il y a une heure, Zoréol a dit :Tu penses que notre tandem va partir au Dakar en privé avec le budget de Raoul Petipas qui a remporté la N1 au Rallye de Bécon les Bruyères et qui a trouvé un financement pour le Pérou auprès de la Boucherie Sanzot et du Bar des Amis de Trifouilly les Oies ?
Certes non. C'était pour "rire" car j'ai déjà lu plusieurs fois ailleurs que Loeb n'a aucune chance car
c'est une équipe privée..!
J'avoue attendre avec impatience la confrontation de Loeb-Elena avec les "Mini-Boys"...
Même sponsor,des pilotes qui se connaissent bien,un parcours sympa et pas trop long.
Ce n'est certes plus les Dakar d'antan en Afrique mais j'aime beaucoup,moi...
Moments sympas,et pas un poil de musique...
Nous parlions de teams plus ou moins privés récemment : il y a un intéressant sujet sur le dernier Hebdo avec les principales forces en présence.
P-H Sport :
3 voitures de course avec une seule vedette, Loeb bien entendu sur une 3008 voies étroites, sa notoriété lui interdit de piloter la dernière évolution, va comprendre le règlement, Charles ! Sur une 3008 voies larges, il y a aussi le jeune Britannique Harry Hunt qui semble un peu tendre. La troisième auto est une 2008 DKR qui n'a jamais fait d'étincelles aux mains d'un gentleman driver.
Logistique : 17 personnes dont le boss Bernard Piallat, 2 camions d'assistance, un semi-remorque, 2 camping cars.
Toyota Overdrive, le team belge de Jean-Marc Fortin.
11 voitures de course, dont 8 clients, mais les 3 autos officielles sont menées par des pointures : Al Attiyah, De Villiers, Brinke.
Logistique : une centaine de personnes, 8 camions d'assistance, un semi-remorque, 5 motorhomes.
Mini :
8 voitures de course : Les trois buggys avec la dream-team Peterhansel - Sainz - Despres, mais aussi cinq 4/4 très abouties (depuis le temps), avec de sacrés bons au volant : Roma, Przygonski, Al-Rajhi, Terranova et Garafulic.
Logistique : non communiquée, mais Jean-Marc Fortin déclare qu'il a "un très petit budget" par rapport à son homologue Sven Quandt, le boss de Mini, ce qui donne une idée de l'armada !
il y a 22 minutes, Zoréol a dit :
Logistique : non communiquée, mais Jean-Marc Fortin déclare qu'il a "un très petit budget" par rapport à son homologue Sven Quandt, le boss de Mini, ce qui donne une idée de l'armada !
Mini mini mini !!!
Au départ de Buenos Aires, Sébastien Loeb trouve un parcours taillé pour lui, avec peu de navigation et des pistes rapides typées WRC. Il prend la tête d'entrée, puis confirme en Bolivie, sur un terrain très différent, et pointe encore à la première place à la journée de repos à Salta, après trois victoires d'étape. Mais le lendemain, il se fait piéger par une saignée et part en tonneau. Il réussit à repartir après avoir concédé plus d'une heure. En galère dans les dunes par la suite, il conclut son premier Dakar en 9e position, à 2 h 22' de Peterhansel, vainqueur.
(@World/A. Lavadinho)Après un départ du Paraguay et une première partie de parcours en Argentine, Sébastien Loeb rallie La Paz (Bolivie) en deuxième position derrière son équipier Stéphane Peterhansel, avant de reprendre la tête entre Uyuni et Salta. Un leadership qu'il cède dans la dixième spéciale et qu'il n'arrivera pas à récupérer malgré deux nouvelles victoires d'étape, qui font de lui le meilleur performeur du rallye. Sans une crevaison alors qu'il était à l'attaque et bien parti pour combler son retard l'avant-dernier jour, Loeb aurait sans doute pu s'imposer.
(F. Mons/L'Équipe)L'entame du Dakar, de retour au Pérou, est corsée avec un terrain très sablonneux plutôt défavorable, sur le papier, à l'ancien rallyman. Pourtant, à l'issue d'une quatrième étape qu'il remporte, Loeb est deuxième du général, à seulement 6'55'' de Peterhansel. Mais le lendemain, dans l'un des derniers cordons de dunes avant l'entrée en Bolivie et un terrain plus roulant, l'Alsacien plonge dans un trou entre deux petites dunes. Son copilote se fissure le coccyx dans le choc et l'équipage est contraint à l'abandon. C'est Carlos Sainz, sur une autre Peugeot, qui s'impose.
