François Tronc, l'organisateur de l'épreuve endeuillée samedi par le décès d'un jeune spectateur firminois de 19 ans, a confirmé, ce lundi, qu'il y aurait vraisemblablement une prochaine édition l'an prochain.
François Tronc persiste et signe. L'organisateur du rallye des Cardabelles a confirmé, ce lundi, qu'il y aurait "un rallye 2020 au programme, avec l'accord des communes concernées".
Le rallye attend la position de l'armée et de la préfecture
L'organisateur avait confié, dans une interview publiée dimanche dans nos colonnes, son souhait de voir perdurer, "coûte que coûte", le rallye des Cardabelles. Seuls inconnus, précise-t-il, "la tolérance de l'armée et le rejet éventuel de la préfecture", sachant qu'une partie de l'épreuve se déroule sur le terrain militaire du Larzac. Le tracé, dans sa future configuration, pourrait éventuellement être modifié et voir disparaître la spéciale du Camp, lors de laquelle l'accident mortel a eu lieu samedi.
Je pense qu'il faut dorénavant se pencher sur l'information et expliqué aux gens pourquoi faut pas se mettre dans telle ou telle zone , et si récalcitrant il y'a , une amende pas forcément de 135 € , et si le mec la paye et qu'il reste à la place interdite , c'est sa responsabilité.
Faut arrêté de vouloir toujours trouver un coupable , et responsabilisé les gens. Je sais que c'est pas chose facile , mais avec le week end qu'on vient de passer , les choses peuvent changer, mais dans tous les cas on en reviendra toujours au points que le risque zero n'existe pas.
une roue qui se détache à 140km/h , t'a beau être à 100 m , elle peut toujours t'arriver dans la tête !!!
Le dramatique accident qui a notamment coûté la vie à un Firminois de 19 ans samedi à La Cavalerie lors du rallye des Cardabelles met en lumière la difficulté des organisateurs à faire respecter les règles de sécurité auprès de certains spectateurs. Didier Alléguède, patron du rallye terre des Causses à Capdenac et commissaire samedi à la bosse du Camp, éclaire sur un sujet aussi délicat que primordial.
En tant que président, aujourd'hui, je me pose la question : est-ce que je continue à organiser mon rallye ?» Didier Alléguède pèse ses mots. Ils restent forts, empreints de gravité aussi. Le boss du rallye terre des Causses autour de Capdenac, inscrit au championnat de France de la spécialité comme celui des Cardabelles du week-end dernier, est sans doute un des mieux placés pour évoquer les problèmes récurrents rencontrés par les organisateurs pour faire respecter la sécurité auprès du public lors de rallyes – et il a, lui, accepté de le faire. Qui plus est, il était samedi commissaire au niveau de la fameuse bosse du Camp à La Cavalerie où s'est produite la dramatique sortie de route de la DS3 WRC de l'équipage Beaubelique-Pesenti qui a conduit au décès d'un jeune spectateur firminois de 19 ans.
«On était trois commissaires à cet endroit, indique-t-il. Avant le drame, les deux qui étaient avec moi sont allés repousser la foule deux fois. Ça aurait pu être encore plus dramatique car au moment des faits, il y avait peut-être une trentaine de personnes sur les lieux, mais deux à trois fois plus avant l'intervention des commissaires.» Sans toutefois pouvoir certifier que certaines personnes présentes dans cette zone interdite lors de l'accident ne s'étaient pas placées là pour la première fois au moment de la sortie de route. «Le problème, c'est que les gens reculent. Mais quand vous avez le dos tourné, ils reviennent ; et après, c'est le drame.»
«C'est ingérable»
Un constat qu'il relève à chaque fois qu'il officie au bord des routes ou des pistes lors des week-ends de course. Alors, pourquoi ne pas avoir fait stopper l'ES1 après avoir constaté que le public ne respectait pas les consignes ? «Peut-être qu'on aurait dû arrêter la course, oui. Mais à ce moment-là, on peut stopper tous les rallyes ! On va arrêter la course toutes les deux secondes. C'est ingérable, explique le bénévole. Le souci n'est pas spécifique au terre des Causses ou aux Cardabelles. C'est le cas sur tous les rallyes français. J'en fais beaucoup en tant que commissaire, et c'est toujours le même problème. On leur dit : “Non, ne vous mettez pas là”. Mais c'est comme sur la route, il y a des interdictions ; pour autant, ça n'empêche pas les gens de griller des feux rouges, des stops, de franchir des lignes blanches…. En tant que président, aujourd'hui, je me pose la question : est-ce que je continue à organiser mon rallye ? Car le jour où il arrive une catastrophe, on se sent responsable. Et cela même si l'organisation a tout fait pour minimiser les risques. Le problème, c'est la mentalité des gens. On a l'impression qu'ils font toujours ce qu'il est interdit de faire.» De quoi baisser les bras définitivement ? «Comment voulez-vous qu'on arrive à gérer les gens ? On ne peut pas les prendre par la main un par un.»
