredi soir est un vin du Palatinat, une des région proche de la Moselle (désolé mais je n'avais que ça sous la main). Il s'agît d'un riesling sec (trocken) au sens allemand car il reste quand même 7.4g/l de sucre résiduel. Cependant, le sucre est très bien intégré et on ne le sent que très peu.
C'est un vin assez rond (à cause du sucre) qui dégage des arômes de fruits frais, très loin des riesling très minéraux qu'on peut rencontrer par ailleurs.
La bouche est à l'égal du nez, sur les fruits frais (poire, abricot) et aurait sans doute fait merveille sur une salade de fruits frais, surtout en pleine canicule comme vendredi.
Le domaine (Weingut) Isegrim, en biodynamie depuis de longues années est arrivé à Calce par la fille du propriétaire, Mira qui est en stage de fin d'études dans un domaine d'un autre village bizarre, le Clos du Rouge Gorge, propriété de Cyril Fahl à Latour de France (si un jour vous croiser une de ses bouteilles, n'hésitez pas). Mira, qui à l'issue de son stage reprendra les vignes familiales, habite à Calce avec son chéri Fabian qui lui aussi fait son stage de fin d'études dans un domaine, à Calce cette fois, au domaine de l'Horizon, dont le dictateur exploitant est Thomas Teibert, un Allemand également.
Edit : J'allais oublier le prix : 8 euros à Calce
Un des plus grands chefs s'en est allé hier. Joël Robuchon nous a quitté après Paul Bocuse en début d'année, ça commence a faire beaucoup...
Je n'était pas un grand fan mais force est de constater qu'il a sacrément dépoussiéré la cuisine française à compter du milieu des années 70. Ce matin, j'ai entendu à la radio un hommage que Georges Blanc lui a rendu. C'était beau et sincère.
Pour la peine, hier soir c'était purée à sa façon :
Pour 1 kg de pomme de terre (ratte idéalement) :
Faire cuire les pomme de terre dans de l'eau salée pendant 20-25 mn (départ à froid obligatoire!!!). Quand elles sont cuites, les éplucher et les passer au moulin à légumes. Faire chauffer 25cl de lait (entier de préférence) et les ajouter à la purée. Mélanger pour bien incorporer le lait. Ajouter ensuite 250g (oui, 250) de beurre bien froid coupé en cubes petit à petit. Passer ensuite au tamis si nécessaire.
Voilà, c'est simple et c'est juste grandiose...
@Stephane66 là, je suis sûr qu’on sera d’accord
Tu mets des robes
On est d'accord que tu es gay
c’est la canencule ici, donc on s’habille léger.
Et oui, après l’apéro et cette bouteille, je suis gaie!