(Red Bull Content Pool)Loeb avec la combi du Dakar en 2018...
... et en 2019 : le lion est mort ce soir !
Par contre, chez Yaoundé, ils ne vont pas être contents de sa fiche pilote sur le site officiel de l'organisation !
il y a 12 minutes, Zoréol a dit :
Par contre, chez Yaoundé, ils ne vont pas être contents de sa fiche pilote sur le site officiel de l'organisation !
Je pense qu'ils doivent s'attendre à 2-3 erreurs du même genre dans les jours qui viennent.
Après,ça va certainement se tasser...
Je pense que ça va être l'année de loeb au dakar , je le vois bien gagner
C'est qu'un détail sa 😅
Sainz a le meilleur temps au WP1.
Normal, il est le seul à y être passé pour le moment.
Le Dakar 2019 s'est élancé ce lundi pour dix étapes au coeur du Pérou. La première étape s'est déroulée contre Lima et Pisco sur 81 kilomètres de spéciale chronométrée. En moto, Joan Barreda a pris les commandes devant Pablo Quintanilla et Ricky Brabec. Le premier Français Adrien Van Beveren est quatrième. En auto, Nasser Al-Attiyah s'est montré le plus rapide et devance Carlos Sainz et Jakub Przygonski. Stéphane Peternhansel concède 2'57, Sébastien Loeb perd plus de six minutes. Retrouvez les résultats et classements ci-dessous.
C'est la fin de cette première étape du Dakar 2019. Sébastien Loeb, au volant de la Peugeot 3008 DKR du team PH Sport, se classe 13e et a perdu 6'07 sur le vainqueur du jour, le Qatarien Nasser Al-Attiyah qui confirme sa forme dans les dunes. Le buggy Mini de Carlos Sainz, le vainqueur sortant, n'est pas loin de la Toyota d'Al-Attiyah, et se classe 2e à moins de deux minutes. Jakub Przygonski (Mini) est 3e à 2 minutes. Stéphane Peterhansel (Mini) a perdu près de trois minutes sur Al-Attiyah, 2'57 exactement. Cyril Despres (Mini) ferme le top 10 à 4'25 du Qatarien.
Les premiers concurrents auto sont à l'arrivée. Voici le classement provisoire : 1. Al-Attiyah/Baumel (Toyota), 2. Sainz-Cruz (Mini) à 1'59, 3. Przygonski-Colsoul (Mini) à 2', 4. Vasilyev-Zhiltsov (Mini) à 2'18, 5. Al Rahji-Gottschalk (Mini) à 2'28, 6. De Villiers-Von Zitzevitz (Toyota) à 2'40, 7. Peterhansel-Castera (Mini) à 2'57, 8. Ten Brinke-Panseri (Toyota) à 3'19, 9. Hunt-Rosegaar (Peugeot) à 3'25, 10. Despres-Cottret (Mini) à 4'25, 11. Roma-Haro Bravo (Mini) à 4'45, 12. Terranova-Schulz (Mini) à 5'10, 13. Loeb-Elena (Peugeot) à 6'07.
Départ très prudent ou petites difficultés dans les premières dunes de ce Dakar 2019 ? Toujours est-il que Sébastien Loeb a passé la ligne d'arrivée de la première étape avec six minutes de retard sur le chrono de référence de Nasser Al-Attiyah : 6'07 exactement. L'Alsacien a surtout perdu du terrain en fin de course : plus de trois minutes et dix secondes entre le WP2, le deuxième point de passage obligatoire, et l'arrivée.
Stéphane Peterhansel a franchi la ligne d'arrivée avec son buggy Mini. Le recordman de victoire dans l'épreuve pointe à 2'57 du meilleur chrono de Nasser Al-Attiyah.
Le Tchèque, engagé avec Ford, a perdu beaucoup de terrain entre le WP1 et le WP2. L'ex-pilote WRC pointe plus de 18 minutes (18'40) de Nasser Al-Attiyah à ce point intermédiaire.