Banderoles rouge ou verte
D'autant plus frustrant pour les chevilles ouvrières des rallyes que tout au long de l'année, ils planchent d'arrache-pied à la sécurisation de leur parcours. «J'y travaille les soirs et les samedis, ça me prend plus d'un mois chaque année pour préparer le “RTS”», confie Didier Alléguède. Un document de «règles techniques et de sécurité» rendu obligatoire par la FFSA et qui est ensuite envoyé à la préfecture pour validation et enregistrement. «À chaque poste de commissaire correspond une fiche de “RTS”, dévoile encore le Capdenacois. Avec la vue satellite du poste, l'emplacement de la voiture du commissaire et où est inscrit tout ce qui est interdit. La banderole rouge veut dire que la zone est interdite au public et la banderole verte représente l'emplacement des zones public.» Un distinguo rouge et vert qui s'établit en amont de quelle façon ? «C'est selon le terrain, éclaire encore le président de l'écurie Uxello. Les extérieurs de virage sont par exemple totalement interdits aux personnes, car une voiture qui tire tout droit, ça peut tuer des gens.» «On le fait à l'instinct, car on connaît nos terrains, poursuit-il. Moi, j'ai été copilote, donc je vois les endroits où ça peut être critique. Après, si on prend la réglementation du sport auto, théoriquement, je dis bien théoriquement car personne ne le respecte, il n'y a que les endroits où il y a de la rubalise verte qui sont autorisés aux spectateurs. Ce qui veut dire que là où il n'y a pas de banderole verte, les spectateurs n'ont pas à y être.»
Une cellule d'aide psychologique
Une cellule d'aide psychologique a été mise en place dans le Bassin par les pompiers et du personnel médical, à destination des familles des jeunes avec qui la victime décédée originaire de Firmi était venue voir le rallye. À noter que le jeune homme de 17 ans et originaire du Tarn héliporté vers le CHU de Toulouse samedi en état d'urgence absolue, était hier après-midi encore hospitalisé dans un état grave mais stable, souffrant notamment d'un traumatisme crânien sévère. Enfin, les trois autres spectateurs blessés plus légèrement habitent les Bouches-du-Rhône pour deux d'entre eux et l'ouest de l'Aveyron pour le dernier.
“Comme chaque matin de spéciale, depuis plus de vingt ans, j'ai pris le départ d'un rallye pour partager ma passion avec le public. Le drame, qui a suivi, me meurtrit, profondément, de manière inexorable. Je veux dire, en mon nom personnel mais aussi en celui de notre équipage et du Team, dans son ensemble, à la famille et aux proches du jeune homme décédé, toutes mes condoléances et ma totale compassion ; aux blessés, mes souhaits de complet rétablissement.
Alain Rossi : «C'est démoralisant»
Le responsable du championnat de France des rallyes sur terre à la FFSA a répondu à nos questions au lendemain du drame, livrant son immense «tristesse».
Quelle est votre réaction après le dramatique accident qui s'est déroulé samedi ?
Il y a beaucoup, énormément, de tristesse. Un : pour les victimes. Deux : pour les organisateurs, qui se décarcassent pour mettre sur pied cette manifestation. Et également pour le pilote aussi qui est dans un état… Pas blessé, mais moralement… On souhaite que ces choses-là n'arrivent jamais. Mais les militaires ont tout fait pour les faire partir (les victimes, NDLR), mais ils sont revenus. Je crois que trois fois, ils ont essayé de les faire partir. Et au dernier moment, ils sont vite revenus. Il a suffi de quelques minutes, hélas, hélas, hélas…
Une enquête est en cours. Mais d'ores et déjà, cet accident peut-il engendrer certains changements dans l'organisation d'un rallye sur terre ?