Nasser Al-Attiyah passe la ligne d'arrivée. Le Qatarien a réalisé une superbe première étape et semble bien parti pour prendre les commandes du Dakar. Le pilote Toyota a repris 1'59 sur Carlos Sainz, premier à s'élancer ce lundi avec son buggy Mini et 2'40 sur son coéquipier chez Toyota Giniel De Villiers. On attend les arrivées de Stéphane Peterhansel et Sébastien Loeb.
A la deuxième balise (waypoint 2 dit WP2) obligatoire au parcours de cette première étape du Dakar, Nasser Al-Attiyah continue de creuser l'écart. Pointé en tête avec 45 secondes d'avance sur Carlos Sainz (Mini), le Qatarien a surtout repris 1'56 à Stéphane Peterhansel (Mini) et 2'56 sur Sébastien Loeb (Peugeot).
Joan Barreda prend les commandes du Dakar 2019 en moto en remportant la première étape. L'Espagnol ouvrira donc la piste demain mardi. Au classement général, il possède 1'34 d'avance sur Pablo Quintanilla (Husqvarna), deuxième de cette première étape et 2'52 sur Ricky Brabec (Honda). Adrien Van Beveren (Yamaha) se classe 4e à 2'55. Les KTM de Sam Sunderland, Toby Price et Matthias Walkner suivent. Le vainqueur sortant pointe à 3'12 de Barreda. Le Français Xavier De Soultrait (Yamaha) ferme le top 10 à 5'54.
Sébastien Loeb aussi a perdu du terrain sur les premiers kilomètres de cette première étape du Dakar 2019. Le Français, au volant de son Peugeot 3008 DKR privé datant de 2017 et toujours épaulé par Daniel Elena, pointe à 1'37 de Nasser Al-Attiyah soit dans un chrono similaire à celui de Stéphane Peterhansel.
Stéphane Peterhansel n'est pas très bien parti sur cette première étape. Le Français, désormais épaulé par David Castera, a perdu une minute et 30 secondes au passage du WP1 sur Nasser Al-Attiyah.
Les premiers concurrents auto ont passé la balise n°1, le WP1 qui sert de premier chrono intermédiaire. Nasser Al-Attiyah (Toyota) est pour l'heure le plus rapide. Le Qatarien devance Carlos Sainz (Mini), parti devant lui, de 38 secondes. Giniel De Villiers est à 1'03. On attend encore notamment les passages de Stéphane Peterhansel, Sébastien Loeb ou Cyril Despres.
Joan Barreda vient de passer la ligne d'arrivée et prend comme attendu après le début de course tonitruant de l'Espagnol, la tête provisoire. Le pilote Honda a sans doute frappé fort et se dirige vers une 17e victoire d'étape sur le Dakar même s'il faut attendre l'arrivée des derniers pilotes. Sur la ligne, Barreda devance Pablo Quintanilla (Husqvarna). Le Chilien prend le 2e temps provisoire à 1'34 de Barreda. Ricky Brabec recule au 3e rang à 2'52.
Au WP2, Xavier De Soultrait (Yamaha) est pointé au 15e rang provisoire à plus de trois minutes de Joan Barreda. Adrien Van Beveren (Yamaha), revanchard après sa chute l'an dernier, est pointé au 4e rang à 1'37 de Barreda. A l'arrivée, où Barreda comme Van Beveren sont encore attendus, Michael Metge (Sherco) concède déjà près de quatre minutes à Ricky Brabec quand De Soultrait accuse un retard de quatre minutes et 20 secondes.
Toujours très rapide mais jamais vainqueur du Dakar suite à de nombreuses péripéties, Joan Barreda est bien décidé à imprimer le tempo encore cette année. L'Espagnol est pointé en tête au WP2, le deuxième point intermédiaire à impérativement valider. Le pilote Honda compte par exemple 1'41 d'avance sur l'Américain Ricky Brabec, également sur Honda. L'Américain est pour l'heure crédité du meilleur chrono à l'arrivée où les derniers pilotes sont attendus. Sam Sunderland est provisoirement deuxième à l'arrivée à quatre secondes de Brabec. Kevin Benavides a reculé à la troisième place à plus d'une minute.
C'est enfin parti pour la course auto, avec près d'une heure de retard sur le programme prévisionnel. Le vainqueur sortant Carlos Sainz, désormais au volant d'un buggy Mini, a été le premier à s'élancer, suivi deux minutes plus tard de la Toyota de Nasser Al-Attiyah. Giniel De Villiers, lui aussi sur Toyota, a été le troisième à s'élancer devant les Mini de Jakub Przygonsky (Mini 4x4) et de Stéphane Peterhansel (Buggy Mini). Sébastien Loeb a été le 7e pilote à partir. Tous ces hommes sont donc enfin en piste sur ce Dakar 2019. Premiers chronos attendus dans quelques minutes !
Le parcours du Dakar 2019 est resté bien mystérieux pendant plusieurs semaines. Il a finalement été révélé au début de l'été. L'épreuve débutera le 7 janvier à Lima et s'achèvera le 17 janvier 2019 dans la capitale péruvienne après onze jours de boucle qui verront les concurrents passer à Pisco, Arequipa et San Juan de Marcona. Les traceurs du Dakar promettent une édition relevée et très dure dans les dunes.
Comme le veut la tradition, le Dakar se tient en janvier et ce sera de nouveau le cas en 2019. En 2018, le départ avait eu lieu le samedi 6 janvier de Lima. Ce sera de nouveau le cas en 2019 avec des dates désormais officielles : du 7 au 17 janvier prochain avec une arrivée prévue à Lima au bout de 10 étapes.
Le Dakar se déroule sur un format de classement à étapes comme par exemple sur le Tour de France cycliste. Le temps parcouru pour boucler chaque étape est additionné pour former un classement général. Les concurrents sont répartis en quatre grandes catégories : auto, moto, quads et camions. Dans chacune de ses catégories, il existe plusieurs sous-classements en fonction notamment des performances des véhicules engagés. Les classements des étapes servent à décider de l'ordre de départ de l'étape suivante. Le concurrent arrivé premier la veille partira donc en tête, un avantage certain puisqu'il ne sera pas gêné par les autres concurrents et par la poussière dégagée... mais doit ouvrir la route et peut donc servir d'éclaireur à des poursuivants lancé à ses trousses ! Le chrono est déclenché à chaque départ. Celui qui réalise le meilleur temps est désigné vainqueur de l'étape, celui qui compte le meilleur temps global depuis le départ de l'épreuve est en tête du classement général. Attention, la vitesse ne suffit pas, il faut aussi et surtout savoir bien s'orienter et lire le roadbook parfois piégeux pour prendre la meilleure route et valider les différents points de passages intermédiaires, les fameux "waypoints". Tout raté, toute balise non validée entraîne une pénalité de temps très coûteuse... Le classement du Dakar 2019.
Le retrait de Peugeot qui a dominé la course ces dernières années avec les 2008 DKR puis 3008 DKR, signant trois succès de rang (deux pour Stéphane Peterhansel en 2016 et 2017, un pour Carlos Sainz en 2018) a totalement rebattu les cartes. Difficile de savoir qui prendra le relais. Mini a fait fort en enrôlant trois hommes de la Dream Team Peugeot : Stéphane Peternhansel (qui a toutefois changé de copilote pour faire équipe avec l'ex-motard David Castera), Carlos Sainz et Cyril Despres, désormais épaulé par l'expérimenté Jean-Paul Cottret. Ils auront la lourde tâche de faire gagner le buggy Mini vu l'an dernier aux mains de Mikko Hirvonen, absent cette année. Mini aura aussi ses 4x4 pour Nani Roma, Jakub Przygonski ou encore Yazeed Al-Rahji.
Face à eux, Toyota revient et fait une nouvelle fois confiance au redoutable Qatari Nasser Al-Attiyah mais aussi au Sud-Africain Giniel De Villiers et au Néerlandais Bernhard Ten Brinke. On surveillera aussi la Ford de Martin Prokop et le buggy SMG de Philippe Gache. La sensation est venue d'une nouvelle tombée fin octobre : Sébastien Loeb retente également l'aventure, cette fois avec un Peugeot 3008 en version 2017 engagé par le team PH Sport. "Tout au long de ma carrière, j'ai toujours été considéré comme un favori, explique Sébastien Loeb à son sponsor Red Bull. Et même si je suis toujours motivé par la victoire, prendre du plaisir est important aussi. Prendre le départ de ce Dakar 2019 avec Daniel, en tant que concurrents privés, est un défi fantastique. Je suis prêt à tenter l'aventure, un peu comme lors de mes trois apparitions en Championnat du monde des Rallyes cette année pour lesquelles le succès était loin d'être garanti. Si ce n'est que, cette fois-ci, je courrai pour une équipe privée. " Deux autres 3008 seront aussi de la partie, pour Harry Hunt avec PH-Sport comme Pierre Lachaume.