On peut toujours faire mieux, améliorer les choses. Mais quand même, depuis plusieurs années, il y a des règles de sécurité draconiennes. Les plans de sécurité sont déposés en préfecture. Oui, on peut toujours mettre un gendarme derrière chaque spectateur… Non, c'est un triste moment…. Le rallye des Cardabelles n'en avait pas besoin, les organisateurs non plus, et ces pauvres jeunes… Ils sont venus, ils étaient passionnés, comme nous, de ce sport…. C'est compliqué. Il y a beaucoup de tristesse à tous les niveaux.
Eu égard à la topographie des terrains sur terre, est-ce que vous diriez qu'un rallye terre, de manière générale, peut être plus dangereux qu'un rallye asphalte ?
Non, ça va moins vite sur la terre.
Par rapport à la piste, les règles de sécurité sont les mêmes. C'est-à-dire qu'il y a des zones public. Elles étaient inscrites dans le programme de la manifestation, sur internet, etc. Il y est expliqué qu'en dehors de ces zones-là, il est interdit de s'y mettre. Ce sont des règles bien établies. Et ils (les victimes) étaient dans une zone interdite, malheureusement.
Diriez-vous que ce genre d'accidents peut remettre en cause la tenue de rallyes en France ?
(Hésitation) Je ne sais pas si on en arriverait jusque-là. À ce moment-là, on interdit tout. Les corridas, l'alpinisme, la plongée, etc. C'est un sport superbe car il y a des belles images, fortes. Le public s'y rend gratuitement ! Les organisateurs mettent à disposition des gens un beau spectacle gratuit. C'est démoralisant. On cherche toujours à éviter… Sur l'ensemble de ce rallye, il y avait plus de 200 commissaires…
Pensez-vous que le rallye des Cardabelles est en danger pour le futur ?
Non. Il est certain que les organisateurs sont à cette heure très peinés, attristés. Car on n'organise pas tout cela pour qu'il y ait une catastrophe, évidemment. Mais je ne peux pas parler en leur nom. Je vais vous dire : il y a plusieurs années que je m'occupe de ce championnat, et il y avait eu un accident (de ce type) il y a une dizaine d'années, mais depuis il n'y avait rien eu.
Vous l'avez dit, les normes de sécurité pour les spectateurs sont draconiennes, mais pensez-vous que l'on puisse faire encore davantage ?
On essaie toujours de s'améliorer. Au niveau fédéral, des tas de personnes travaillent. Je vous garantis que pour mettre en place un dispositif de sécurité sur un rallye, les organisateurs travaillent dessus pendant un an. C'est complexe. C'est un sacerdoce d'organiser un rallye. Pour autant, il faut des organisateurs. Mais à l'heure qu'il est, ils sont tellement tristes. On pense beaucoup, et surtout, aux familles des victimes. Cela fait mal au cœur.
Il devrait y avoir une 37e édition du rallye des Cardabelles en 2020
François Tronc persiste et signe. L'organisateur du rallye des Cardabelles a confirmé, hier à la mi-journée, qu'il y aurait «un rallye 2020 au programme, avec l'accord des communes concernées».
Le rallye attend la position de l'armée et de la préfecture
L'organisateur avait confié, dans une interview publiée ce lundi dans nos colonnes, son souhait de voir perdurer, «coûte que coûte», le rallye des Cardabelles. Seules inconnues, précise-t-il, «la tolérance de l'armée et le rejet éventuel de la préfecture», sachant qu'une partie de l'épreuve se déroule sur le terrain militaire du Larzac.
Le tracé, dans sa future configuration, pourrait éventuellement être modifié et voir disparaître la spéciale du Camp, lors de laquelle l'accident mortel a eu lieu samedi.
Article sur ladepeche.fr
Personne ici va à la finale des rallye ?
La finale des rallyes elle est où ?
ALBI , dans le tarn et il y'a une spéciale qui passe pas loin de chez moi , elle fait un petit tour dans l'Aveyron , demain après midi , j'ai posé l'aprem mais ils annoncent de la flotte !!!
C'est loin.
C'est encore en France ?
le pays de la ...chocolatine , si tu dit pain au chocolat ils te tirent dessus !!!!
Chocolatine c'est très
Il y a 6 heures, le lozérien a dit :j'ai posé l'aprem mais ils annoncent de la flotte !!!
C'est ce que souhaite mon pote Philippe Brun,n° 50 en DS3 R3 Max...