En catégorie moto, le Dakar 2019 s'annonce encore très ouvert. Chez KTM, on retrouvera Matthias Walkner, Toby Price et Sam Sunderland. Les Honda seront confiées à Kevin Benavides, Paulo Gonçalves et Joan Barreda. Attention aussi aux Yamaha des Français Adrien Van Beveren et Xavier De Soultrait. En 2018, l'Australien Toby Price, vainqueur en 2016 comme le Britannique Sam Sunderland, vainqueur en 2017, n'ont pu rééditer l'exploit et c'est l'Autrichien Matthias Walkner qui a pris le relais, signant un nouveau succès de KTM.
Le Dakar 2019 sera de nouveau à suivre sur France Télévisions. Plusieurs émissions étaient diffusées en 2018 à partir de 18h50. "Dakar Première Partie" était alors programmé sur France 4 en direct pour avoir les premiers résultats, suivi du journal du Dakar à 20h10 sur France 3, de "Dakar Deuxième Partie" à 20h25 sur France 4 puis de "Bivouac" vers 23h30 sur France 2. Les droits de diffusion sont également détenus par Eurosport jusqu’en 2020. La chaîne payante omnisports, désormais disponible uniquement via Canal Sat, offrait également une large couverture à l’épreuve en 2018. Enfin, le site officiel du Dakar présente de nombreux contenus dont de la vidéo streaming.
Nasser al-Attiyah (Toyota) s'est adjugé la première étape du Dakar 2019, 331 km dont 84 de spéciale entre Lima et Pisco, lundi, et prend du même coup la tête du classement général.
Le Qatarien, deux fois vainqueur du célèbre rallye raid, a dominé cette première étape, laissant la Mini de l'Espagnol Carlos Sainz à près de deux minutes. Une autre Mini, celle du Polonais Jakub Przygonski, complète le podium une seconde derrière "El matador".
Al-Attiyah prend plus de six minutes au Français Sébastien Loeb (Peugeot), nonuple champion du monde de rallye mais seulement 13e à Pisco. L'expérimenté Stéphane Peterhansel, treize fois sacré sur le célèbre rallye raid, limite la casse et prend la 7e place à 2 min 57 sec du leader.
Les favoris l'avaient promis : ils n'attaqueraient pas fort d'entrée. Et pas uniquement parce que le vainqueur de la première étape auto doit ouvrir la deuxième, sans profiter des traces des motos, qui partent traditionnellement en premier.
"C'est toujours bien de gagner, a déclaré Nasser al-Attiyah. Je suis content de la voiture, je suis satisfait, elle a progressé par rapport à l'année dernière. On connaissait le terrain, cela fait plusieurs fois que l'on passe par cette région, on savait où on allait. C'était parfait pour avoir un peu de vitesse, mais pas trop. Il ne fallait pas pousser. C'était le plan."
"On n'a pas attaqué à outrance, on a roulé comme on sait faire, tranquille", a confié Mathieu Baumel, son copilote français. "Maintenant, on sait que mardi, on risque de perdre une, deux ou trois minutes... peut-être plus. C'est toujours un peu délicat quand il n'y a pas de traces devant", a-t-il ajouté.
"Je ne suis pas parti à bloc, a expliqué Sébastien Loeb. Le but, ce n'était pas de faire le meilleur temps. On est partis sur un rythme un peu 'safe', on va dire. Je ne voulais surtout pas faire d'erreur. C'était piégeux, il y a beaucoup de dunes cassées et je n'aime pas ça. J'étais vachement sur la défensive quand je n'avais pas de visibilité : je n'ai pas la lecture d'un Nasser. Ce n'est pas mon terrain, je ne voulais pas faire le con."
Mardi, le Dakar 2019 s'élance vers San Juan de Marcona pour une étape de 553 km, dont 342 de spéciale.
Je ne sais pas si c'était un calcul, mais en finissant 13ème hier, Loeb avait la trace des autres devant, puisqu'aujourd'hui ce sont les autos qui ouvraient le bal. Résultat, il remporte la spéciale !
Et les Mini 4/4 classiques de Roma et Al Rajhi devant les buggys de la dream team, dans laquelle Peterhansel a été retardé d'un bon quart d'heure.
Chez les Toy', Nasser a jardiné et c'est de Villiers qui est en tête du général ce soir.
Exact , c'est sûrement pas dû hazard et c'est bien joué
Le Français Sébastien Loeb (Peugeot) s'est imposé lors de la 2e étape du Dakar-2019, mardi entre Pisco et San Juan de Marcona, tandis que le Sud-Africain Giniel de Villiers a pris la tête du général.
Le nonuple champion du monde WRC a décroché sa 11e étape sur un Dakar avec 8 secondes d'avance sur l'Espagnol Nani Roma (Mini) et 1 min 20 sec sur le Néerlandais Bernhard ten Brinke (Toyota). Quatrième à 1 min 31, de Villiers dépossède Nasser al-Attiyah (Toyota) du leadership.
08/01/2019 16:08:58 - San Juan de Marcona (Pérou) (AFP) - © 2019 AFP
Ça fait chier pour Peter !
S'élançant en 13e position après avoir assuré durant la courte première étape de lundi, Loeb s'est immédiatement porté dans le top 3 puis en tête au quatrième des huit waypoints de l'étape, après un peu plus de 100 kilomètres. C'est en effet à ce moment que Stéphane Peterhansel est resté immobilisé près de 20 minutes alors que les deux pilotes français venaient de prendre les deux premières places provisoires aux dépens de Giniel de Villiers. L'origine du souci mécanique de Peterhansel, qui allait terminer à moins d'un quart d'heure, n'est pas encore connue.
Parti huitième, Bernhard Ten Brinke (Toyota) s'est fait souffler la deuxième place sur la fin par le vétéran Nani Roma (Mini) qui s'était élancé juste devant Loeb et a fini très fort. Ils terminent à huit secondes seulement et 1'20 de l'Alsacien. Suit De Villiers, qui a perdu régulièrement des places avec son Hilux, à 1'31. Yazeed Al-Rajhi, sur une autre Mini, complète le top 5 de l'étape à 2'33 du vainqueur devant Cyril Despres qui a dépassé sur la fin la Peugeot PH Sport de Harry Hunt.
Quatrième en début d'étape, Cyril Despres s'est arrêté sur le parcours lors du problème de son équipier Peterhansel. Avec le mieux placé des trois buggys X-Raid, il précède Hunt et son autre équipier Carlos Sainz.
Après une petite erreur en début de parcours qui lui a valu de repasser derrière Nasser Al-Attiyah, l'Espagnol a rattrapé le pilote Toyota dans la spéciale pour terminer celle-ci avec lui et le dépasser pour 58 secondes au général. Tous deux, le Qatari en particulier, avaient le désavantage d'ouvrir la route alors que les motos ne s'étaient pas élancées les premières comme de coutume, mais ils seront sans aucun doute très rapides demain.
Giniel de Villiers a pris la tête au classement général avec 28 secondes d'avance sur Ten Brinke, 42 secondes sur Roma, 50 secondes sur Al-Rajhi et 1'56 sur Loeb. Sainz est sixième à 2'28 devant Hunt, et Al-Attiyah huitième à 3'26 – deux secondes devant Despres.
Mercredi, la troisième étape entre San Juan de Marcona et Arequipa comprendra 331 kilomètres chronométrés.
Le buggy Mini n'avait pas été à la fête l'an passé, mais il était brut de décoffrage. Depuis, Sainz a énormément travaillé dessus et c'est quasiment une nouvelle auto. Mais Peterhansel est arrivé avec une roue crevée hier à cause d'un problème de gonflage-dégonflage des pneus (auquel les deux roues motrices ont droit, contrairement aux 4/4). Est-ce que ces autos vont encore souffrir de problèmes mécaniques ? Wait and see, on n'en est qu'au début : mais chez Mini, ce sont les 4/4 conventionnelles qui sont devant ce soir.