Ça a l'air super efficace et ça motrice comme un tracteur. Remarque, le bruit aussi c'est celui d'un Massey Ferguson
Bonato / Franceschi
29 OCTOBRE 2019
Arrivé au terme de son implication en championnat du monde cette année avec Hyundai, Sébastien Loeb a confirmé que sa saison ne s’arrêterait pas pour autant.
Même si l’information commençait à circuler depuis déjà quelques semaines, le principal intéressé a en effet confirmé sa participation au rallye du Var, dernière manche du championnat de France asphalte disputée du 21 au 24 novembre prochains.
« Je serai présent au prochain Var Rallye pour la dernière manche du Championnat de France des Rallyes avec Hyundai Motorsport. Heureux de pouvoir clôturer ma première saison avec cette équipe sur un rallye que j’apprécie tout particulièrement, » a déclaré Loeb sur les réseaux sociaux.
Après avoir survolé le rallye Vosges Grand Est en juin dernier, l’Alsacien prendra donc le départ de sa seconde manche du championnat de France asphalte cette année au volant de la Hyundai I20 Coupe WRC.
si il n’a pas vendu la mèche la semaine passée en Catalogne, le nonuple champion du monde a confirmé que l’épreuve varoise était un rallye où il appréciait de venir de rouler, et sera une nouvelle occasion de préparer la saison 2020 où six nouvelles manches du WRC seront au programme.
Avec sept participations dont trois victoires (2000, 2009 et 2014), le pilote Hyundai viendra compléter une liste d’engagés qui s’annonce somptueuse pour la clôture du championnat national !
Le 27/10/2019 à 10:31, Rick a dit :Ça a l'air super efficace et ça motrice comme un tracteur. Remarque, le bruit aussi c'est celui d'un Massey Ferguson
Bonato / Franceschi
T’écoutes bien le bruit et tu te dis que Peugeot s'est remis à la fabrication des moulins à café !
Loeb au Var c'est énorme mais Nikolai Gryazin c'est pas mal non plus !
2 mois plus tard, voici mes photos du Mont-Blanc. Dix ans après ma dernière venue, j'avais hâte de retrouver ce rallye. Il s'agit du premier que j'ai vu gamin donc il aura toujours une place dans mon coeur
l'album complet : https://flic.kr/s/aHsmJabbxj
Rallye du Mont-Blanc 2019 - Citroën C3 R5 - Rossel by Tof H, sur Flickr
Rallye du Mont-Blanc 2019 - Renault Mégane RS N4 - Latour by Tof H, sur Flickr
Rallye du Mont-Blanc 2019 - Peugeot 306 Maxi - Chevalley by Tof H, sur Flickr
Rallye du Mont-Blanc 2019 - BMW M3 E30 - Eouzan by Tof H, sur Flickr
Rallye du Mont-Blanc 2019 - BMW M3 E30 - Eouzan by Tof H, sur Flickr
Rallye du Mont-Blanc 2019 - Peugeot 306 Maxi - Chevalley by Tof H, sur Flickr
Rallye du Mont-Blanc 2019 - Porsche 991 GT3 Cup - Cosson by Tof H, sur Flickr
Rallye du Mont-Blanc 2019 - Citroën C3 R3 - Robert by Tof H, sur Flickr
Mais pourquoi tu y vas seulement une fois tout les dix ans ??????? 😒
Franchement, j'adore. Très peu ou pas de retouche
Le 29/10/2019 à 10:50, Rick a dit :Loeb confirme sa participation au rallye du Var
le nonuple champion du monde a confirmé que l’épreuve varoise était un rallye où il appréciait de venir de rouler,
Ben,c'est à 10mn de sa maison et pas loin du Bar de Brice où Danos aime bien passer...!!
il y a 2 minutes, Rapido a dit :Ben,c'est à 10mn de sa maison et pas loin du Bar de Brice où Danos aime bien passer...!!
Obligé, tu nous choppes une itw exclusive
à l’instant, Rick a dit :Obligé, tu nous choppes une itw exclusive
Je n'y serais vraisemblablement pas car je dois bosser 2 week-end de suite pour remplacer une collaboratrice...
Mais tu sais,Loeb au Var,c'est "Champs Elysées" dans les ES et par conséquent il y a souvent menace
d'annulation...ce qui est déjà arrivé. Nous on était au Wafou,à l'apéro,tranquilles...